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Extrait du Grevisse :
Dans l’interrogation partielle…
Si l’interrogation commence par un pronom interrogatif sujet ou par un déterminant interrogatif se rapportant au sujet, le sujet n’est pas, normalement, repris par un pronom personnel.
Suivent de nombreux exemples du type : Quel peuple habita cette île ? (Chateaubriant)
Il y a dans ce cas une tendance assez forte (et ancienne) a introduire un pronom de reprise…
Suivent de nombreux exemples du type : Mais quelle journée peut-elle être considérée avec certitude comme le faîte de la vie? (Druon)Cette réponse a été acceptée par LeonardDoe. le 21 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Non, on ne peut pas mettre un conditionnel après une une éventualité présentée au présent de l’indicatif.
Seuls sont possibles le présent de l’indicatif et le futur de l’indicatif.
— Dans le cas où il se passe telle ou telle chose, je dois (procédure générale énoncée comme une règle) ou je devrai (dans ce cas précis présenté comme un cas concret), avoir telle ou telle réaction.- 705 vues
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Le verbe « inspirer » se construit de plusieurs façons. Vous pouvez savoir si le pronom désignant une personne est COD (donc accord) ou COI (donc sans accord) en passant à la troisième personne féminin pluriel, car les pronoms sont différents :
— Cette idée les a inspirées : pronom COD antéposé « les » mis pour « elles », accord.
— Cette idée leur a inspiré une chanson : pronom COI « leur » mis pour « à elles », pas d’accord (et cela est confirmé par la présence d’un COD postposé).
— Cette idée m’a inspirée : pronom COD antéposé « me », accord.
— Cette idée m’a inspiré une chanson : pronom COI « me », pas d’accord (et cela est confirmé par la présence d’un COD postposé).Quand vous aurez bien noté qu’il y a deux constructions différentes (inspirer quelqu’un, ou inspirer quelque chose à quelqu’un), et qu’à la première personne du singulier il y a une homonymie entre « me : pronom COI ou datif, comme leur » et « me : pronom COD ou accusatif, comme les« , vous verrez que deux problèmes se croisent.
Il faut toujours vérifier si le pronom « me » antéposé à un participe passé est l’équivalent d’un « leur » COI (pas d’accord), ou d’un « les » COD (accord).
— Il m’a parlé, il leur a parlé, il m’a écoutée, il les a écoutées.Le deuxième problème, celui du verbe qui se construit de deux façons ou plus, est plus rare, et c’est un problème qui s’ajoute. On identifie généralement que le pronom antéposé n’est pas COD au fait qu’il y a un COD par ailleurs (il m’a connue, mais il m’a connu un amant ; il m’a choisie, mais il m’a choisi un mari ; il m’a inspirée, mais il m’a inspiré un poème…) C’est normal de se poser la question quand les deux constructions existent, et l’une des deux constructions n’est pas plus logique (du point de vue du sens de la phrase) que l’autre.
Moi (F) Ce paysage m’inspire. Ce paysage m’inspire une chanson. Ce paysage ma ‘inspirée. Ce paysage ma ‘inspiré une chanson. Elles Ce paysage les inspire. Ce paysage leur inspire une chanson. Ce paysage les a inspirées. Ce paysage leur inspiré une chanson. Cette réponse a été acceptée par FrancisK. le 16 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Deux points essentiels à retenir :
* Le trait d’union est logique et nécessaire dans les mots composés, mais il disparaît parfois quand un sens très spécifique s’installe pour donner un sens autonome au mot.
* Il n’y a pas de trait d’union à la suite d’un préfixe.
Une question :
* Utilisez-vous un mot composé ou un mot comportant un préfixe ?Exemples de mots composés :
— catégorie sociale + catégorie professionnelle = catégorie socio-professionnelle
— français + marocain = franco-marocain
— accords entre la Russie et la Chine = accords russo-chinois
— approche sociologique + approche historique = approche socio-historique (ou pourquoi pas approche historico-sociologique)
Le trait d’union est logique et nécessaire pour insister sur une double approche, ou sur un rapport entre deux termes pris à égalité.
Il y a ainsi une discipline, la socio-histoire, la recherche socio-historique, qui utilise à la fois les méthodes de l’histoire et de la sociologie. Si vous conservez le trait d’union dans chien-loup et bœuf-carottes, il n’y a pas de raison de le supprimer dans socio-historique. Il est faux et malhonnête de dire, comme joelle ci-dessus, que le document relatif aux rectifications orthographiques, publié il y a 32 ans mais pas encore lu par une majorité des personnes qui s’y réfèrent, préconise ce type de fusion.
