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Bonjour HRICARD,
En effet, Thomas indique :.. » aidé à » reste invariable : Pierre nous a aidé à descendre ce fût à la cave (a aidé à nous).
Néanmoins, il écrit juste avant que la tournure « aider à quelqu’un », fréquente à l’époque classique, a aujourd’hui vieilli et que si l’expression « lui aider » est correcte, « l’aider » se rencontre plus couramment.
D’ailleurs, le C.N.R.T.L signale aussi cette construction comme vieillie et ajoute cette remarque :
« Le verbe aider hésite entre le régime dir. et le régime indir. Certains grammairiens, dont l’Ac., estiment qu’à cette différence de constr. correspond une différence de signif. (aider qqn jouirait d’une plus large ext. et pourrait notamment servir à désigner une aide morale; aider à qqn ne pourrait exprimer qu’une aide matérielle ou phys. de caractère momentané). L’usage ne confirme guère cette distinction. En revanche, il y a lieu de souligner que la constr. aider à qqn, habituelle en a. fr. et fréq. dans la lang. class., est auj. très vieillie. »En conséquence, il est bien normal que les correcteurs ne s’appuient plus sur cette construction qui sonne comme fautive à notre oreille moderne pour appliquer l’accord du participe.
L’analyse d’ANTOINE B est donc juste. D’autant plus que le verbe « aider » est suivi d’un infinitif et que c’est bien le COD « les » qui est le sujet de l’infinitif « sortir ».
Vous écrirez donc :
« Il les a aidés à sortir ».- 37155 vues
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Bonjour,
Inutile de mettre un -e entre parenthèses : cela alourdit inutilement votre texte, d’autant plus que vous serez par la suite obligée d’accorder tous les adjectifs et participes passés avec force parenthèses !
En français, le masculin pluriel ne signifie pas qu’il ne s’agit que d’hommes, mais éventuellement d’hommes et de femmes. En revanche, le -e servirait à indiquer qu’il ne s’agit que de femmes. Un privilège en quelque sorte.- 33871 vues
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Rebonjour,
Pour lever toute ambiguïté sur l’antécédent du pronom « qui », vous pouvez modifier légèrement la phrase : « Pour quelqu’un qui, comme moi, a toujours payé ses dettes et qui s’est toujours demandé comment il allait s’en sortir… »
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Bonjour,
À l’appui de l’explication de PhL, vous pouvez lire l’article de l’Académie à ce sujet.
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Bonjour,
Je sais bien qu’il faut se méfier de son oreille, qui peut jouer des tours (surtout passé un certain âge) , mais n’ayant pas le temps de faire de longues comparaisons entre l’usage des modes après « il est significatif que », je vais de ce pas poser la question à l’Académie.
À la réflexion, il me semble pourtant que la tournure impersonnelle peut induire ce subjonctif… Patientons.
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J’avais vu bien vu cet article du C.N.R.T.L. Mais, dans l’exemple donné, « on n’en possède non plus… », le verbe peut tout aussi bien être au subjonctif !
Il n’empêche, mon oreille refuse résolument l’indicatif, même si l’emploi du subjonctif ne rentre pas dans la bonne case. L’expression « il est significatif » implique-t-elle une certitude ? Ne s’agit-il pas d’un jugement assez subjectif finalement…- 4801 vues
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Bonjour,
En effet, « il est significatif que » admet la construction avec l’un ou l’autre mode, avec une légère nuance de sens. Personnellement, je « n’entends » pas cette nuance et j’écrirais :
Il est significatif que le professeur et ses collègues aient tous privilégié…
La tournure à l’indicatif m’écorche les oreilles.- 4801 vues
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Bonjour,
Je pense qu’il est n’est pas faux d’accorder avec « quelqu’un », « comme moi » étant simplement une comparaison. L’accord avec « moi » risque de compliquer sérieusement la lecture de la suite de la phrase (que vous ne nous indiquez pas).
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Bonjour,
Vous écrirez : « il est cinq heures passées », mais « passé cinq heures ».
Passé, fait partie des participes qui s’accordent quand ils sont placés après le nom ou le pronom qu’ils complètent, mais sont invariables quand il sont placés avant (ayant alors valeur de préposition).
Comme : attendu , entendu , excepté , passé , supposé , vu , y compris , non compris…- 63161 vues
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Bonjour melonpichet,
Vous avez raison, « exploser quelque chose » est tout à fait fautif ! Mais l’expression se répand comme une traînée de poudre dans le langage relâché, avec des sens divers.
L’Académie s’en est émue et a publié ce petit article qui donne des synonymes utiles.
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