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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2024 dans Général

    Il n’est effectivement pas possible de reprendre par un pronom personnel un pronom indéfini désignant l’absence de qui que ce soit : Personne ne peut-il répondre ? Pourquoi personne n’est-il parti ? Aucun n’est-il venu ?
    Il est normal et logique qu’on ait une certaine difficulté à faire de « personne » ou « aucun » le sujet d’une proposition interrogative quand la question porte sur l’existence de ce sujet (si personne n’est venu, que représente le sujet de la phrase, et ce sujet peut-il être repris par un pronom personnel ?).
    Si vous avez la latitude de modifier la phrase, je vous suggère d’exprimer clairement que la question ne porte pas sur le verbe, mais qu’elle porte sur l’existence d’une telle personne en fonction de sujet. Ainsi donc, si « aucune n’arrive à votre niveau » est mis pour dire « il n’y en a aucune (pas une seule) qui arrive à votre niveau », la question correspondante sera : pourquoi n’y en a-t-il aucune qui arrive à votre niveau ?.

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2024 dans Accords

    Il n’est pas question de mettre les adjectifs au pluriel pour parler de la variété rouge et de la variété noire.
    Si vous écrivez les variétés rouge et noire, cela s’appellera un accord distributif, comme dans les cérémonies civile et militaire.
    Cette façon de ne pas répéter le nom est souvent très artificielle ou incorrecte : mes petit et grand frères pour mon petit frère et mon grand frère ; les verres sale et propre pour le verre sale et le verre propre
    Pour désigner deux fruits (les prunes noire et rouge pour la prune noire et la prune rouge), cette construction est totalement inadaptée.
    Pour catégoriser et nommer deux variétés (les variétés A et B, les variétés rouge et noire), ça semble possible. Si pour vous, à haute voix, c’est clair, alors vous pouvez l’écrire, avec les deux adjectifs obligatoirement au singulier.

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2024 dans Conjugaison

    Vous vous doutez probablement que votre phrase appliquant la concordance des temps n’est pas fautive. Votre question porte donc probablement sur l’autre phrase, et sur le niveau de tolérance qu’il y a à ne pas appliquer la concordance des temps au subjonctif. Cette tolérance est totale, et c’est même pratiquement la norme actuelle que d’utiliser le subjonctif présent en lieu et place du subjonctif imparfait. Aucune des deux phrases n’est donc fautive.
    Et contrairement à ce qu’on lit dans la réponse précédente :
    * La stricte application de la concordance des temps ne souligne aucune concomitance :
    — Il exigea que je vinsse le lendemain.
    * L’absence de concordance des temps n’a aucun caractère intemporel :
    — Il exigea que je vienne le 13 mai 1896.
    Ne vous encombrez pas l’esprit avec cela.

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  • Grand maître Demandé le 8 septembre 2024 dans Conjugaison

    « Ce fut », dans le sens « il y eut », se conjugue selon ce qui suit (comme en anglais : there was ; there were).
    Le pronom « ce » n’a pas d’antécédent et n’est pas sujet. C’est bien le sujet qui se trouve derrière le verbe « être » exprimant l’existence.
    Puis, ce furent des mots sans suite, des mots désordonnés et capricants… Je ne l’écoutai plus, car il était complètement ivre… — Octave Mirbeau

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  • Grand maître Demandé le 8 septembre 2024 dans Conjugaison

    Alors qu’il y a beaucoup de subtilités dans les récits au passé, la concordance des temps dans le futur consiste à utiliser dans les subordonnées exactement les mêmes temps qu’au présent. Les temps sont tout simplement relatifs au temps de la principale.
    * Je saurai qu’il est présent (présent transposé dans un cadre futur)
    * Je saurai qu’il est venu (passé composé transposé dans un cadre futur)
    * Je ferai comme s’il était là (irréel du présent transposé dans un cadre futur)
    Alors que les deux premiers exemples peuvent, en dehors d’une subordonnée, s’exprimer au futur (il sera) et au futur antérieur (il sera venu), il n’existe pas de temps correspondant à l’hypothèse irréelle dans le futur. Mais ce temps ne manque pas beaucoup, car on ne trouve en principe de temps exprimant la condition que dans des subordonnées, et on peut donc toujours utiliser un temps relatif à celui de la principale.

