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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Certainement pas ées.

    Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le C.O.D. si ce dernier est placé avant lui.

    Ici le C.O.D. est « m’ »

    • Si  «m’» est masculin alors on écrit : spécialisé.
    • Si «m’»  est féminin alors on écrit : spécialisée

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Cela est évident : ce sont les habits du défunt qui sont trop grands.

    « Meursault, contre-enquête», oeuvre-palimpseste de l’Étranger de Camus.

    Dans un autre contexte en parlant de robes ou de jupes on écrirait :

    « Elle me fit porter dès que je fus rétablie , et même si elles m’étaient trop grandes, les  robes de la  défunte.  »

    Cette réponse a été acceptée par karine Aubry. le 27 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Bonjour,

    Le verbe grimper est intransitif. Cependant il peut être employé transitivement lorsqu’il a le sens de monter jusqu’à un lieu élevé.

    Grimper une côte, grimper un escalier.

    Vous pouvez aussi écrire :

    Claude et Luc grimpèrent jusqu’à la fenêtre du grenier par une échelle.

     À noter que l’expression  « Monter / grimper à l’échelle » signifie se laisser prendre à une plaisanterie ou se mettre en colère pour peu de choses.

    Il vous a fait grimper à l’échelle.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Bonjour,

    Vous pouvez aussi écrire :

    « Ce soir,  des hommes aux cheveux gris, le ventre plein, viendront faire une petite promenade dans les rues de la vieille ville ».

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2019 dans Question de langue

    Bonjour,

    Vous pouvez aussi écrire :

    Elle a des obligations, et refuse d’y faire face.

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2019 dans Question de langue

    Bonjour,

    Cette phrase signifie qu’il parviendront à leurs fins seulement le jour de l’ouverture.
    Je pense que ce n’est pas cela que vous voulez exprimer.

    Écrivez plutôt:

    « Avec leur matériel moyenâgeux, ils n’avaient que peu chance de parvenir à leurs fins avant le  jour de l’ouverture. »

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  • Grand maître Demandé le 24 juillet 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Cette question avait déjà été posée.

    Puisque l’on est sur ce site, autant y chercher des références. 

    Placé devant un nom ou un adjectif, « demi » est invariable :

    une demi-heure, des demi-frères, des petits pois demi-fins.

    Placé derrière un nom, « demi » peut prendre la marque du féminin, mais jamais celle du pluriel :

    deux heures et demie, trois mois et demi

    N.B. La locution « à demi », qu’on trouve dans « à demi-mot » ou « à demi nu », est invariable mais n’est pas suivie d’un trait d’union devant un adjectif.

    Écrivez donc :

    À demi ouvert(s) (sans trait d’union).

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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Brandebourg : ornement de broderie ou de galon entourant les boutonnières d’un vêtement ou servant de boutonnières.
    Un dolman à brandebourgs

    « Une veste en velours à revers et à brandebourgs »

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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Ils se rendirent compte que cette affaire avait pris une ampleur (insoupçonnée).

    affaire : sujet de avait pris
    ampleur : C.O.D.

    Ils se rendirent compte de l’ampleur qu’ avait prise cette affaire.

    Cette affaire avait pris QUOI ? qu’ dont l’antécédent est ampleur (C.O.D.) ─ Le C.O.D. placé avant le participe passé conditionne l’accord. 

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  • Grand maître Demandé le 22 juillet 2019 dans Général

    Bonjour,

    Ne doutez plus.
    Le préfixe « multi » est soudé au mot suivant qui s’écrit au singulier.

    ►  La règle énoncée par Hanse et Blampain dans leur Dictionnaire des difficultés du français est pourtant sans équivoque : « Dans les composés de multi, le 2e élément, soudé au premier, s’écrit sans « s » au singulier et varie au pluriel : une assurance multirisque, des assurances multirisques ».

    Écrivez donc : multiécran.

    À lire cet édifiant billet

    À la fortune du mot.
    Bruno Dewaele.

    L’orthographe multirisque des mots en « multi- » : mode d’emploi…

    B9710161422Z.1_20161107075813_000+G8L7UGRPA.3-0.jpgOn ne remerciera jamais assez le Vendée Globe de n’accueillir, pour l’heure, que des monocoques : qu’un jour un multicoque vienne se joindre à la fête, et ce sera au tour de l’orthographe d’être exposée à tous les naufrages…

    Commençons par rappeler à ceux qui abusent du trait d’union que ce dernier est, en l’espèce, presque toujours hors la loi : il ne se justifie que dans le cas, très rare, où deux « i » viendraient à se succéder. La Banque de dépannage linguistique du Québec nous parle ainsi d’un multi-instrumentiste que s’empressent d’oublier Larousse et Robert. Hormis cette exception qui confirme la règle, le mot commençant par multi est toujours d’un seul tenant !

    Mais il y a plus coriace, à savoir cette tendance du commun à gratifier, dès le singulier, le second élément du mot de la marque du pluriel, sous prétexte que le préfixe multi-(« beaucoup », en latin) suppose une pluralité d’éléments. La règle énoncée par Hanse et Blampain dans leur Dictionnaire des difficultés du français est pourtant sans équivoque : « Dans les composés de multi, le 2e élément, soudé au premier, s’écrit sans « s » au singulier et varie au pluriel : une assurance multirisque, des assurances multirisques ». Ce n’est pas ce qu’écrivait Jean Girodet dans son Dictionnaire des pièges et difficultés de la langue française – c’est même le contraire ! –, mais c’est à cette logique, influencée par le zèle simplificateur qui préside aux « rectifications » de la nouvelle orthographe, que se sont visiblement ralliés nos dictionnaires : on y trouve, outre ledit multicoque, le revêtement multicouche, le message multimédia et l’ordinateur multitâche.

    Reste à savoir pourquoi, dans cet océan de certitudes, subsistent quelques triangles des Bermudes. Pour multinorme, Robert distingue entre l’adjectif (invariable) et le nom (variable). De même pour multistandard, sans que l’on en saisisse davantage la raison. Quant à Larousse, il va plus loin dans l’arbitraire, en tolérant dès le singulier multifonctionsmultipointsmultisalleset en ne laissant pas d’autre choix que l’invariabilité pour multijoueur, ainsi que pour multisoupapes et multistades ! 

    Au vrai, se trouvera-t-il un seul lecteur pour s’en étonner ? Chacun sait bien, et depuis longtemps, que nos lexicographes sont, en matière d’inconséquence, de dangereux… multirécidivistes !

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