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« Valeurs« est féminin pluriel, donc accordez au féminin pluriel : « chères« .
Mais lisez aussi ce qui suit.
Dans une phrase, on met au moins un verbe. Vous n’avez pas ici de phrase. Faites des phrases et vous verrez que c’est tout de suite plus facile de décider des accords.
— Nos valeurs sont la qualité, l’innovation et le service. Ces valeurs sont chères à notre fondatrice.
Il y a deux informations importantes dans les deux phrases ci-dessus, et pour vous toujours aucun verbe, comme si c’étaient des informations anecdotiques, alors qu’elle devraient être au centre du discours. C’est à la troisième information que vous finirez par mettre un verbe ?Vous voyez au passage que les valeurs, comme tous les noms, prennent de préférence un déterminant, et quand on les coordonne, on met une conjonction de coordination avant le dernier terme :
— la qualité, l’innovation, et le service…
Je n’avais jamais pensé que le service puisse être appelé une valeur, mais c’est possible.
Je n’avais jamais pensé à compter des valeurs, mais c’est possible.
Apparemment, vous voulez faire le choix d’un style un peu percutant, sans verbes, sans déterminants, sans conjonction, en alignant juste des mots… C’est parfois possible, souvent ridicule, et toujours difficile au milieu d’une phrase :
— « Qualité, innovation, service… trois valeurs. »On ne peut pas mettre la ponctuation « deux points » au milieu d’une phrase comme ça.
— Ma cousine : Sophie est partie.
— Nos valeurs : le travail et la famille, sont fondamentales.
Utilisez des virgules, des parenthèses, des tirets d’incise, une proposition relative :
— Nos valeurs – qualité, innovation, service – sont chères à notre fondatrice.
— Nos valeurs, qui sont la qualité, l’innovation, et le service, sont chères à notre fondatrice.
Là encore, vous voyez mieux qu’il faut accorder l’adjectif avec valeurs.Cette réponse a été acceptée par Dimi. le 25 octobre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Si le seul problème est de savoir si nous avons ici un participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » et un COD antéposé, la réponse est oui.
Le fait que l’auxiliaire « avoir » soit ici à l’infinitif ne change rien à LA RÈGLE :
— les mesures que j’ai prises
— les mesures que je ne me souviens pas avoir prises
— les mesures qu’il aurait fallu que j’aie prises
— les mesures qu’il eût fallu que nous eussions prises
— les mesures que j’étais censée avoir prises- 2530 vues
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À partir du moment où vous mettez dans votre phrase un « entre nous », il est difficile d’accepter la construction neutre, masculin singulier. Une construction neutre n’entraînerait-elle pas la construction « entre soi » ? Non, pas dans votre phrase, car vous semblez parler de vous et des lecteurs en les appelant « nous » quand il s’agit d’un complément, et en les appelant « on » quand il s’agit d’un sujet. Que voulez-vous qu’on vous réponde ? C’est à vous de choisir si vous voulez tout mélanger ou pas.
Puisque notre grammairien Prince vous conseille le sujet singulier « on » avec attribut au singulier, même en association avec le complément pluriel « nous », faites comme il dit, mais c’est asyntaxique.- 1980 vues
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— Elle s’apprêta rapidement puis sortit.
Mais c’est un autre sens, c’était pour vous faire peur (et pour vous faire remarquer qu’il peut s’agir d’une action).Je pense comme vous que s’apprêter à faire une action, dans le passé, demande l’imparfait quand ce verbe exprime un contexte.
Je pense qu’il n’y a généralement pas de nuance à considérer, et que vous avez peut-être rencontré des erreurs, car il y a encore des gens qui confondent « je marchai » et « je marchais ». C’est parfois dû à la prononciation qui est identique dans certaines régions. Si vous recommencez votre enquête à la troisième personne, je pense que vous rencontrerez moins d’occurrences du passé simple, car « il s’apprêta » et « il s’apprêtait » sont très différents à l’oreille. Vérifiez le nom de l’auteur et de l’éditeur des textes où vous avez rencontré le passé simple. S’ils ne sont pas des références, inutile d’en tenir exagérément compte.
Si la nuance apportée par le passé simple est possible, elle doit être justifiée par une action, et cela ne veut plus dire « j’étais sur le point de…« .
— Je m’apprêtai à tirer (je mis le fusil à l’épaule et je visai), mais un contre-ordre survint avant que n’appuyasse sur la détente.
Si « je m’apprêtai à répliquer mais » signifie « j’ouvris la bouche mais« , alors la construction est possible, mais c’est le style qui devient litigieux, car le passé simple est mal adapté au flou.
La construction avec « lorsque » et deux passés simples est encore moins acceptable, car c’est bien le contexte (l’arrière-plan) qui devrait être exprimé par un « lorsque », mais un autre usage peut éventuellement exister. Par exemple, notez qu’il n’est pas du tout établi dans quel sens ce mot est censé articuler les deux propositions, où il faut mettre l’imparfait et où le passé simple : cela m’arriva lorsque j’étais petit = j’étais petit lorsque cela m’arriva. Ce mot en soi n’articule pas deux propositions de façon stricte, l’une étant l’arrière-plan de l’autre.- 958 vues
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Peut-on construire à la voix passive ?
— Ces victimes ont été faites par l’attentat.
Non.Peut-on pronominaliser ?
— Ces victimes, l’attentat les a faites.
Non.Donc, « ces victimes », ou « combien de victimes » n’est pas un COD.
Et puisque ce n’est pas un COD, n’appliquez aucune règle d’accord concernant les COD.— Combien de victimes l’attentat a-t-il fait ?
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Vous voyez ici un adverbe qui préciserait un adjectif, et vous pensez que dans ce cas il devrait être invariable (puisque ce mot n’est jamais mentionné parmi les quelques exceptions du type « grandes ouvertes » ou « toute petite« ).
Ce serait logiquement envisageable, et si l’adverbe « bien » n’existait pas, on utiliserait certainement de nombreuses expressions avec « bon » dans un sens adverbial, complétant un autre adjectif ou participe : bon content, bon pourvus, bon pensante… Et la question se pose donc de savoir si « bon vivant » est un substantif ou un adjectif, le mot « bon » ayant potentiellement un sens adverbial associé à un adjectif, comme vous le suggérez.
Aucune grammaire ne peut vous donner la réponse, votre idée de l’adverbe « bon » suivi de l’adjectif « premier » est parfaitement envisageable. C’est seulement dans l’usage et dans les dictionnaires qu’on comprend que dans « bon vivant » ou « bon dernier« , « bon » est un adjectif, et que « vivant« , ou « premier » est un substantif. Donc on accorde.
Quant à la question du pluriel, pour répondre à joelle, c’est probablement parce que le sujet est « ils » qu’on poursuit la phrase au pluriel ?- 1351 vues
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