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  • Grand maître Demandé le 8 septembre 2024 dans Accords
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  • Grand maître Demandé le 2 septembre 2024 dans Accords

    Troisième tentative

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  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2024 dans Général

    Il y a encore eu une mauvaise manipulation de joelle qui a supprimé par erreur ma réponse, je la remets ci-dessous.

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  • Grand maître Demandé le 1 septembre 2024 dans Question de langue

    Vous pouvez distinguer deux sens et deux construction au verbe « avoir ». Dans votre phrase, il ne s’agit pas du verbe transitif « avoir » signifiant « posséder », et l’adjectif n’est pas épithète. On a ici une construction attributive du verbe « avoir », dans laquelle l’adjectif est donc attribut, et votre règle ne s’applique pas à cette construction.

    a) Quand le verbe « avoir » est simplement transitif et signifie par exemple « posséder » ou « porter », et que l’adjectif est épithète, la construction est celle que vous dites : « avoir un » / « ne pas avoir de ».
    — il a un chapeau gris –> qu’est-ce qu’il a ? un chapeau gris –> a-t-il ou n’a-t-il pas de chapeau gris ?
    Si on retire l’adjectif (il a un chapeau), la phrase garde un sens, c’est ce qui nous indique qu’on a une simple épithète, et que votre règle peut s’appliquer.

    b) Quand la construction est attributive, que l’adjectif est donc attribut, la construction « ne pas avoir de » n’aurait pas de sens.
    b1) C’est très net avec l’article défini :
    — Il a les yeux bleus = ses yeux sont bleus –> il n’a pas les yeux bleus
    — Il a les idées claires = ses idées sont claires –> il n’a pas les idées claires
    b2) C’est parfois un tout petit peu moins net avec l’article indéfini, car la construction peut suggèrer le sens transitif de « avoir » (qu’est-ce qu’il a ?) :
    — Il a une belle tête = sa tête est belle –> il n’a pas une belle tête
    — Il a un regard qui inspire confiance = son regard inspire confiance –> il n’a pas un regard qui inspire confiance
    — il a un esprit libre = son esprit est libre –> il n’a pas un esprit libre
    — il a une nature égoïste = sa nature est égoïste –> il n’a pas une nature égoïste
    Puisque la phrase perd sons sens en retirant l’adjectif (il a une tête, il a un regard, il a un esprit, il a une nature), c’est que l’adjectif est attribut, et votre règle ne s’applique pas à cette construction.

    c) Parfois, les deux interprétations sont possibles. Par exemple si tous ont un vélo, et qu’on parle de la couleur du vélo de Martin :
    * Construction attributive :
    — Martin, c’est celui qui a un vélo gris = Martin, c’est celui dont le vélo est gris
    — Mais non, Martin n’a pas un vélo gris ! = le vélo de Martin n’est pas gris
    * Construction avec verbe transitif et épithète au COD :
    — Martin, c’est celui qui a un vélo gris = Martin, c’est celui que vous reconnaîtrez à son vélo gris
    — Mais non, Martin n’a pas de vélo gris ! = Martin n’a pas ce type de vélo (voire n’a pas de vélo)
    On entend la différence à l’oral, je souligne la syllabe accentuée :
    Il a un vélo gris = construction attributive (comment est son vélo ?)
    Il a un lo gris = construction transitive avec épithète (que possède-t-il ?)

    Cette réponse a été acceptée par Michael239. le 1 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 30 août 2024 dans Accords

    Masculin pluriel. Vous avez bien commencé en choisissant le pluriel, donc manifestement sans que l’adjectif s’applique à la femme concernée, mais au groupe ; continuez dans cette logique en choisissant le masculin.

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