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Eh bien, un grand merci à tous deux pour ces réponses très éclairantes, avec des exemples et arguments dont je prends soigneusement note, pour le cas où j’aurais à parler de ce « de » avec quelqu’un qui se poserait la même question.
Merci !
NB : il me semblait avoir vu un jour sur ce forum la mention « résolu », à mettre pour clore une discussion, je ne la vois pas, c’est peut-être au modérateur de la mettre ? Je ne voudrais pas passer pour une ingrate si quelqu’un vient donner une nouvelle réponse, à laquelle je n’apporterais pas de remerciement si je n’en prends pas connaissance.
Je me trompe peut-être de forum 🙂 En tout cas j’ai bien fait de venir ici.
Encore merci !- 3455 vues
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Bonjour,
Il est certain que « il s’en est ensuivi » n’est pas plus laid que « il s’en est envolé » (je parle d’esthétique, pas de la grammaire et donc pas de la valeur de « en » dans l’un ou l’autre de ces exemple), malgré tout, l’usage erroné mais répandu faisant que « il s’en est ensuivi » provoque une certaine gêne, je préfère trouver une autre façon de dire, ce que fort heureusement permet la langue française. Et puis ça fait travailler les méninges de chercher d’autres façons de dire. Pour éviter le « il s’en est ensuivi », quand on pense qu’il va gêner (attention, je ne dis pas : pour ne jamais l’employer !) les possibilités sont assez nombreuses.
C’est un peu la même chose avec le subjonctif après « après que » : on sait très bien qu’il faut dire « après qu’il est venu » et non pas « après qu’il soit venu », mais là encore, la force de l’usage (‘erroné) fait qu’il y a une gêne auditive, et donc à chaque fois que c’est possible je privilégie « après + substantif » (après sa venue),et autres multiples possibilités que là encore la langue permet. Et je réserve le « après que » et son subjonctif (qui ne me choque aucunement) à mes échanges avec des personnes qui savent que l’emploi en est juste.
Ceci pour dire que parfois, on peut tout à fait connaître une règle et aimer l’appliquer, mais trouver mieux, pour telle ou telle raison, de parfois… la contourner (en toute légalité, ou oserai-je le jeu de mot « en toute lingualité »…), ce qui est aussi un excellent et amusant exercice de gymnastique linguistique.
Bien cordialement,
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Bonsoir
Cela dit, on avale son bol de soupe et pas « sa bolée » (ça c’est pour le cidre). On déguste une bonne tasse de thé (a nice cup of !) et pas « une tassée de thé ». Etc. Je ne crois pas que la raison en soit qu’on veuille « aller trop vite », c’est juste le phénomène naturel (et qui porte un nom savant) qui veut qu’on associe contenant et contenu. Il est évident que quand on mange un bol de soupe, on mange le contenu et pas le contenant… En tout cas le commun des mortels 🙂Je suis beaucoup plus perturbée, concernant la fameuse cuillère (ou cuiller) par l’orthographe « cuillerée » (sans accent sur le e central); Je n’ai jamais entendu personne dire « cuilleurée »; j’entends toujours « cuillérée », et je pense que cette façon de dire est induite par le phénomène « morpho linguistique » (hum, juste pour dire « qui coule de source de par notre conditionnement « physiologique » vocal) qui veut que le son è, dès lors qu’il n’est plus mis en avant par l’accent tonique, devient é :: j’interfère (accent tonique sur le è), mais « interférer » (le è n’est plus accentué toniquement, et devient donc é) , j’allège, mais « allégé », il aère, mais « aéré, aérer » », elle gère, mais « géré, gérer ». Donc cuillère, cuillérée…
Et ouf, l’Académie, qui dans sa sagesse valide l’usage répandu plutôt que la norme absolue, admet les deux orthographes.
Bien cordialement
Emsi- 28903 vues
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On comprend que l’anglais soit la langue internationale… 🙂
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Chambaron écrit :
elles se sont rappelé de leurs erreurs (« Se » est COI), mais elles se sont rappelées téléphoniquement (« Se » est COD réciproque).Rhooo !!! Chambaron !!! Se rappeler DE ?… Voilà une atteinte à cette langue française que vous défendez pourtant si bien ! 😉
Vite, vite, cachez ce DE que je ne saurais voir ! Corrigez-nous ça en « Elles se sont souvenu de leurs erreurs » ou en « Elles se sont rappelé leurs erreurs » et ça ira mieux.
Cela dit, se verbe « se rappeler » a ceci d’agaçant qu’on ne peut pas l’utiliser avec toutes les personnes. Ainsi pourra-t-on dire « Je me souviens de vous » mais pas « je me vous rappelle ». Cet emploi très très limité (aux seules troisièmes personnes du singulier et du pluriel) fait que je l’évite le plus possible.
Bien cordialement
Emsi- 108755 vues
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Chambaron écrit :
elles se sont rappelé de leurs erreurs (« Se » est COI), mais elles se sont rappelées téléphoniquement (« Se » est COD réciproque).Rhooo !!! Chambaron !!! Se rappeler DE ?… Voilà une atteinte à cette langue française que vous défendez pourtant si bien ! 😉
Vite, vite, cachez ce DE que je ne saurais voir ! Corrigez-nous ça en « Elles se sont souvenu de leurs erreurs » ou en « Elles se sont rappelé leurs erreurs » et ça ira mieux.
Cela dit, se verbe « se rappeler » a ceci d’agaçant qu’on ne peut pas l’utiliser avec toutes les personnes. Ainsi pourra-t-on dire « Je me souviens de vous » mais pas « je me vous rappelle ».Cet emploi très très limité (aux seules troisièmes personnes du singulier et du pluriel) fait que je l’évite le plus possible.
Bien cordialement
Emsi- 108755 vues
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PS : je suppose que mon doute vient de ce que dans ma phrase, on peut sous-entendre inconsciemment un final qui serait « de faire »
Ils ne pouvaient pas s’offrir les modernisations que la richesse aurait permis de faire »
Et donc je crois que je vais opter pour cette dernière formulation, plus lourde certes, mais « qui sonne mieux ».
Donc cela annule un peu ma question, mais si vous vous sentez de répondre, en ces temps de confinement, pour passer le temps… 🙂- 71768 vues
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Bonjour à tous (tout au moins à tous ceux qui se penchent sur ce fil)
Ceci n’est pas une réponse mais une question complémentaire : je me trouve devant une phase qui, j’en suis sûre à 99,9% est correcte mais qui « phoniquement » me fait bizarre :
« ils n’ont pas pu s’offrir les modernisation que la richesse aurait permises »
Il me semble qu’à l’oreille « aurait permis » sonnerait mieux
Un ami linguiste m’expliquait cet été que fin XIXè (désolée je n’arrive pas à mettre le è en exposant) et début XIXè, beaucoup de participes passés qui posent parfois problème n’en posaient pas (de problème) car on ne faisait pas l’accord, ou bien il était « libre ». Je ne sais si mon cerveau est l’objet d’un atavisme (!) mais voilà, entre « ce qu’il faut faire » selon la norme » et « ce qui sonne agréablement », on est parfois dans le doute.
Doute que j’espère vous lèverez ?
Bien amicalement
Emsi- 71768 vues
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