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Questions
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@Tara
— « seul » est écrit au singulier, il n’y a pas de « madame, monsieur » qui vaille.
— « on » désigne donc une personne unique.
— peut-on dans ce cas associer « on » et « nous » ?- 1260 vues
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Dans un vieux livre, on lira : « j’avais apporté mon bagage ».
Ainsi, dans le « Thresor de la langue françoise » (1606), ce mot n’est utilisé qu’au singulier.
Mais l’invention du vélo est postérieure à la rédaction de ce dictionnaire. L’argument ne tient pas la route.
Dans un livre récent, on lira : « j’avais apporté mes bagages ».
Cette évolution n’est pas due à l’augmentation du nombre de bagages, mais à une dissociation entre deux sens.
+ Un bagage, deux bagages, trois bagages… dans un aéroport. On compte les objets, les valises.
+ Des bagages. C’est l’ensemble de ce qu’on a pris avec soi.Le mot « vélo » pour « bicyclette » est attesté depuis 1879, mais j’ignore la date de l’invention du porte-bagages.
Entre 1879 et 1945 a-t-on pensé ou écrit porte-bagage ? Peut-être. Il y a une période incertaine.
Aujourd’hui, on écrit porte-bagages.Depuis quelques décennies, en tente de raisonner différemment.
On écrira un jour, avec les rectifications de 1990, un portebagage, des portebagages, comme un portefeuille, des portefeuilles.
Mais on n’y est pas encore.
Tant qu’on maintient le trait d’union, utilisons le sens actuel de bagages.
Un porte-bagages, des porte-bagages.Dans la première réponse, vous lisez « il est logique », dans la deuxième réponse, vous lisez « sans problème », pour justifier deux écritures différentes.
Ce n’est pas leurs réponses que je conteste, c’est la supposée évidence de leurs réponses. Tant que vous poserez la question, vous serez un poil au-dessus d’eux.- 4406 vues
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@Joëlle
La question porte sur le début : « quand on entre… et que le serveur nous demande… ».
« On » désigne manifestement dans ce contexte une personne unique (« seul »).
Puis-je malgré tout utiliser le pronom COI « nous » en relation avec le sujet « on » ?
Si la réponse est oui, autant l’écrire une fois pour toutes.
Pourquoi trouve-t-on presque partout ailleurs sur ce site que « nous » doit systématiquement représenter un pluriel ? Pourquoi toujours jouer avec les nerfs des gens qui viennent poser une question, des gens qui ne veulent pas accorder dans leur exemple particulier ? Ils doivent bien avoir une raison pour cela ? Pourquoi toujours leur répondre que « nous » impose une notion de pluriel ? Admettrons-nous un jour que c’est faux ?
Vous n’avez pas vu ma faute supposée en début de phrase ? Donc vous admettez le pronom « nous » mis pour « à soi » après le sujet « on » manifestement singulier. Donc les pronoms COI ou COD « nous » peuvent reprendre un « on » singulier…- 1260 vues
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Le latin utilisait beaucoup « de ». Le livre de Jules César « Commentarii de Bello Gallico » est aujourd’hui traduit « Commentaires sur la guerre des Gaules ». Mais des historiens et des écrivains maniérés continuent à utiliser « de » dans le sens « sur », « à propos de ».
Écrivez plutôt comme on écrit aujourd’hui : J’ai beaucoup lu sur la vie de cet écrivain.
C’est ici une utilisation intransitive du verbe lire. Cette utilisation est normale, incontestable.Cherchez-vous une construction transitive directe avec notion partitive ? Elle existe. J’ai lu un peu de ceci et un peu de cela. J’ai lu de ceci et de cela. Si vous y tenez, vous pourrez justifier votre construction avec un « de » partitif.
Votre exemple « j’ai beaucoup lu de la vie de cet écrivain » pourrait se raccrocher syntaxiquement au « j’ai beaucoup lu de ce qu’on a écrit sur la vie de cet écrivain ».
Si c’était votre intention, bien qu’elle ne sonne pas moderne, cette construction est probablement possible.Cherchez-vous une construction transitive indirecte ? Je n’en vois pas la possibilité (« lire de »).
Cherchez-vous une construction, avec un complément introduit par « de » qui ne soit pas un complément d’objet ?
Ce « de » aurait une valeur d’origine, ou pourquoi pas un autre sens : « j’ai beaucoup lu de cet auteur ».
Mais pour « de la vie de cet auteur », je pense qu’il faut le rattacher au partitif plus haut.Si vous écriviez de façon ancienne ou maniérée, vous ne nous interrogeriez pas.
Si vous écrivez de façon actuelle, c’est à mon avis que vous demandez si « avoir lu de » peut se construire comme « connaître de ».
Je connais, je sais, beaucoup de la vie de cet écrivain.
