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Bonjour HRICARD,
Aucun doute, écrivez : Je les ai aidés à monter en voiture.
Aider à était employé par les auteurs du XVIIe et du XVIIIe siècle, mais l’expression « n’est plus observée de nos jours » ajoute Thomas. La présence d’une voiture indique clairement que la phrase n’a pas été écrite à cette époque !- 19537 vues
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Bonjour claire 34,
Vous avez raison , le singulier s’impose dans les deux phrases, le sujet du verbe permettre étant « une courte descente ».
Pour lever tout doute, vous devriez mettre « suivie d’un dernier sursaut » entre virgules : il s’agit d’une remarque incidente.Écrivez donc : « Une courte descente, suivie d’un dernier sursaut, permettra de gagner ce col.
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Bonsoir Boris,
Vous comparez ci-dessus : « Ma femme que je sais mourante » et « le film dont je sais qu’il va faire des entrées» .
Ces deux structures ne sont pas comparables : mourante et qu’il va faire des entrées ont des rôles très différents.
• Dans le premier cas, vous avez une proposition relative (« que je sais mourante ») dans laquelle « que » est en effet un pronom relatif COD (antécédent : ma femme), l’adjectif « mourante » étant attribut du COD (que : mis pour « ma femme »).
• Dans l’autre « qu’il va faire des entrées » est une proposition complétive (COD du verbe savoir) : » je sais [quoi?] qu’il va faire…. » Que est ici une conjonction de subordination et non pas un pronom relatif.La tournure qui équivaut, grammaticalement parlant, à « le film dont je sais qu’il va faire des entrées » serait « ma femme dont je sais qu’elle est mourante ». Cela dit, les deux possibilités sont tout à fait correctes (mais « le film que sais qu’il va… » ne l’est pas).
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Bonjour E-Man,
Comme votre question m’amuse beaucoup, je suis retournée à mes recherches autour de quérir. Et j’ai découvert ceci, que je vous indique, sous toute réserve :
http://micmap.org/dicfro/search/tableaux-de-conjugaison/quérir
Visiblement, il s’agit d’un moteur de recherche fouillant dans différents dictionnaires et sites, dans l’ensemble plutôt reconnus. Le résultat est bluffant, même s’il ne détaille ni les époques, ni les sources dans ses tableaux. Néanmoins, il permet de fouiller directement dans différents dictionnaires français et anglais.J’y ai trouvé la conjugaison ancienne de clore et chaloir, mais pas celle du verbe extraire.
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Bonjour,
Oui, il existe de nombreux verbes défectifs. Pour retrouver leur histoire, je ne sais s’il existe UN livre de référence sur ce sujet, mais il y a quelques ressources à exploiter.
Pour ma part, j’ai fait une petite recherche autour de quérir. Comme il n’en reste quasiment rien, je suis allée sur le site du CNRTL. Il n’y a pas grand-chose dans la partie « étymologie », mais en cliquant à gauche sur DMF (Dictionnaire du moyen français), c’est beaucoup plus riche ! On trouve de nombreux exemples du verbe querir (ou querre) conjugué à différentes formes entre 1300 et 1500. On pourrait les recenser patiemment…
De là, en cliquant sur DECT (Dictionnaire électronique de Chrétien de Troyes), la pêche est bonne ! On découvre que ce mot a été employé 270 fois dans le corpus (Chrétien de Troyes, XIIe siècle) et un relevé nous est livré sur un plateau :
« Graphies : Inf. : querre ; P. pr. : querant ; P. pa. : quis, quise ; Ind. pr. 1 : quier, 2 : quiers, 3 : quiert, 5 : querez, 6 : quierent ; Ind. impf. 1 : queroie, 3 : queroit, 5 : queriez, 6 : queroient ; Ind. p. s. 1 : quis, 3 : quist, 5 : queïstes, 6 : quistrent ; Ind. fut. 1 : querrai, 2 : querras, 3 : querra, 4 : querrons, 6 : querront ; Ind. cond. 1 : querroie, 3 : querroit, 6 : querroient ; Impér. 5 : querez ; Subj. pr. 1 : quiere, 3 : quiere, 5 : querez ; Subj. impf. 1 : queïsse, 3 : queïst. »Mais quelqu’un, ici, vous indiquera peut-être une voie plus simple et plus directe pour retrouver ces formes tombées dans l’oubli.
