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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2019 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Très généralement─ sans risque majeur d’erreur─ on peut conjecturer que le maintien de l’indicatif dans la phrase sous modalité interrogative tient au fait que la vérité
    de la complétive continue d’être garantie par le sujet d’énonciation lorsqu’il est dissocié du sujet d’énoncé.

    Reprenons les phrases que vous proposez:

    « Comment expliquer que cet homme boit autant ? » (1)
    « Comment expliquer que cet homme boive autant ? » (2)

    De fait à la différence de (1) , (2) donne à penser que le sujet d’énonciation (en l’occurrence l’infinitif expliquer) ne garantit pas la vérité de «il boit autant» ce qui ne laisserait pas d’être fâcheux.

    Écrivez:

    « Comment expliquer que cet homme boit autant ? »

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2019 dans Général

    Bonjour,

    L’orthographe de ce mot est bectaresse, qui est un terme argotique dont la signification est manger au sens propre comme au sens figuré.
    On aimerait bectaresse à sa faim.,
    Ça te dirait pas de boire une mousse et bectaresse une pizza ?
    Les déboires de l’OM : Lille est devant nous, Toulouse et Montpellier aussi … et on se déplace  à Lyon qui va nous bectaresse .

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2019 dans Accords

    Bonjour,

    La réponse est dans la question que vous vous posez : Est-ce que c’est le « nous » de « nous, président, sommes résolu … »  qui est un nous de majesté. Mais Nous peut aussi être employé par une personne en parlant d’elle-même, dans la préface d’un livre par exemple ; dans ce cas, il s’agit du nous de modestie. Lorsque le pronom nous désigne une seule personne, l’adjectif ou le participe qui s’y rapporte se met au singulier.

    C’est le cas de la phrase que vous proposez puisqu’il s’agit d’un travail personnel.

    Écrivez :
    Dans ce travail individuel de fin d’études, nous nous sommes penché sur ladite solution novatrice.

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  • Bonjour,

    L’expression se donner, se passer le mot signifie : s’entendre, se mettre d’accord pour faire quelque chose.

    Analysons la phrase.  Ils ont passé quoi ? le mot, C.O.D. placé après le participe passé du verbe passer, qui  est donc invariable. À qui ? à se, C.O.I. mis pour le pronom personnel ils.   En d’autres termes, ils se sont  passé le mot doit s’analyser comme ils ont passé  le mot à eux-mêmes.

    Écrivez :

    « Je n’en crois pas mes oreilles. Ils se sont tous passé le mot ou quoi ? »

     

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2019 dans Général

    Bonjour,

    Les deux noms appât et appas n’ont pas le même sens.

    Appât dont le pluriel est appâts désigne tout ce qui attire,tout ce qui incite à une action ou tout ce qui provoque chez une personne ou un animal un attrait.

    Je crois que j’ai cédé à l’appât du gain en prenant ce poste.
    Ces vers de terre seront de parfaits appâts pour la pêche.
    Malheureusement aucun poisson n’a mordu à l’appât.

    Appas ce nom est toujours employé au pluriel et désigne en particulier les beautés qui chez une femme excitent le désir.

    Les appas de  cette femme au décolleté provocant flattent le coeur et les sens.
    J’avoue avec franchise que je commence à perdre mes appas dit la douairière.
    Cette ardeur que j’ai pour ses appas, Bérénice en mon sein l’a jadis allumée. [Racine, Bérénice]

    Remarque : (Littré)

    Appas est le pluriel de appât. L’ancienne orthographe était appast ; au pluriel, appasts ou appas.

    La faute a été de faire de ce mot unique deux mots différents. De là toute sorte d’irrégularités qu’on trouve dans les auteurs ; d’abord la plus forte de toutes, qui est appas au singulier.

    « Qui dort en sûreté sur un pareil appas, Et le plaint, ce galant, des soins qu’il ne prend pas. » [Molière, L’école des femmes]

    Puis appas dit pour appâts ; mais ceci n’est qu’une affaire d’orthographe.

