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Ce « ou » peut paraître exclusif : soit c’est le père qui lit, soit c’est « moi », mais pas les deux en même temps.
Cependant, la phrase semble décrire une habitude, certains jours le père lira, et d’autres jours « je » lirai ; si oui, alors les deux lisent, le « ou » n’est plus exclusif et le pluriel s’applique donc !
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Merci pour vos réponses.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas participé à ce forum de discussions.
De mon temps, les Grand maîtres ne confondaient pas « Hors » et « Or » et n’utilisaient pas des formules telles que « Elle a été très sotte de sa petite leçon de prof coincé ».
Où est la rigueur que diable ?! 🙂Quant au fond de la question, je retiens votre réponse Tony ; vous abordez de manière neutre le sujet.
Une phrase telle que « La fête à Macron aura lieu le 15 mai. » me semblait incorrecte an sens stricte.
L’expression correcte est « Faire la fête à qqc » et le verbe n’est pas optionnel.Que les « Insoumis » jouent avec les règles de communication, je peux le comprendre ; mais des linguistes, des professionnels de la communication (les journalistes), et une partie de ce forum, cela m’échappe !
Bonne journée à tous.- 8248 vues
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Merci, vos réponses m’aiguillent sur la voie.
Je les combine avec les fruits de mes autres recherches :
Le Petit Grevisse : très bien pour réviser, apprendre.
Le Bon Usage : la « bible » de la grammaire, le prix peut se justifier par ses 1760 pages, et il s’utiliserait comme un dictionnaire.
Le 16e édition corrige des défauts assez importants des précédentes éditions au vu des commentaires : lisibilité, couleurs, index, qualité de la reliure, etc.Conclusion : je retiens le conseil d’aller en librairie, même si je pense bien opter pour le « bon usage » pour son caractère biblique.
Merci !
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Dans les deux cas, c’est l’auxiliaire avoir qui est utilisé.
Sans qu’on l’ait prévenue, ni qu’on lui ait demandé son avis, […]
Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde avec l’objet direct de l’action, uniquement si cet objet le précède.Quel est l’objet de l’action ?
C’est elle qui est prévenue.
C’est son avis qui est demandé.Techniquement, l’objet « elle » est représenté par le pronom personnel élidé « l’».
Le piège est de penser que ce pronom est neutre, alors qu’il possède bien un genre, mais qui est simplement caché.
Conclusion :
« prévenue »s’accorde avec « l’» qui le précède.
« demandé »reste invariable car « avis »lui succède.Est-ce plus clair ?
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Je vois deux usages différents et cela est rarement mis en évidence. Qu’en pensez-vous ?
1) Au temps pour moi = rappel à l’ordre de soi-même = attitude militaire
Exemple :
– Quelle est la capitale de l’Australie ?
– Sydney
– Vous êtes certain ?
– Au temps pour moi, c’est Canberra.2) Autant pour moi = « C’est autant d’erreur que l’on peut mettre à mon actif » = humilité = sentiment d’excuse.
Exemple :
– Vos résultats sont très décevants ce trimestre.
– Je croyais qu’ils avaient augmenté de 30%.
– Autant pour moi, je me suis trompé de dossier.Ma conclusion :
– Les deux expressions se prononcent de manière identique.
– Les deux expressions s’emploient dans le cas où le sujet commet une faute.
– Cependant l’émotion est radicalement différente :
froide et centrée sur le sujet
versus
émotionnelle et compatissanteN.B. : L’Académie française reconnaît uniquement le premier usage.
Cette réponse a été acceptée par nadimone. le 27 octobre 2016 Vous avez gagné 15 points.
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On pourrait croire à un emploi pronominal du verbe passer car on a la structure « se + auxiliaire être + participe passé »…
… sauf que non, le dictionnaire ne l’indique pas. 2ème section > III. > A.
C’est probablement à cause de sa forme impersonnelle. L’expression n’existe qu’à la 3ème personne du singulier et du pluriel.
