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Bonjour,
Comme vous en aviez l’intuition, dans cette phrase, écœuré doit rester au singulier, car « on » ne désigne ici personne en particulier mais tout le monde en général.
En revanche, dans cet autre exemple, vous auriez accordé écœuré, car « on » désigne sans ambiguïté Marie et Jeanne.
Marie et Jeanne m’ont dit : « On est écoeurées ! »
Pour en savoir plus sur le pronom « on », je vous recommande la lecture de cet article.
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Bonjour Estudiantin,
Tu rencontres un problème technique ? Je te suggère d’écrire ici : https://www.question-orthographe.fr/contact/
C’est ainsi que tu as les meilleures chances d’être entendu… qui sait ?- 2607 vues
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Bonjour,
En effet, le dictionnaire de l’Académie ne cite l’expression qu’au singulier : au dire des experts.
Néanmoins, on la trouve de plus en plus au pluriel, comme l’indique le TFLi que je cite ici :
♦ Au(x) dire(s), selon le(s) dire(s) de.
Des batailles de géants se livrent un peu partout à la surface du globe, en Russie, dans le Pacifique. Cologne a terriblement souffert, aux dires de l’Allemagne elle-même. Green, Journal,1942, p. 224.Ce que confirme ce Ngram.
Personnellement, le pluriel ne me choque pas, puisque l’on dit bien : « les dires » de quelqu’un.
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Bonjour,
La seule tournure qui me semble correcte est : « elle a cousu sa robe elle-même ». Ou bien, à la rigueur : « elle s’est cousu une robe »…
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Bonjour,
Jamais s’emploie souvent dans le sens négatif (à aucun moment) de ne… jamais :
Exemple : Je ne bois jamais de vin.
Il signifie « à aucun moment » et la tournure sans le mot « ne » serait fautive : « Je bois jamais de vin », s’entend mais n’est pas correct.
Mais on le rencontre aussi seul, sans que cela soit faux,
Exemple : Je bois beaucoup de jus de fruits, mais jamais d’eau.Il peut aussi avoir un sens positif : « un jour quelconque, une fois ». Il est alors employé seul de manière tout à fait correcte, comme dans votre phrase :
Autre exemple : La plus belle fille qu’il ait jamais vue.- 7230 vues
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Bonsoir jcDeLyon,
Qui est un pronom relatif sujet, qu’ (=que) est ici le pronom relatif COD. C’est pourquoi la seconde proposition me semble la bonne.
Le temps qu’il te reste = Le temps « que il » te reste (=>Il te reste du temps). Dans la tournure impersonnelle, il est sujet du verbe reste et que (= le temps) est COD du verbe.
C’est pourquoi l’on ne peut, à mon avis, remplacer que + il par qui. Vous diriez : c’est le temps que tu dois encore passer à travailler.
Dans la phrase : c‘est le temps qui passe, qui (mis pour le temps) est bien sujet du verbe passer.- 30476 vues
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Bonjour Mia
Primeur est un nom féminin et non pas un adjectif. Il signifie ici : produit de début de saison. Dans l’expression sur laquelle vous vous interrogez, il s’agit d’une apposition (et non pas d’un adjectif invariable 😉 On pourrait dire aussi : melons de primeur. L’accord ne se justifie donc pas. Il faut écrire : melons primeur.
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Bonjour dodhirondelle,
Je vais plutôt partager mes sources, car je suis allée vérifier sur le site du C.N.R.T.L.
Dans la plupart des cas, « interligne » est un mot masculin, notamment en médecine,
En revanche, dans le domaine de l’imprimerie, quand on parle de la lame métallique d’épaisseur variable qui sépare deux lignes de caractères, il est féminin.
Vous direz donc : un interligne coxo-fémoral ou coxofémoral.- 3678 vues
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Bonjour,
Comme vous l’indique czardas, le nom « enfant » peut être masculin ou féminin. Déterminants, adjectifs et participes qui le complètent s’accordent avec lui, en genre (selon le cas) et en nombre.
Dans une école de filles, par exemple, avant un spectacle de classe, on pourra tout à fait dire :
« Toutes les enfants doivent être maquillées avant de monter sur scène. » Puisque le mot « enfants » est ici féminin pluriel.- 4255 vues
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Bonjour,
En effet, l’usage confirme l’usage de « présidente » dans la vie courante (présidence d’association, de région…). Mais, en France, il n’y a jamais eu de femme à la présidence de la République, l’usage est donc muet. Il est très probable que, si une Nathalie Artaud ou une Marine Le Pen était élue bientôt, l’expression « Madame la présidente » l’emporterait dans la presse et dans la signature des décrets (étant donné que le gouvernement lui-même recommande la féminisation) : les arrêtés sont aujourd’hui signés de « la ministre ».
Je ne pense pas que l’on suivra l’avis de l’Académie qui distingue la personne de la fonction et préconise de garder à l’incarnation de la fonction un genre « neutre » marqué, en français, par le masculin. D’ailleurs, l’Académie elle-même a mis de l’eau dans son vin (d’aucuns diront qu’elle a évacué le problème), je la cite : elle a « libéré l’usage », et laisse « rivaliser des formes différentes sans chercher à en proscrire autoritairement aucune, jusqu’à ce que la meilleure l’emporte »…
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