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Bonjour Silvy,
Les deux graphies du verbe sont acceptées :
http://www.cnrtl.fr/definition/r%C3%A9%C3%A9crire
Bonne journée- 48382 vues
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Bonjour à vous,
Le pronom réfléchi est un miroir du sujet. Je pose la question : et s’il n’était qu’un miroir ?
Il revêt toujours la forme du sujet, mais je veux montrer qu’il n’incarne pas toujours sa véritable identité.
Je garde la démonstration du point ci-dessus pour la fin.
Les exemples suivants nous montre que l’idée d’un pronom peut être prioritaire sur sa forme :
- 1) Des leçons, ô combien j’en ai apprises dans ma vie. (pronom neutre, accord pluriel)
- 2) Cette montre, je l’avais perdue. (pronom en forme élidé, accord féminin)
- 3) Nous, Maurice Lemay, expert agréé, avons été retenu pour mener à bien cette enquête. (pronom pluriel, accord singulier)
Pour chacun de ces cas, vous pourriez invoquer que ce n’est pas la logique qui dicte ces accords, mais des règles qui imposent ces emplois.
C’est une façon de voir, en effet. Pensez-vous que c’eût été l’état d’esprit des personnes qui eussent érigé ces règles ? 🙂
Enfin, comme convenu, je soumets à votre jugement la démonstration du premier point, sur lequel j’avoue avoir quelque doute : ici.
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[La première chose qu’elle vit] fut/furent [les yeux bleus].
Doit-on voir le schéma :
[sujet] [verbe] [attribut]
ou
[attribut] [verbe] [sujet]
(inversion poétique)Je dirais que les deux sont possible, mais compte-tenu de la nature sentimentale des propos, j’opterais pour la forme poétique, c’est-à-dire la seconde
Le verbe doit s’accorder avec le sujet, ainsi on utilisera « furent » qui s’accorde avec « les yeux bleus ».
(J’attends de voir les réponses des experts.)
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Bonjour,
Pour savoir si l’on accorde ou pas, on peut remplacer l’infinitif par un participe présent.
Le monde qui nous a vus naissant et grandissant…
Si cela fonctionne, alors on accorde le participe passé avec le C.O.D. qui est avant lui (= « nous »).
Dans le cas inverse, on le laisse invariable.
Exemple où le P.P. reste invariable :
Les champignons qu’ils ont voulu manger sentent bon !
Test :Les champignons qu’ils ont voulu mangeant sentent bon. (?!)
Pourquoi n’accorde-t-on pas dans ce cas-là ?
Le C.O.D. de vouloir n’est pas seulement « les champignons » mais la proposition : « manger les champignons ».
Comme le C.O.D. est une proposition, il est considéré comme étant neutre pour l’accord.
Dans votre phrase, les verbes à l’infinitif sont considérés comme des qualificatifs annexes.
Vous trouverez plus d’informations ici.
Bonne soirée.
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On peut utiliser le singulier pour évoquer la généralité :
Toute forme de discrimination sera punie.
… ou utiliser le pluriel pour concentrer l’attention sur les instances :
Toutes les formes de discriminations (racismes, sexismes…) sont étudiées par les législateurs.
On évitera de mettre au pluriel « Tout » lorsqu’il est suivi directement d’un nom sauf dans certaines expressions figées.
Exemple à éviter :
Toutes formes de discriminations sont punies.Exemples d’expressions figées :
à tous crins
à tous égards
à tous vents
à toutes jambes
de tous côtés
de toutes pièces
de toutes sortes
en tous points
en toutes lettres
être à toutes mains
toutes choses égales par ailleurs
toutes proportions gardées
toutes voiles dehors
toutes formes confondues- 55487 vues
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Le subjonctif est utilisé dans des cas divers, et notamment celui du jugement.
Je suis étonné que tu sois étonné.
Et non :
Je suis étonné que tu es étonné.
Le subjonctif est utilisé pour donner une autre dimension à la réalité.
Vous êtes moins dans le constat d’un fait « Tu es étonné ! », que dans le jugement d’un fait qui, dès lors, le déforme : à la fois dans le sens, et aussi dans la forme (par l’usage du subjonctif).
