Bonjour,

« La mention » n’est pas le COD de figuré, à première vue il n’y a aucune raison d’accorder.

Il serait toutefois utile de connaitre le contenu des crochets car, même si c’est un peu tordu avec « la mention », le verbe figurer peut être transitif et admettre un COD. Par exemple, il faudrait accorder dans un début de phrase du style « La mention, que l’ingénieur semble y avoir figurée, […]. Ici, « la mention » est COD, placé avant le verbe, on accorde.

Bonjour,

Je suis d’accord avec Tara pour la question 6, et avec Joëlle pour le reste, à l’exception de la question 2 « Il faut que l’Europe (en)lève son genou du cou de la France » :
– d’une part, pour répondre à votre question, je pense que « enlève son genou » est plus adapté que « lève son genou », si elle ne fait que « lever », la menace reste présente.
– d’autre part, une image n’a pas forcément vocation à être précise, elle peut être là pour introduire lesdites précisions, inciter le lecteur à poursuivre, grâce à son caractère percutant. Comme vous ne soumettez que des bouts de phrases, on ne peut pas savoir d’emblée si cette image à un intérêt, si elle est adaptée à votre propos.
– enfin, c’est la terminaison phonétique identique de « genou » et « cou » qui me gêne dans votre phrase, beaucoup plus que l’image, qui est parlante, et a un intérêt si vous développez par la suite.

Bonjour,

J’aurais également accordé dans les deux phrases, mais pas pour la même raison. Il me semble que le verbe à la forme pronominale n’a pas le même sens :
– Contenter quelqu’un = le satisfaire pleinement.
– Se contenter de quelque chose= S’en satisfaire, mais à défaut de mieux.

J’espère ne pas dire une grosse ânerie, mais dans le cas des verbes pronominaux dits autonomes, on accorde avec le sujet. Et ce serait la raison pour laquelle, selon moi, les COI « en » et « matelas » n’entrent pas en ligne de compte.

Ou « Yllis et Dewelis, ces femmes que le doute semblait avoir étreintes ».

On accorde, la grammaire l’emporte sur l’inconfort oral, mais je suis comme vous, chaque fois ou presque, après « semblait avoir », le doute m’assaille 😀

Bonjour,

Vouliez-vous faire un raccourci du type : vous nous inondez de vos lacunes grammaticales / telles des fleurs trop arrosées, nous en devenons tout flétris ? Habituellement, j’aime les raccourcis, ils m’amusent, dès lors que je les comprends immédiatement. Là, j’avoue que j’ai dû chercher pour tenter de comprendre le choix du verbe flétrir, et je me dis qu’en plus, je suis peut-être complètement à côté de la plaque. Bref, non, pour moi ça ne fonctionne pas.

Le mot « perle » (familier) peut signifier « erreur, bourde, maladresse grossière ». En ce sens, « littéralement, il enfile des perles » = chez lui, les bourdes se succèdent. Je trouve que cette utilisation très personnelle de la locution verbale « enfiler des perles », en faisant glisser son sens vers l’accumulation d’erreurs, est plutôt amusante.

Bonjour,
Pour un simple intitulé de recette, la répétition du « au » me paraît un peu « lourde ».
Je ne laisserais que le premier, au singulier si vous commencez par le jambon ou le fromage, au pluriel si vous commencez par les lamelles de concombre.

Bonsoir,

Tout à fait d’accord avec Ouatitm, « m » est COI et en aucun cas vous ne devez accorder, qu’il y ait ou non un infinitif derrière.

Juste pour compléter et répondre à votre question sur le verbe à l’infinitif qui suit. La question pourrait se poser dans l’exemple suivant :
– Cette pause, que les médecins m’ont recommandée, ne durera que quelques jours –> Cette pause est COD de recommander, et placé avant le verbe. On accorde.
– Cette pause, que les médecins m’ont recommandé de faire, ne durera que quelques jours –> Cette pause n’est plus directement COD, c’est le verbe faire qui joue le rôle de complément, et dans ce cas, on n’accorde pas.

Bonjour,

Je ne sais pas si ça peut vous aider, mais je tente :

– Repérez d’abord le verbe – Ici, c’est « blesser » qui vous intéresse.
– Ensuite, posez-vous la question, qui, ou qu’est-ce qui, verbe – Ici, qu’est-ce qui blesse ? La réponse vous donne le sujet. L’arme blesse, l’arme est le sujet.
– Enfin, le sujet blesse qui ou quoi ? La réponse vous donne le COD. Elle blesse Marc, Marc est le COD du verbe blesser.

Si vous posez les mêmes questions avec les verbes chuter et lâcher dans la même phrase, vous n’obtiendrez pas du tout les mêmes réponses : par exemple, l’arme est ici le COD du verbe lâcher. De ce fait, vous auriez dû accorder sous cette forme : « l’arme qu’elle a lâchée ». Qui a lâché ? Elle – Elle est le sujet – Elle a lâché quoi ? L’arme. L’.arme est COD.

Bonjour,

J’avoue éprouver parfois la même difficulté avec tout(e) autre, et utiliser la même astuce que vous : supprimer le « tout » et voir si la phrase reste bien construite et garde le même sens. Il me semble qu’on peut supprimer « tout » dans votre phrase, mais que cela oblige à mettre « autre substance » au pluriel (Pour les métaux lourds, les bactéries pathogènes et autres substances présentant un risque pour la sécurité spécifiée dans les normes légales définies pour le produit […]).

Quand le doute persiste, et c’était le cas pour moi dans votre phrase, je remplace « tout(e) autre » par « n’importe quel(le) autre ». Je pense que j’utiliserai dorénavant cette « astuce » (indiquée dans Projet Voltaire) en premier, car il semble qu’elle fonctionne à tous les coups. On peut remplacer, et la phrase garde son sens et sa cohérence : on accorde.

Bonjour,

Concernant votre hésitation entre « ses » et « leurs », je vous renvoie à ses ou leurs – Question Orthographe (question-orthographe.fr) :
1─ Un seul possesseur, un seul objet possédé –> Pierre conduit sa voiture – Pierre montre son passeport.

2 ─ Un seul possesseur, plusieurs objets possédés –> Pierre range ses affaires

3─ Plusieurs possesseurs, un seul objet possédé –> Les Français aiment leur pays.

4─ Plusieurs possesseurs, plusieurs objets possédés –> 57% des Français estiment que la pomme de terre est un de leurs trois légumes préférés. « Ce sont les JO les plus importants depuis LEURS débuts » (les JO pluriel – Les débuts pluriel).

A noter que, comme le souligne Cathy Lévy, si vous aviez parlé des débuts d’un athlète par exemple, vous seriez dans le cadre d’un seul possédant (l’athlète) et plusieurs possédés (les débuts). Il s’agirait donc du cas 2 : ses débuts.
Et si vous aviez mis « début » au singulier, cas 3, depuis leur début, depuis leur commencement.