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Bonjour,
Bon à savoir : « se faire l’écho » est un sujet de polémique inépuisé.
Les spécialistes sont partagés sur le cas de se faire l’écho de : Ils se sont fait l’écho de cette rumeur (invariabilité selon Girodet, Thomas et Larousse) mais Ils se sont faits l’écho de cette rumeur (accord selon Hanse, Grevisse et Georgin : Ils ont fait eux-mêmes l’écho, où écho est attribut du COD se).
(Source : parler-francais.eklablog.com).Vous connaissez la position du Projet Voltaire, maintenant : à vous de choisir votre champion !
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Bonjour,
Pour vous assurer de la présence de ce « n' » (appartenant à la négation) essayez de remplacer le participe commençant par une voyelle, par un autre participe commençant par une consonne. Ici, par exemple, « mesurant ».
L’expression donne : « en mesurant » et « en ne mesurant pas« . Cette fois on entend distinctement la négation « ne… pas », c’est donc qu’il faut un « n' » devant « estimant ».La règle est que certaines locutions servant à marquer la négation, vont par paire :
Ne…pas, ne…plus, ne…jamais, ne…rien, ne…guère, ne…ni…ni, ne… personne, etc.
Il ne faut pas non plus oublier ce « ne » dans ne… que, pour exprimer la restriction :
Je ne vois que lui.- 2585 vues
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Bonjour,
La conjonction de coordination « or » et le mot « ores » dans l’expression « d’ores et déjà » ont en effet la même origine. Mais c’est plutôt le premier qui découle du second. Il s’agit d’un vieil adverbe « ore », issu du latin tardif « ha hora ».
Le mot « ore » (ou « ores ») signifiait « à cette heure, maintenant, à présent » puis « désormais ». On le retrouve dans l’expression « dorénavant » (=d’ores et en avant).
La locution « d’ores et déjà » (« d’ores a ja » au XIVe siècle), probablement d’origine juridique, s’est maintenue et répandue dans le langage quotidien dans le sens de « dès maintenant ».
La conjonction « or »a d’abord signifié « alors, donc » (au XIIe siècle). Son usage moderne apparaît au XVIe siècle, il est parfois associé à « donc » (« or donques = ainsi donc).
(Sources : C.N.R.T.L. et le Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’A. Rey.)
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Bonjour,
Les origines de ces traitements divers sont en effet historiques.
La réforme orthographique de 1990 (dont je vous rappelle qu’elle ne fait état que de recommandations et que les anciennes formes restent pour l’instant valables) a simplifié le choix de cette graphie :- 4242 vues
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Bonjour Estudiantin,
Ta déduction est correcte. Bravo. J’espère néanmoins que ton souci de la bonne orthographe ne te gâche pas le plaisir d’écouter de beaux textes !- 8273 vues
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Bonjour SD,
La règle telle que je l’ai trouvée dans le Projet Voltaire n’est pas tout à fait présentée comme vous l’avez citée :« On se gardera de confondre, par respect pour l’arithmétique autant que pour la grammaire, les « deux centièmes » (2/100) et le « deux-centième » (1/200). Dans le premier cas, « centième » est un nom qui suit un adjectif numéral cardinal : le trait d’union ne s’impose pas, et d’ailleurs on n’en met jamais entre le numérateur et le dénominateur d’une fraction. Dans le second cas, le trait d’union est de rigueur car l’adjectif numéral ordinal correspondant au cardinal « deux cents », qui n’en prend pas d’habitude (la deux centième page), est ici substantivé. »
C’est peut-être un peu confus je vous l’accorde, mais je ne vois là rien de faux.- 29011 vues
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Bonjour,
C’est le contexte qui vous permet de choisir :
« Ce type de jeux peut permettre de mélanger les enfants d’âges différents « . Ici, il s’agit bien de mélanger des âges différents les uns des autres.- 12695 vues
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Bonjour,
En complément, il me semble que « une grande profusion » est un pléonasme. Profusion désigne une grande quantité, une petite profusion n’est pas envisageable…
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Bonjour Obione,
Vous posez une bonne question, je pense, si l’on applique au pied de la lettre la règle formulée p. 359 du même manuel.
« intense = qui se fait sentir avec une très grande force ;
intensif = qui est fait avec d’importants efforts. »
La « subtilité » réside peut-être dans les exemples donnés pour « intense » où l’on trouve notamment « une activité » intense.Quoi qu’il en soit je partage l’avis de jean bordes, la nuance est ténue mais l’on dit bien « un travail intense ».
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Bonjour Emad
Je vois que vous avez souvent des difficultés à choisir en de et du.
Vous trouverez peut-être sur ce site de quoi mieux comprendre la différence et vous entraîner un peu, car il est vrai que ce n’est pas toujours simple.- 2565 vues
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