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Bonjour Shuebermans,
La réponse est « Cette faute ne lui a pas échappé. »
Vous aurez remarqué que c’est l’auxiliaire avoir qui est utilisé dans votre phrase, souligné ci-dessus.La phrase va donc insister sur une action, qui produit éventuellement un effet sur un objet.
Le participe passé échappé s’accorde avec l’objet principal lorsque ce dernier le précède (intuitivement : lorsque l’objet est mis en valeur dans la phrase).
Quel est l’objet principal de l’action « échapper » ?
On dit souvent « échapper à [quelque chose] » et non pas « échapper [quelque chose] » tout court. (même si cela est possible et possède un autre sens)
Cette petite préposition « à » possède une importance capitale. Elle met de la distance entre l’action et l’objet.
Ce [quelque chose] ne va pas acquérir la caractéristique d’être « échappé ».
Illustration de l’incohérence :
Cette faute est échappée de lui. (Cela ne se dit pas)Contre-exemple :
La pomme que j’ai mangée est bonne.
Ici, on dit « manger [une pomme] », et la pomme acquière la propriété d’être mangée.
Cette action de [manger] est dit « transitive » car elle génère une caractéristique à son objet.Dans votre cas, le verbe échapper ne possède pas d’objet principal.
Il ne peut pas transférer une caractéristique à un objet de part sa définition même.
Il est équivalent de dire qu’il est intransitif.
Il en découle que son participe passé reste invariable, faute d’avoir un objet avec lequel l’accorder.
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Merci pour vos réponses.
J’apprends donc qu’il existe des attributs du C.O.D.
Charmantes créatures conceptuelles que voilà. Créées pour punir les ignorants.En plus, ils sont partout.
Je comprends qu’ils complètent le sens du C.O.D. de manière essentielle, et par réaction en chaîne : l’action du verbe aussi.
En conséquence, il est impossible d’enlever cet attribut sans amputer la phrase de son sens premier.
Exemple : Ces journaux se sont révélés faux.
Analyse : Ces journaux révèlent … (que révèlent-ils ?).
Réponse : La fausseté d’eux-même. (ni plus, ni moins)Le vrai C.O.D. (au sens conceptuel), ce serait la combinaison du COD et de son attribut, c’est à dire :
Ces journaux se sont révélés faux.
Sauf que non, c’eût été trop compliqué de considérer le C.O.D. comme étant de part et d’autres du verbe.
L’attribut du C.O.D. n’existe pas dans les règles d’accord du participe passé, on l’ignore comme un mal-propre alors qu’il est essentiel.
Ces journaux ont révélé leur propre fausseté.
Certes, cette tournure de phrase n’est pas jolie, mais à peu de chose près, cela montre qu’un attribut peut s’élever à la place de COD qui lui est due.- 4086 vues
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(…)
Il y a quand même de la beauté.
C’est le début de la poésie de sortir un mot de son contexte initial pour l’appliquer à un objet différent.
J’ai peine à croire que toute la richesse de notre langue se soit construite autrement que par associations d’idées.
Exemple : Une chaise bancale. Un raisonnement bancal.
Une personne authentique provoque la même sensation qu’un acte authentique ; on ne peut pas douter de sa nature.
Cela dépasse la notion de sincérité qui se concentre sur l’expression orale de la personne.
Là, c’est tout l’être qui est en question : ses paroles, ses actes, sa façon de vivre, et pourquoi pas même son physique.
Quelqu’un répondra peut-être : « Un autre mot existe déjà pour désigner cette idée. »Un mot n’est pas qu’un unité de sens.
C’est aussi un son.
Il y a des mots doux, rugueux , compliqués, simples,…
Les phrases sont des partitions de musique où s’enchaînent ces unités de sons, et parfois, une même note sera plus agréable à entendre d’un instrument que d’un autre.
–Pourquoi s’émerveiller à la lecture de poèmes et s’indigner devant ce néologisme ?
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Vous pouvez trouver des conseils intéressants ici :
http://www.cuy.be/orthotypo/orthotypo_enum.htm
Intuitivement, j’aurais privilégié des points-virgules à la fin de chaque élément, sauf pour le dernier qui se terminerait par un point.
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 9 octobre 2016 Vous avez gagné 15 points.
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