    Enfin l’emploi de appas pour exprimer les attraits qu’un homme peut avoir. Le seul remède aujourd’hui à apporter à la confusion serait d’assigner à appas, substantif pluriel, le sens spécial de beautés qui attirent ; puis, cela fait, de ne voir aucune différence entre appas et appâts, au pluriel, pour signifier ce qui amorce, ce qui charme, ce qui attire ;
    fusion qui, ne faisant que rétablir la réalité du fait, aurait l’avantage d’ôter l’apparence d’irrégularité au cas où nos bons auteurs ont dit appas ce que nous disons aujourd’hui appâts.

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  • Grand maître Demandé le 20 avril 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Dans cette phrase, le sujet est la majorité. En effet, toutes les lettres de l’alphabet ne s’écrivent pas en partant d’un même point. Cependant on écrit  la majorité des lettres en commençant sur la même ligne.

    En écriture cursive voici les 17 lettres dont la graphie commence sur la même ligne.
    e , i , u , c , r ,  s
    b , h , k , l , d , t
    f , j , p , q , z

    Écrivez:
    C’est de cette ligne que part et arrive la majorité des lettres de l’alphabet. (17 lettres sur 26)

    Cette réponse a été acceptée par Sophie Marty Liebmann. le 21 avril 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2019 dans Question de langue

    Bonjour Tony

    Je connaissais ce verbe depuis l’enfance. Mais il n’était employé qu’à l’infinitif par ma grand-mère qui avait beaucoup de mal à ravoir le fond de sa marmite quand elle avait fait un peu trop cuire ce qu’elle avait préparé. J’ajouterai aussi que la majorité des ouvrages de référence que j’ai consultés limitent l’emploi de ce verbe à l’infinitif.

    Si l’initiative de signaler  l’existence de ce verbe à ceux qui n’en avaient pas connaissance m’a paru de bon aloi, je ne vous ferai pas de compliment sur l’énoncé de votre question :  «Le très magnifique verbe ravoir».
    En effet, on emploie le « su­perlatif absolu » pour désigner des expressions contenant un adverbe intensif qui renforce un ad­jec­tif.
    Cela signifie que le « superlatif absolu » se construit avec un adjectif,  précédé par exemple des ad­ver­bes trèsextrêmement.

    Ce problème est extrêmement compliqué.
    J’ai vu ce film, il est très beau.

    On ne forme en général pas de superlatif absolu avec des adjectifs qui  expriment déjà  des superlatifs. Il s’agit par exemple de :

    Admirable, délicieux, essentiel, excellent, extraordinaire, horrible, magnifique, merveilleux, superbe, sublime,  etc.
    Évitez donc de placer un adverbe d’intensité  devant ces adjectifs :

    N’écrivez pas :

    C’est très merveilleux…
    ou
    C’est extrêmement superbe…
    Et
    Le très magnifique…

    Très cordialement.

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2019 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Il faut savoir distinguer le pronom personnel de l’article défini.

    ► Ferme la porte ─  la article défini ; porte substantif.
    ► Cette robe elle la porte souvent ─  la pronom personnel ; porte verbe.

    Ce sont les théories qui les portent »

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Un parc de stationnement est un lieu spécialement aménagé pour le garage des automobiles. On distingue les parkings en surface, les parkings souterrains ou fermés, les parkings aériens à étages.

    Par exemple diriez-vous, s’il s’agit d’un parking souterrain, des places de parking souterraines ?
    Ce ne sont pas les places qui sont souterraines, mais le parking qui est souterrain.

    Il serait préférable d’écrire :

    Il y a encore des places libres dans ce parking souterrain.
    Il n’ y a plus de places dans ce parking aérien.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Je pense que vous devriez écrire :

    La communauté universitaire de Concordia a reçu lundi  un cours de sécurité informatique, que l’université avait programmé.

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