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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Général

    Pour savoir, toujours aller aux sources.

    Je vais sur le Wiktionnaire : « Global : qui s’applique en bloc à l’ensemble d’un certain nombre de choses matérielles ou morales. »
    Une superficie n’étant pas un ensemble de choses, j’écrirais donc « totale ».

    Le CNRTL me dit la même chose : « Qui est considéré en bloc, dans sa totalité, qui s’applique à un ensemble sans considérer le détail. »

    La Banque de dépannage linguistique (BDL) ne dit rien de plus, sinon de m’alerter sur le risque d’utiliser global à la place de mondial – ce qui est hors sujet, ici.

    Totalement convaincu ?

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Général

    Joëlle a renvoyé vers une source autorisée.
    Ce qui m’a appris quelque chose.

    Que dire de plus ?

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Général

    Bonjour.
    Votre question est plus délicate que je ne le pensais d’abord.
    (Je dois dire que je me suis laissé happer par le titre chargé d’une double faute dans « le groupes d’homme » :  groupes après le, et  singularité de groupes constitués d’un seul homme.)

    Ensuite, je me suis dit : « J’applique la règle des pluriels des noms collectifs. »
    Pour mémoire, le Wiktionnaire nous dit : « Les noms collectifs sont des noms au singulier. Ils sont suivis habituellement d’un complément de nom au pluriel (une foule de pèlerins) et le verbe est alors :
    – soit au singulier : « une foule de pèlerins se massait sur le parvis » ;
    – soit au pluriel : « une foule de pèlerins se massaient sur le parvis* »C’est vous qui décidez sur qui vous mettez l’accent : le groupe ou les pèlerins.

    Mais le Wiktionnaire est incomplet, et oublie le cas particulier où le nom collectif est précédé d’un article défini (le, la, les). Dans ce cas, le verbe s’accorde toujours avec le nom collectif.
    Dans votre cas, vous ne pourriez avoir que « le groupe d’hommes qui le harcèle « .

    Mais (bis), votre cas est plus délicat. J’ai en effet « groupe d’hommes » d’un côté, et « qui le harcèle » en proposition relative. À qui réfère le « qui » : au groupe ou aux hommes ?

    Réponse : ce ne peut être « les hommes », car on écrirait « le groupe des hommes qui le harcèlent ».
    Donc on revient à votre expression, la seule correcte : « le groupe d’hommes qui le harcèle… »

    Ah, vous m’avez fait plancher…

    *[Remplacez pèlerins par kinés et ça devient ambigu.]

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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2018 dans Question de langue

    Je reprends cette vieille citation :

    • Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)

    Un néologisme (un nouveau mot) fait partie des moyens d’enrichir la langue (hormis eux qui sont laids comme prioriser – mais qui finira par s’imposer, ou à la fois laids et inutiles comme solutionner). Donc, ce serait un  argument.
    Mais comme le fait remarquer Christian F, se reconcentrer  est dans le Petit Robert. Alors, si on a la caution…

    Cela étant, on voit mal le Petit Robert méjuger de l’emploi du préfixe re-.
    Je ne suis pas allé vérifier si repédaler, rempiler, remouliner… étaient valides, mais les correcteurs de Voltaire et de Word tiquent sur repédaler et remouliner. Je comprends donc que je devrais pédaler à nouveau, mais pas repédaler. Mais le Wiktionnaire  le reconnaît.

    Alors ?

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2018 dans Conjugaison

    « Les fautes d’aujourd’hui sont les règles de demain » explique le linguiste Henri Frei dans La grammaire des fautes (1929).
    La question est : « Quand commence demain ?  » [Ne répondez pas, c’est une boutade.]

    Aussi suis-je curieux : quelles sont les sources indiquant que le présent comme futur proche est à réserver au langage oral ?
    Je reconnais que la phrase « Demain, ils attaqueront le palais » sonne mieux que « Demain, ils attaquent le palais ».
    Donc, avantage au futur.

