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🙂
Dans les cas qui m’occupent, j’appelle (erronément, peut-être) « sous-titre » un groupe de mots ou une proposition qui complémente le titre et/ou l’explicite, comme par exemple (dans mon premier post ci-dessus) :
Le doute de Descartes sur la perception : ce que nous voyons, entendons ou sentons est-il vrai ?
L’ensemble forme le titre, qui apparaît donc sur une même ligne.
Autre exemple (cette fois avec un tiret long) :
La situation originelle – le degré zéro du choix de la société idéale
Ce que j’appelle « sous-titre » n’est donc pas une sous-section, ou un sous-chapitre — n’est pas le titre d’une sous-section au sein d’un même chapitre — mais la continuité du titre, introduite par un double point ou par un tiret long.
La table des matières de la série d’ouvrages que je relis se présente de façon très simple, sans numérotation. Les sections principales sont en gras, et les différentes parties composant ces sous-sections sont alignées en retrait, chacune sur une même ligne. La classification est donc visuelle. Il en va de même dans le corps du texte.
On a donc :
Première section
Intitulé
Intitulé
IntituléDeuxième section
Intitulé
Intitulé
IntituléIndex des citations
Et la plupart des intitulés sont de la forme décrite ci-dessus.
Est-ce que ceci vous permet de mieux comprendre et visualiser ce que j’entends par « titre : sous-titre » dans la table des matières (et dans le texte) ?Je continue de trouver étrange la minuscule après le double point dans un titre. Mais je commence à trouver pareillement étrange la majuscule !
Aussi, je repensais à la réponse de Joëlle à la question posée en ouverture de ce post : « Après deux points, on met la majuscule aux noms propres et au début de phrase »
… au début de phrase ? Dans ce cas, pour le premier exemple que je donne ici, on poserait la majuscule :
Le doute de Descartes sur la perception : Ce que nous voyons, entendons ou sentons est-il vrai ?
Si cela est correct, restent les cas où le sous-titre ne présente pas de verbe — par exemple : La situation originelle – le degré zéro du choix de la société idéale — et où la minuscule me semblerait à nouveau étrange si on imagine ces deux intitulés dans une même table des matières :Le doute de Descartes sur la perception : Ce que nous voyons, entendons ou sentons est-il vrai ?
La situation originelle – le degré zéro du choix de la société idéaleOn l’aura compris, je ne suis pas typographe, et j’entends bien que les règles en la matière (sur lesquelles l’accord ne règne pas toujours) ne ressortent pas nécessairement d’une question de clarté visuelle.
Or je rejoins le GDRM : le point final entre un titre et son sous-titre (seul cas où la majuscule est incontestablement de règle pour le sous-titre) « n’est pas idéal étant donné que l’on perd cet élément d’explication (…). Au premier regard, le point peut même suggérer la fin d’une phrase et le début d’une autre : ➨Certains éléments proviennent de la pièce Faust. Une tragédie publiée en 1808 […]. »
(Mais il s’agit là, avec Faust, de la citation du titre d’une œuvre au sein d’une phrase — non de la graphie d’un titre + sous-titre au sein d’un texte et/ou d’une table des matières.)Bref.
In fine, en l’absence de certitude, ou si l’on se donne la liberté d’un désaccord avec la tradition, le principal demeure à mon sens l’application systématique et cohérente du choix posé.Je serai en tout cas ravie de connaître vos choix sur ces questions lorsque vous les aurez traitées dans l’ouvrage que vous corrigerez bientôt.
Belle après-midi à vous et encore merci pour vos retours !- 2322 vues
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Bonjour Valérie,
Un tout grand merci à vous d’être venue à mon secours — et pour votre conseil concernant la création d’un nouveau sujet (je pensais à ce propos que la multiplication de « posts » concernant une même question était découragée).
