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  • Grand maître Demandé le 10 août 2017 dans Conjugaison

    Bonjour Valérie,

    Vous ne dérangez pas du tout.

    Mettez votre phrase au présent : « A peine a-t-il fait  trois pas qu’il se fige » Remplacez  » se fige » par un verbe d’un autre groupe, par exemple : fondre. Vous obtenez :
     « A peine a-t-il fait  trois pas qu’il fond ».  Ce qui signifie que « se fige » est à l’indicatif et non au subjonctif (qui donnerait « qu’il fonde »).

    On peut en conclure que la tournure « à peine… que… » ne se construit pas avec un subjonctif.  Et que les temps employés sont des temps de l’indicatif. « Se figea », ne peut donc être qu’un passé simple de l’indicatif.

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2017 dans Question de langue

    Bonjour,

    En effet, l’expression « dans le plus bref délai » semble avoir été très longtemps prépondérante, mais le singulier est en perte de vitesse, le pluriel a pris le pas ces dernières années et, désormais,  on écrit plus souvent « dans les plus brefs délais ». Quant à la nuance entre les deux, je ne la connais pas. Elles me paraissent toutes deux plutôt impérieuses et j’en atténuerais volontiers le ton avec un « dans les meilleurs délais », si l’expression ne prêtait pas à controverse.

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2017 dans Accords

    Bonjour Maximus,

    Vous vous demandez si le fait de mettre les deux adjectifs au singulier permet d’indiquer qu’il n’y a que deux noms. Je ne le pense pas. L’accord n’est pas fait pour indiquer un nombre précis. Dans l’exemple des civilisations, il n’existe qu’une civilisation de chaque sorte, le doute est impossible. Tandis que dans votre exemple sur les gemmes, la gymnastique serait bien risquée ! Une phrase, pour être claire, doit être comprise sans trop d’efforts. Il faudra préciser d’abord le nombre de gemmes : « …deux joyaux, l’un vert et l’autre bleu. » Que voulez-vous, le français n’est pas une langue concise et la règle sur les doubles couleurs est déjà bien rarement connue et comprise, de grâce, ne la compliquez pas.

    Le problème est le même pour le drapeau espagnol qui a en effet une bande jaune et plusieurs bandes rouges. Écrire, comme vous le proposez, qu’ils sont faits d’étoffes « aux bandes jaune et rouges », pour faire comprendre qu’il n’y a qu’une bande jaune, me semble osé et voué à l’incompréhension. Ne compliquez pas la règle à loisir et écrivez plutôt :
    « ils sont faits d’une bande jaune et de deux bandes rouges ». Les adjectifs cardinaux sont là pour ça !

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2017 dans Général

    Bonjour,

    Certes la tournure sans préposition est admise au Québec mais, si vous n’avez pas l’accent québécois, évitez-la: vous risqueriez d’être repris par un Français de France.

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2017 dans Question de langue

    Bonjour Laurence64
    Il me semble que vous pouvez utiliser le pluriel sans états d’âme.

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  • Grand maître Demandé le 3 août 2017 dans Accords

    Bonjour LeDonk,

    Ah oui, pour cet exemple précis, je peux vous donner mon opinion. Dans le texte de Chateaubriand, il s’agit d’une valeur, disons, « répertoriée » du présent : le présent de narration. Le « décor » est à l’imparfait et l’action elle-même est au présent au lieu du passé simple attendu. C’est un effet de style, certes, mais le présent renforce l’effet de surprise, rapproche l’action du lecteur, le met subitement au cœur du récit. Il le fait mieux encore que le passé simple qu’il remplace.

    Dans votre texte, l’alternance de présent et de passé simple atténue un peu cet effet. Je ne peux pas dire que les temps soient « faux », car le jeu imparfait, passé simple, présent, peut jouer comme un effet de zoom. C’est ce que l’on voit dans la deuxième moitié du paragraphe : « Paul s’avança timidement, l’arme le long de sa jambe. L’air sentait la poudre, la mort. Au sol, la mort. Il vient de tuer son frère. » Une seule phrase me gêne un peu : « Il n’a jamais tiré de sa vie, il a peur. » Ce passé composé/présent est difficile à comprendre, il marque une rupture supplémentaire. Comme ce passage fait partie de l’environnement de l’action, j’essaierais de le garder à l’imparfait : « N’ayant jamais tiré de sa vie, il avait peur. »

    Ce n’est qu’une opinion mais j’espère qu’elle vous est utile.

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  • Grand maître Demandé le 2 août 2017 dans Accords

    Bonjour,

    Je vais avoir beaucoup de mal à exprimer une opinion tranchée et abstraite sur le sujet. Les règles de la concordance des temps sont fort utiles pour permettre à l’auditeur ou au lecteur de se repérer, notamment, dans le temps d’un discours ou d’un récit. Qu’elles soient rigoureuses et intangibles, je ne le crois pas à priori, puisque la langue dépend avant tout de ce que l’on veut dire. Mais il me faudrait quelques exemples pour réfléchir au sujet sérieusement et vous donner un avis utile.

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  • Grand maître Demandé le 2 août 2017 dans Accords

    Bonjour,

    Ici, le pronom « en » représente le mot vacances, mais il est complément d’objet indirect (COI) du verbe profiter (elle a profité « de quoi » ?)  De ce fait, le verbe n’ayant pas de COD, il n’y a aucun accord à envisager, puisque, employé avec avoir, le  participe passé ne s’accorde ni avec le sujet ni avec un quelconque COI.

    Vous écrirez donc : « Elle en a bien profité. »

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  • Grand maître Demandé le 1 août 2017 dans Accords

    Bonjour,

    Je ne connais pas du tout les expressions courte dormeuse ni longue dormeuse.  Je ne les entends pas et je crois bien  ne les avoir jamais lues.

    En revanche en effet, on dit petite, grande (ou grosse) dormeuse, pour dire d’une femme qu’elle peut ou même a besoin de dormir peu ou beaucoup. « Petite », » grosse » ou « grande » sont alors des adjectifs qualificatifs qui s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient.

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  • Grand maître Demandé le 1 août 2017 dans Général

    Bonjour Tiphn,

    Jusque ne s’emploie jamais isolément, mais toujours comme premier élément d’une locution prépositive ou  adverbiale.

    La règle est énoncée ainsi dans le Projet Voltaire :
    « Jusque » garde son « e » et ne s’accompagne pas de « à » :

    – quand le mot qui suit est une préposition commençant par une consonne : « chez », « dans », « vers »…

    -> Je l’ai raccompagné jusque chez lui.

    – quand le mot qui suit est l’adverbe « bien », « fort », « si » ou « très » modifiant un adverbe de temps ou de lieu (« tôt », « tard », « loin », etc.).

    ->Il a travaillé jusque très tard. »

     

    Ici, « fin » n’étant ni une préposition, ni un adverbe, il faut donc dire jusqu’à.

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