    Autre argument pour le futur. Prenons la phrase au présent : « Dans deux mois, c’est définitif, Peugeot clôt 150 ans d’histoire industrielle. »
    Est-ce moins correct que « Dans deux mois, c’est définitif, Peugeot clora 150 ans d’histoire industrielle. » ?
    Oui, sans doute : c’est 20 minutes contre le Monde.
    Mais n’est-ce pas plutôt un débat langage courant contre langage soutenu, plutôt que langage oral / écrit ou incorrect / correct ?

    Mais, à la défense du présent, l’interrogation « Quand commence demain ? » est plus incisive que  « Quand commencera demain ? » qui nous renvoie effectivement à un futur pas proche du tout.
    Il y a donc des fois où le présent s’impose pour le futur proche.

    Conclusion : je réfléchirai avant d’utiliser le présent. Mais je ne le rejette pas.
    Et pour revenir au début de l’article,  « Elle est à la retraite en juillet. » relève effectivement plus  de l’oral.

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  • Grand maître Demandé le 5 avril 2018 dans Question de langue

    Vous avez raison,  vous pouvez écrire : « Ce vieux marin sur le retour, Paul, dort. »
    En effet, la phrase de base est : « Ce vieux marin sur le retour dort ». Vous ajoutez une apposition : « , Paul »

    Mais vous pouvez partir de la phrase de base : « Paul dort » et ajouter l’apposition  « Vieux marin sur le retour, « .
    Tout est de savoir qui est le sujet, qui est l’apposition.

    Les exemples du BTB sont justes. Mais non contradictoires avec ce que je dis.
    J’espère que ça vous devient clair.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Question de langue

    « Je vous avoue que je suis un peu perdu sur l’apposition, finalement. »
    Je vois, je vois.
    L’apposition, c’est tout ce qu’on ajoute à un nom pour en dire plus, pour le commenter…

    Prenons une phrase de base, avec un sujet, un verbe : « Paul dort. »
    J’appose ce que je veux à Paul.

    • Apposition après le nom, donc entre sujet et verbe => deux virgules encadrantes (comme des parenthèses):
    « Paul, ce feignant, dort. »
    « Paul, que je n’ai pas vu depuis son retour, dort. »

    • Apposition avant le nom = une virgule pour la séparer du nom :
    « Vieux marin sur le retour, Paul dort. »
    « Responsable de mes insomnies, Paul dort. »

    Sur un nom COD, l’apposition est forcément après : Paul mange une pomme, une Pink Lady.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Question de langue

    Pour appuyer ma démonstration sur vos exemples, comparez :

    • Le directeur du personnel, Alfred Lapierre, vient de démissionner. (2 virgules)
    • Directeur du personnel, Alfred Lapierre vient de démissionner. (1 virgule)
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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Question de langue

    Je maintiens qu’il n’y besoin que d’une virgule, avant Rosebud*.
    Car l’apposition n’est pas Rosebud, mais le groupe « Secret sentimental […] à neige ».

    Pour mémoire, une apposition « […]  peut être placée avant comme après le nom lui-même. »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Apposition

    *(Ou rosebud, selon qu’on parle du mot anglais, du titre d’un livre… ; là, je n’ai pas le contexte).

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2018 dans Question de langue

    Juliano 3169, vous posez une autre question, celle de la respiration : où placer les virgules ?

    – La voile du bateau est hissée pour un voyage fantastique dans ce monde parallèle où l’enquête se synchronise avec la triste réalité.
    Avant dans ; mais ça me gêne de séparer voyage de son complément monde. Donc, pas de virgule.
    – Cadenasser les tracas d’une terne existence et ouvrir la serrure d’une porte sur un monde onirique où les couleurs de la vie s’harmonisent.
    Éventuellement avant et ouvrir.

    En fait, les deux phrases sont assez courtes pour se passer de virgules. Plus longues, il aurait fallu les réécrire.

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