Je vois que le CNRTL cite cet ouvrage : Morphologie historique des verbes français de Lanly, mais je ne l’ai jamais consulté, je ne ne sais donc pas s’il répondrait à votre question.
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Bonjour Zully,
J’ignore ce qu’est dans l’esprit de l’auteur la « pondérance ». Le mot n’existe pas dans mes dictionnaires. On peut penser qu’il s’agit ici de « pondération », mais cela n’éclaire pas vraiment le sens de la phrase que l’on est réduit à imaginer…
Quant à l’article devant « aliments, objets, végétaux, » il ne me semble pas indispensable car il s’agit d’une énumération et supprimer les articles dans ce cas donne un peu de vivacité à la phrase, à condition, comme ici, de les supprimer tous.
« Adieu veau, vache, cochon, couvée », écrivait La Fontaine.Cette réponse a été acceptée par Zully. le 28 janvier 2017 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Manou095;
La différence entre les deux tient au fait que la « liberté de penser » utilise un verbe qui désigne précisément une action (volontaire ou non, car nul ne peut s’empêcher de penser), tandis que la « liberté de pensée » utilise un nom commun, qui désigne aussi bien l’activité du cerveau qu’une représentation psychique ou un ensemble d’idées.
C’est le nom qui est utilisé notamment dans l’article 18 de la déclaration des droits de l’homme de 1948.Je vous suggère, avant de commencer votre devoir, d’explorer les différents sens du nom et du verbe dans les dictionnaires (et ici), ainsi que leur histoire dans la philosophie (Platon, Descartes…), par exemple.
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Bonjour Nabih,
À ma connaissance, il n’y a pas de règle précise. Cela dépend du verbe lui-même.• Certains ne se construisent qu’avec à : aider à, apprendre à, commencer à, etc.
• D’autres toujours avec de : arrêter de, s’excuser de, etc.
• D’autres peuvent combiner les deux : demander à quelqu’un de…
• D’autres encore s’accommodent de l’un ou de l’autre, selon le sens :
je l’ai décidé à partir, mais il a décidé de partir.C’est le cas dans les deux exemples que vous donnez :
« Participer à quelque chose » a un sens actif = prendre part à quelque chose ≠ « participer de » : être une part de.
Le même sort attend contribuer, mais dans l’expression « contribuer au bien être de tous ». seule la préposition à est acceptable.
Vous trouverez des détails sur ces deux verbes ici et là.- 9416 vues
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Bonjour,
Je pense que les deux sont acceptables. Je partage la conclusion du Druide (la même d’ailleurs que la banque de dépannage linguistique).
Mais il est vrai que, dans vos exemples, le sujet étant un nom commun, la balance penche du côté de l’adjectif attribut demandant la minuscule.J’apporte au débat la position de l’Académie française.
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Bonjour,
En effet, je ne trouve pas trace de « reptilarium » dans mes dictionnaires. C’est donc un néologisme, qui n’est pas (encore ?) reconnu.
Formé sur le modèle d’ « aquarium » et de « vivarium », il me paraît tout à fait compréhensible.
Wikipédia indique qu’il s’agit d’un vivarium spécialisé dans l’élevage et la présentation des reptiles. Et en effet, beaucoup d’établissements ont adopté ce mot, sans doute plus précis que « vivarium » qui peut abriter d’autres animaux.Cette réponse a été acceptée par TMP. le 26 janvier 2017 Vous avez gagné 15 points.
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