Bonjour,

Oui, l’emploi du subjonctif est tout à fait justifié. Le mode subjonctif s’utilise pour décrire une action non réalisée ou douteuse. Il peut se trouver dans une relative si l’action  n’est pas certaine.

Montrez-moi la route qui conduit à Rome.  La route mène bien à Rome : on emploie l’indicatif.
Montrez-moi une route qui conduise à Rome. Il n’est pas certain qu’une telle route existe : on emploie le subjonctif.

On l’emploie aussi si la tournure est négative :
Je ne connais pas de route qui conduise à Rome.

Dans votre exemple, l’expression « au lieu de » montre bien que l’action n’est pas réalisée. Le subjonctif est donc bienvenu.

Bonjour Ju,
Vous posez la question car vous sentez bien que quelque-chose ne va pas dans cette formulation. On ne dirait pas davantage « à coups de petits pieds ». Je ne connais pas de règle précise à ce sujet, mais j’écrirais plutôt « en la martelant de coups de ses petits pieds », ou de « son petit pied » si la petite a le malheur de n’en avoir qu’un ou que l’autre est inopérant.

Bonjour,
Avec toutes ces références… il semblerait que oui. Mais l’expression « des coups de pied » n’implique pas qu’un seul pied est en action quoique, en général, on frappe d’un seul pied à la fois, même si les deux sont utilisés à tour de rôle.
Si vous tenez à signaler que les coups sont donnés avec les deux pieds, il pouvez tourner la phrase autrement. Par exemple : « Il donnait de furieux coups des deux pieds dans la porte…  » ou  » Il donnait des coups à pieds joints dans la porte » (mais ça devient franchement acrobatique !).
Voici une autre référence utile pour les pieds.

Bonjour Dominique,

Oui, ces accords sont exacts.

Les adjectifs de couleurs simples s’accordent normalement avec le nom qu’ils complètent. Donc, bleu et gris sont ici correctement accordés avec le nom couleurs (féminin, pluriel).
En ce qui concerne rose, la raison de l’accord est un peu différente. Les noms utilisés comme adjectifs de couleurs sont normalement invariables. Des maillots orange, des yeux lavande… Mais le mot « rose » est l’un des noms qui font exception dans ce cas ! Il s’accorde donc aussi avec le nom couleurs.

À voir sur le Projet Voltaire.

Bonjour hola 25,

Votre question n’est pas très claire… Si j’ai bien compris vous vous interrogez sur l’emploi de « on » ou de « l’on ».  Les deux s’utilisent à l’oral aussi bien qu’à l’écrit.  Le choix de l’un ou de l’autre se fait surtout « à l’oreille ».
Exemples : « si + on » est gênant à prononcer (hiatus), « qu’on » peut être jugé malsonnant… On préférera alors « si l’on » ou « que l’on ». Mais il y a des situations où « l’on » sonne mal au contraire.
Voici un article très complet sur ce sujet. Et un autre, plus simple.

Bonjour,

J’ajoute au sujet, peut-être pas si complexe que cela, les réflexions souvent de bon sens de ce site.

Bonjour estudiantin,

Voici une autre astuce (?) pour vous aider à distinguer l’adjectif qualificatif attribut (qui s’accorde avec le mot qu’il complète) de l’adverbe  (invariable) qui qualifie l’action.

Quand il s’agit d’un adjectif attribut, le sujet (ou le COD) et l’attribut ne font qu’un :  « les éclairs » et « bons » sont un seul et même élément, tandis que « les fleurs » ne sont pas « bon » (d’ailleurs, on ne dirait pas « les fleurs sentent bonnes »). De même, dans « elle a travaillé dur » « elle » et « dur » ne sont pas une seule et même chose, alors que dans « elle est dure au travail », « elle » et « dure au travail » forment un tout.

Bonjour,
Si vous souhaitez le contraire du mot « ci-dessous », czardas vous en a donné plusieurs en commentaire. Le plus évident étant « ci-dessus ». De même que « sous » et « sur », ou « dessous » et « dessus ».
Ci-dessous désigne quelque chose qui vient après, ci-dessus quelque chose qui a déjà été dit.

Bonjour,

Donc le « sens effacé » se comprend par opposition au « sens fort ».  C’est une notion subjective. Je comprends que « pouvoir » a un sens « fort » dans Qui peut le plus, peut le moins« , par exemple : il s’agit de la capacité d’agir. Et,  il aurait un sens moins « fort », peut-être « effacé », du moins atténué, dans « il se peut que », = c’est possible, peut-être.
Dans ce cadre, le nom « pouvoir » correspond toujours, selon l’auteur,  au sens fort de puissance, capacité… du verbe pouvoir. Il ne serait jamais synonyme de probabilité ou d’éventualité, qui serait dit alors : un sens  « effacé ».

Bonjour,

Le présent de l’indicatif me semble plus adapté et plus simple. « Cette opération pourra être effectuée si le foncier est cédé gratuitement et que votre Municipalité prend en charge les coûts. »

Cependant, le subjonctif, dans ce cas, n’est pas impossible. En fait, le « que »,  quand il prend la place d’un second « si », peut commander un indicatif ou un subjonctif. Si bien que la tournure que vous citez se justifie tout à fait.