J’ai lu beaucoup de la vie de cet écrivain.
Mes dictionnaires ne vont pas dans ce sens, qui porte pourtant une certaine dose de cohérence. Je sais de lui que… J’ai lu de lui que…Selon mon expérience, ma façon de comprendre la langue d’aujourd’hui, je crois qu’on doit choisir maintenant entre « je sais de sa vie que… » et « j’ai appris sur sa vie que… », « j’ai lu sur sa vie que »…
Apparemment, j’ai mis trop de temps à répondre, devancé par Joëlle. Nos réponses convergent, j’ai simplement voulu prendre le temps de chercher si votre « de » était justifiable.
Cette réponse a été acceptée par Margarita. le 23 avril 2020 Vous avez gagné 15 points.
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Merci à vous quatre.
Des e-mails me disent que je dois désigner la meilleure réponse, mais qu’est-ce que j’en sais, de la bonne réponse ?
C’est PrinceV qui a la réponse que j’aurais aimé écrire (même conclusion que la mienne mais mieux justifiée). Mais je ne peux pas non plus voter pour lui au prétexte qu’il pense comme moi.
Joëlle apporte plus d’informations que les autres.
Tara me dit qu’il n’y a pas de règle, mais finalement conclut comme PrinceV.
Mis-en-trope me fait la morale sur l’acceptation des couples homo et la féminisation des noms de métiers. Et dans son commentaire ajouté ensuite répond apparemment autant à Joëlle qu’à moi.
Ce qu’il faudrait, c’est surtout une réponse de Prince (membre différent de PrinceV) auquel je me suis référé hier parce qu’il dispose apparemment de bonnes sources imposant le singulier.Serait-il possible de donner à Kokoxo (question d’hier) une réponse formelle ? Vous êtes cinq, apparemment ayant tous étudié la grammaire, contrairement à moi. Ma réponse hier à Kokoxo a reçu trois votes négatifs, j’ai été surpris, et je pense qu’il faudrait lui donner une réponse fiable à sa question.
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Merci Joëlle,
J’ai répondu hier à une question parce que je pensais dire une évidence que vous aviez oubliée (parfois, « nous » n’a pas de sens pluriel). Mais j’ai eu trois « -1 » dans la matinée (vers 4h, 6h et 8h).
Puisqu’on accorde souvent au pluriel avec « on », il semblait évident qu’on puisse accorder au singulier avec « nous » pour la raison inverse. Et que j’avais l’impression d’avoir lu cent fois ce genre de phrase, où « nous » ne représente pas « nous », mais « le lecteur », par complicité : Quand quelqu’un nous a aimé, il ne nous oubliera pas. Le pluriel me semblerait déplacé.Merci pour le lien, j’ai eu peur de ne rien y apprendre sur le « on », mais j’ai appris que « on » vient de « homo », et que l’accord pluriel est possible depuis le 17e siècle alors que j’aurais pensé depuis le 20e.
Pour mes liens, je croyais qu’ils deviendraient tout seuls des liens actifs, mais c’est bon je les ai activés.Maintenant, ce n’est pas vraiment le « on » qui compte ici, mais le COD « nous ».
Tout le début de ma phrase (« infinitif », « quand », « on ») sert à montrer un contexte général, un style de magazine ou de dicton.
La transition n’est pas évidente (passer de « on » à « notre », alors qu’on pourrait passer de « on » à « son »).
Mais ma vraie question est à la fin (« notre mari nous a trompée »). Il faut un pluriel ? Nos maris nous ont trompées, je comprends. Notre mari nous a trompées, je ne comprends plus. On dit notre mari parce qu’il y a un mari par couple, mais alors pourquoi ne pas tenir compte qu’il y a aussi une seule femme par couple ?Sur le « nous » personne unique, je ne sais pas comment le qualifier, mais c’est écrit avec des sources dans mon deuxième lien : « Nous-même (sans s) n’est pas forcément lié à un nous de majesté, de modestie ou d’autorité ».
Je vois qu’il y a eu ici entre temps un commentaire et deux réponses, je les lirai plus tard, je suis occupé cet après-midi, et j’ai déjà passé trop de temps à écrire ma réponse.
Merci encore pour votre intérêt.
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Beaucoup d’articles modernes sont écrits avec le sujet « on », ne représentant personne, et le complément d’objet direct « nous ». Alors la question se pose.
Quand on est recruteur, doit-on répondre à toutes les personnes qui nous ont contacté ?
Si votre article est écrit à la première personne du pluriel, faites l’accord.
Nous peinons à faire la liste de toutes les chansons qui nous ont marqués.
Mais les chroniqueurs d’une époque ne font pas souvent l’accord, ce serait illogique.
On peine souvent à faire la liste de toutes les chansons qui nous ont marqué.- 22263 vues
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