Face à cet ovni, je ne vois qu’une seule solution de repli : accorder le verbe en fonction des règles de l’auxiliaire être. Le sujet devient la référence pour l’accord.
Comment se sont passées les recherches ?
N.B. : Ne vous fiez pas à mon statut de « Maître », je suis débutant.
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Superbe procédé d’emphase !
Je me répète, mais avant d’être des symboles et des règles, les mots sont en premier lieu des sons. Écoutons :
- Voire : son grave (oi) et dur (r)
- Même : son aiguë (ê) et doux (m)
L’association des deux éléments produit une rupture sonore, un rebondissement.
Cela adhère avec sa fonction de révélation.J’aime les glaces voire même un peu trop.
C’était difficile voire même impossibleSentez le rebondissement qui s’opère et qui met ‘tout en haut’ l’élément révélé.
En revanche, dans la phrase que vous soumettez, je trouve l’expression moins appropriée, mais cela dépend aussi du contexte qui m’est inconnu.
Ici, je m’écarte de l’analyse grammairienne (ce qui doit être) pour une tentative d’analyse linguistique (pourquoi cela est) – mais tout ayant déjà été dit…
Bonne journée à vous tous.
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Bonjour Annick,
Vingt (20) est invariable, quelle que soit sa place.
En revanche, quatre-vingts (80) peut prendre la marque du pluriel ou non.
Les règles qui suivent concernent uniquement quatre-vingts, et non vingt.
Il est au pluriel lorsqu’il termine le nombre :
- • Cent-quatre-vingts (180)
- • Deux-mille-quatre-vingts (2080)
- • Quatre-vingts (80)
Il est également au pluriel lorsqu’il est suivi de : Millions, Milliards, Billions, etc.
• Quatre-vingts millions deux-cent-trente (80 000 230)
Il est au singulier dans les autres cas :
- • Quatre-vingt-deux (82)
- • Quatre-vingt-treize (93)
- • Deux-cent-quatre-vingt-mille (280 000)
- • Quatre-vingt-mille (80 000)
Faites attention aux exceptions suivantes :
a) Il reste au singulier lorsqu’il est utilisé pour décrire le numéro de quelque chose.
- • Nous devons faire l’exercice de la page quatre-vingt. (… page « numéro » 80)
- • Nous sommes installés dans la chambre quatre-vingt. (… chambre « numéro 80 »)
b) Il est au pluriel quand on l’utilise en tant que nom. (rare)
- • Quatre-vingts a des règles d’écriture infernales.
Bonne journée !
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Extraits du Littré:
1. Coûter est un verbe neutre, et quand on dit : cela m’a coûté dix francs, beaucoup de peine, quelques larmes, francs, peine, larmes ne sont point des régimes directs ; il y a une ellipse, et la locution entière est : cela m’a coûté (pour) dix francs, (pour) beaucoup de peine, (pour) quelques larmes. En effet on ne peut pas dire : dix francs m’ont été coûtés ; des larmes me sont coûtées, etc. Coûter ne pouvant se tourner par le passif, n’a donc dans les phrases de ce genre que l’apparence de l’actif ; il dérive du latin constare qui signifie proprement être avec, être acquis, de là provient l’impossibilité d’un passif.
2. Coûter n’étant pas actif, il faut dire : la somme que cette maison a coûté, et non coûtée ; les pleurs que la mort de cet enfant a coûté à sa mère, et non coûtés, etc. Cependant l’Académie, qui dit bien que coûté est toujours invariable, note que plusieurs écrivains ont accordé coûté en ces cas-là. En voici en effet des exemples.
Après tous les ennuis que ce jour m’a coûtés
. [Racine, Britannicus] On ne peut considérer ces exemples que comme des licences condamnables en prose et tout au plus permises en poésie.Source
http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/co%C3%BBter
(Cf. Remarques en bas de page)Conclusion
Il faut écrire donc :
La somme que cette maison a coûté l’a ruiné.
… sauf, éventuellement, si c’est un vers d’un poème.
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