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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2016 dans Accords

    Bonjour,

    Le singulier s’impose : le sujet est  un excès, nom central du groupe sujet. « De bonté et de gentillesse » ne sont que les compléments du nom « excès ».
    « Un excès de bonté et de gentillesse ne saurait nuire. » est donc correct.

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  • Grand maître Demandé le 17 juillet 2016 dans Accords

    Bonjour,

    Lorsque le sujet et l’attribut n’ont pas le même nombre, l’accord du verbe attributif peut être difficile. Le verbe s’accorde généralement avec l’élément qui le précède, qu’il soit sujet ou attribut antéposé.

    Mais il est possible d’accorder le verbe avec l’élément qui le suit lorsqu’il est clairement le sujet du verbe. Ce qui est le cas de votre phrase, me semble-t-il.

    « Ce sont bien les remontrances qui sont la seule chose…   » Et l’on ne peut pas dire « C’est la seule chose qui le mettait mal à l’aise qui sont les remontrances. »

    Vous pouvez donc écrire, je crois :
    La seule chose qui le mettait mal à l’aise étaient (ou était) les remontrances.

    http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=4462

    Néanmoins les deux formulations ne me paraissent pas satisfaisantes, sans doute aussi parce que le mot « chose » est un peu vague… Vous devriez chercher une autre formulation.

    Cette réponse a été acceptée par Myrtille. le 18 juillet 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2016 dans Général

    Bonjour,

    Alentour est un adverbe signifiant : tout autour, aux environs. J’aime ce tableau du port et des falaises  que l’on voit alentour.
    Alentour de, comme préposition, est littéraire et vieilli. On ne l’emploie plus.

    • Alentours est un nom masculin pluriel désignant l’espace qui entoure un lieu. J’ai visité Honfleur et ses alentours.
    L’expression « aux alentours de »  signifie « aux environs de » et peut être suivie d’une indication de lieu (je me promène aux alentours de Paris), de temps (aux alentours de minuit)… et marque une approximation.
    Ce nom  est rare et littéraire au singulier (« l’alentour ») et il désigne alors plutôt l’entourage.

    (Sources : Larousse et CNRTL)

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2016 dans Accords

    Bonjour,

    « Cet ouvrage ne remplacera pas des œuvres spécialisées telles que celle éditée par le Jardin botanique » est en effet la bonne orthographe si la comparaison ne s’attache qu’à une seule œuvre du Jardin.

    Si la tournure vous gêne, il faudra tourner votre phrase autrement.

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    L’accord des participes ne dépend pas de l’emploi ou de la place de l’adverbe « bien » qui  complète le verbe.

    Dans vos exemples :

    Bien vu, Sylvie = Sylvie, (vous avez) bien vu. => pas d’accord avec le sujet. Mais « La faute que Sylvie a bien vue« . (COD « que » mis pour « la faute » placé avant).

    J’ai bien cru que ma fille dormait  => Si l’on retire « bien », l’accord ne change pas, puisque le COD (« que ma fille dormait ») est placé après.
    Mais on accordera : Elle mentait, mais je l’ai bien crue ! (accord avec « l' » pronom COD mis pour « elle »).

    • Même chose pour :  J’aurais bien voulu te dire une chose. Et : « Une chose que j’aurais bien voulu te dire » (une chose n’est pas le sujet de dire).
    Mais => C’est une robe que j’aurais bien voulue.

    Il aurait pu m’en parler. Il aurait « bien » pu m’en parler s’écrirait de la même façon. Après le verbe pouvoir, méfiez-vous des « faux COD », car ce verbe appelle souvent un infinitif sous-entendu : « Je lui ai donné tous les conseils que j’ai pu » (sous-entendu : lui donner => pas d’accord, car les conseils ne « donnent » pas).

    Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 16 juillet 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2016 dans Général

    Bonsoir,

    En général, on écrit Dom Juan quand on parle de l’œuvre de Molière.

    Quand on compare un « séducteur » au personnage de don Juan, on écrit « un don Juan » (des don Juans) ou « un don juan » (des don juans).

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2016 dans Général

    Bonsoir,

    Dans un texte français, composé en romain, les titres d’œuvres s’écrivent en italique, quelle que soit la langue utilisée :
    La guerre de Troie n’aura pas lieu, De viris illustribus, Much Ado About Nothing, etc.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2016 dans Général

    Bonjour,
    Non, c’est inutile, on écrit : Amérique du Sud et Amérique du Nord.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2016 dans Conjugaison

    Bonjour,

    « J’ai décidé que j’irais. »

    Votre phrase peut tout à fait illustrer ce que vous dites :
    • Je décide (présent) que j’irai (futur simple de l’indicatif).
    • J’ai décidé (passé composé) que j’irais (conditionnel présent).
    Ici, l’action au conditionnel vient après l’action principale. On peut la qualifier de « future » par rapport au passé.

    Il s’agit d’une règle de « concordance des temps » entre la proposition principale et la proposition subordonnée.
    Si l’action exprimée par le verbe de la subordonnée est postérieure à celle de la principale, on emploie le conditionnel présent (parfois appelé alors le futur du passé…).

    Autres exemples :
    J’espère que vous réussirez => J’espérais que je vous réussiriez.
    Il prévient qu’il sera absent =>Il a prévenu qu’il serait absent.

    Cette réponse a été acceptée par JCDEY. le 16 juillet 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je n’ai pas encore trouvé d’explication étymologique sur la différence de traitement entre donner et donateur, en revanche, « sanctionnateur » n’est pas un néologisme puisqu’on le trouve dans le Littré :  « adj. m : Qui sanctionne.Pouvoir sanctionnateur, [Journ. officiel, 6 avril 1870, p. 611, 6e col.] »

    Ce serait plutôt un mot vieilli et, en effet,  surtout utilisé en droit. D’après le CNTRL : Sanctionnateur, -trice, adj.,vieilli. Qui sanctionne. Pouvoir sanctionnateur. (Dict. xixes.). Burlamaqui, Pufendorf et autres auteurs avouent qu’on ne peut guère donner au droit international sanctionnateur le nom de droit, dans l’exacte précision des termes (Proudhon,Guerre et paix, 1861, p. 107).

    Vous pouvez donc l’écrire sans hésitation avec deux « n » je pense !

    Cette réponse a été acceptée par Renaud1974. le 19 juillet 2016 Vous avez gagné 15 points.

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