J’avais, dans mes recherches, rencontré le site que vous indiquez. Craignant que les propositions formulées là ne puissent peut-être pas s’appliquer à d’autres champs, j’avais poursuivi ma quête.
Votre réponse m’aide beaucoup, notamment l’exemple que vous donnez.
J’aurais tendance à étendre à une table des matières la pose d’une majuscule à la première lettre d’un sous-titre (après un double point) qui se rencontre fréquemment dans une bibliographie (et donc à procéder pareillement pour ces intitulés dans le texte).
Mon interrogation demeure, à savoir s’il se trouverait parmi les règles françaises de l’usage du double point une « clause particulière » consacrée au cas du titre + sous-titre.
Comme mentionné sur le site renseigné, « les guides de rédaction sont avares de précisions au sujet de l’utilisation de la majuscule ou de la minuscule pour le premier mot d’un sous-titre dans une langue autre que l’anglais. »La simplicité voudrait que si pareille clause ne se rencontre pas, c’est bien qu’elle n’existe tout bonnement pas.
Et pourtant, je ne suis de toute évidence pas la seule à trouver naturel et « logique de commencer un sous-titre avec une majuscule étant donné qu’il s’agit d’un autre titre. »Je vais continuer d’apprécier la chose de mon mieux et tiendrai en cela bien compte de votre retour nuancé.
Très belle fin de journée à vous et encore merci !
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… personne ?
J’avais bien tenté de trouver réponse à ma question avant de la poser ici.
Je n’ai pas non plus trouvé résolution dans l’ouvrage d’orthotypographie de Jean-Pierre Lacroux.
J’en appelle donc encore une fois aux « Grands maîtres » ainsi qu’aux relecteurs-correcteurs chevronnés qui parcourent ce site et y partagent leurs connaissances et délibérations…
Merci d’avance pour vos retours avisés.
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Bonjour,
La majuscule après le double point peut-elle se justifier dans un titre ?
Cette question me chipote. Les règles minuscule/majuscule après le double point en français sont assez claires, et simples ; cependant quelque chose de scolaire me reste qui dit : les intitulés de chapitres ou de sections — titres, sous-titres et « sous-membres » syntaxiques d’un titre — s’écrivent toujours avec majuscule sur la première lettre.
En gros : titres = majuscules.
Si un titre comporte un sous-titre (à valeur d’explicitation ou d’apposition), lequel est précédé de deux points, pourquoi ce sous-titre ne porterait-il pas la majuscule ?
Exemples :
– L’élément central du totalitarisme : La mise au pas par la terreur
– Le doute de Descartes sur la perception : Ce que nous voyons, entendons ou sentons est-il vrai ?
Dans le corps même du texte, on ne mettrait certes pas de majuscule à « la » (mise au pas) ou à « ce » (que).Est-il pour autant fautif de le faire dans un titre (et dans une table des matières), et si oui, pourquoi / en quoi ?
Il est visuellement inconfortable pour moi que, dans un titre, la proposition ou les éléments introduits par un double point ne portent pas de majuscule. J’écrirais donc, « Les classes inclusives : Comment ? Pourquoi ? »
Ce sentiment rencontre-t-il une justification auprès des connaisseurs de la langue française, ou est-il le produit de mes propres élucubrations (influencées, peut-être, par l’usage que fait l’anglais des majuscules) ? Y a-t-il quelque chose dans le « statut » d’un titre/intitulé entraînant de façon naturelle l’emploi de la majuscule après un double point ?
Dernière question : si décidément la majuscule ne se justifie en rien plus dans un titre que dans le corps d’un texte, l’emploi du tiret long en lieu et place du double point serait-il une solution valable pour maintenir les majuscules ?Exemples :
– L’élément central du totalitarisme — La mise au pas par la terreur
– Le doute de Descartes sur la perception — Ce que nous voyons, entendons ou sentons est-il vrai ?
Un tout tout grand merci à qui voudra bien prendre le temps de m’éclairer 🙂- 2322 vues
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