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En effet, Amob, c’est d’abord en ce sens, comme vous dites, que la question n’est pas pertinente.
Et toutes mes excuses, Lulamay, j’ai manqué cette nuance sémantique.- 4421 vues
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Bonjour,
Il me paraît certain que la deuxième formule est plus « littéraire », voire archaïque dans sa construction alternative avec « que » + subjonctif.
Cf. Larousse :
N’avoir de cesse de (+ infinitif), n’avoir de cesse que (+ subjonctif). Les deux constructions sont correctes. La proposition au subjonctif se construit avec ne explétif : il n’aura de cesse de clamer son innocence ; il n’aura de cesse qu’il n’obtienne satisfaction.Mais dans votre exemple (écrit administratif ou de communication ?), je me demande si la question est pertinente. Je vous conseillerais plutôt de rester simple et fluide, et de commencer par éviter les coquilles (« recherchent ») :
… et aux professionnels dévoués qui ne cessent de les rechercher
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Merci pour vos réponses.
Je parlais, en effet, exactement de ce phénomène littéraire et éditorial banal (mais non moins ridicule, ou cool, c’est selon…), qu’Eddy décrit avec drôlerie dans les premières lignes de sa réponse, et que l’on rencontre abondamment dans le domaine du roman contemporain, domaine qui m’intéresse ici.
Lorsqu’il s’agit de corriger un manuscrit d’auteur littéraire, il est souvent malaisé d’arbitrer, en tant que correcteur (vu le faible niveau de maîtrise de la langue constaté ici et là) : on se demande s’il faut proposer à l’auteur une concordance régulière (au risque de passer pour un correcteur « psychorigide » ou « scolaire », pauvre corrélat du « mauvais auteur » qui, lui, se perçoit en auteur inspiré, voire tout-puissant, et, de fait, le droit d’auteur consacre son droit moral d’écrire et de publier n’importe quoi), ou s’il vaut mieux, dans un même mouvement de lâcheté et de relâchement, économiser ses efforts et ménager les susceptibilités en laissant tomber la concordance des temps… à l’exception des fautes les plus choquantes 🙂
Eddy, cela dit, votre deuxième exemple, si je peux me permettre, était mal choisi puisque « quand bien même » appelle le conditionnel, et pas le subjonctif, à ma connaissance.
Donc, nous aurions, dans le cas d’un choix littéraire et éditorial régulier de non-concordance :
Je voulais qu’il vienne, quand bien même il serait/aurait été retenu ailleurs.
Et dans le cas d’une concordance des temps :
Je voulais qu’il vînt, quand bien même il eût été retenu ailleurs (mais ici, « eût été retenu » est un conditionnel passé à la deuxième forme, et non un subjonctif plus-que-parfait, bien qu’identique, d’où la confusion)Mais je retiens le conseil de chercher une justification à l’irrégularité dans d’éventuelles nuances maîtrisées par l’auteur (c’est malheureusement chronophage, et souvent vain).
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Encore merci, ChristianF ! Disons que ma question n’était pas suffisamment développée 🙂
(Je crois que certains grammairiens fous n’hésiteraient pas à considérer que le COD a cette étrange faculté de passer éventuellement de l’autre côté du participe, si ledit COD a été incomplètement antéposé, laissant échapper l’essentiel du sens derrière le participe…)
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Merci ChristianF.
Entre-temps, j’ai trouvé chez Jouette des cas assez proches, qui me laissent tout de même dans le doute (« Participe passé suivi d’un attribut de l’objet »).Confirmez-vous qu’il n’y a pas lieu de se demander si « enlever des mains » peut s’analyser comme une sorte de locution où l’objet de l’attribut serait indissociable du verbe ? (Type : « Ils les ont passé sous silence », exemple d’invariabilité donné par Jouette).
Et dans le deuxième cas, ne doit-on pas se demander si le COD est distribué entre « (L’impression) que » et « de l’état d’esprit… », c’est-à-dire qu’une partie du COD serait placée après le participe, et ferait donc basculer le cas dans l’invariabilité ?
Je penche également pour accorder ces deux participes, mais je garde une impression d’ambiguïté syntaxique en poursuivant la lecture de chaque phrase. En même temps, oui je suppose que si ces cas étaient complexes, on les retrouverait exposés plus typiquement dans les manuels. C’est peut-être seulement un cas de surchauffe de mon cerveau (j’arrive bientôt au bout d’un gros paquet d’épreuves un peu ardues à corriger).
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Bonjour Marisa,
3. Il me semble que cette troisième phrase comporte un autre problème, qui est celui du mode (subjonctif et non indicatif), puisque la subordonnée est introduite par un superlatif :
« C’est un des seuls souvenirs du village que j’aie conservés »Autre remarque, à Prince.
Dans le cas de votre exemple, j’ajouterais une virgule de façon, précisément, à signifier que l’antécédent est « une » et non « ces images ». Sans virgule, il me semble que cette phrase est fautive :
« Joël se souviendra particulièrement d’une de ces images, qu’il avait vue dans un livre de messe. »- 1980 vues
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