Le trait d’union facilite la lecture, et le lecteur comprend immédiatement le principe de la double approche. Il y aurait encore plus clair : dans une démarche ressortissant à la fois de la sociologie et de l’histoire…, description du Poitou sous les aspects sociologique et historique….En revanche, il n’y a pas de trait d’union après les préfixes : préhistorique, protohistoire, cohabiter, microéconomique, psychopathologie, myopathe, sociopathe…
Le préfixe socio-, s’il signifie du point de vue social, ou relatif à la société, à l’organisation de la société… est collé au noyau du mot qu’il complète ou précise.
Bien que ce soit un mot récent (je n’ai pas la date), le trait d’union serait très difficile à justifier pour parler d’un document traitant de l’histoire d’un pays, non au travers de l’histoire de ses institutions (histoire des rois de France) mais de l’histoire du pays par le prisme de son organisation sociale (histoire de l’évolution de la société française). Si le mot sociohistorique signifie historique dans une dimension sociale, il ne doit pas prendre de trait d’union.Puisque le Larousse en ligne définit le mot ainsi : qui concerne une analyse historique de la société, alors il a raison de voir un préfixe et une absence de trait d’union. Il se trouve simplement que dans la majorité des utilisations, ce mot n’est pas utilisé dans le sens sous lequel le Larousse en ligne le définit, mais dans le sens de la discipline universitaire.
Il est d’une bêtise sans nom que de vouloir décider de l’orthographe de recherche socio-historique donc avec le sens de recherche sociologique et historique, selon l’orthographe donnée par le Larousse en ligne pour le sens historique dans une approche sociale.Donc :
* Votre mise en contexte consiste-t-elle simplement à mettre le mot aspect devant l’adjectif socio(-)historique ? C’est complètement con, ce n’est pas une présentation en contexte, êtes-vous capable de présenter une phrase entière ? Savoir écrire le français ne consiste pas à aligner trois mots et à en demander l’orthographe.
* On peut supposer qu’après les mots démarche, étude, approche, c’est souvent le mot désignant la discipline (ou plutôt l’interdiscipline) qui convient, celui qui additionne ou fusionne deux adjectifs. Ce sens est aujourd’hui très fréquent. Il s’agit bien d’un mot composé, et il est très préférable de conserver le trait d’union.
* Si vous nous dites ce qu’est pour vous un aspect, on pourra vous en dire plus, et il n’est pas exclu que dans phrase le mot sociohistorique soit utilisé dans le sens donné par la société Larousse, avec préfixe et sans trait d’union, mais il est impossible de le deviner.- 1019 vues
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Si dans les mots « des choses que » vous ne voyez pas un COD du verbe »envisager » , vous en avez bien le droit, c’est votre phrase, et c’est vous qui savez ce qu’elle signifie.
Peut-on envisager des choses ? Oui, et alors on écrit : les choses que j’ai envisagées, les situations que j’ai envisagées, les échecs que j’ai envisagés… Mais on ne peut pas tout envisager. Par exemple, on n’envisage pas un pigeon, ni des crêpes.
Quand vous parlez, en début de phrase, de faire des choses, est-ce que c’est ces mêmes choses que vous dites, à la fin de la phrase, qu’on peut envisager ? Il s’agirait donc de choses qu’on peut à la fois faire et envisager ? Par exemple, on a fait des crêpes, ça c’est possible, et à la fin de la phrase, on envisage des crêpes ? On a fait des crêpes, oui, mais on a envisagé des crêpes, non. Donc, faire des crêpes ne consiste pas à « faire des choses que nous n’avions jamais envisagées ». La réponse de Joëlle n’est acceptable que si vous pensez à des choses qu’on peut à la fois faire et envisager. Demandez-lui des précisions. On peut faire des crêpes, mais on ne peut pas envisager des crêpes. On peut envisager des échecs, mais on ne peut pas faire des échecs. Comme à vous, sa réponse me semble étonnante, et je comprends votre réponse « Merci j’ai étudié les règles mais j’ai toujours des doutes ». La réponse de Tara en revanche est pleine de bons sens : « Il faut intégrer ce qu’est un COD. ». C’est une réflexion dont il devrait s’inspirer lui-même. Comment « des choses », COD de « faire », deviendrait-il COD (via le pronom relatif « que ») d’un autre verbe, abordant le prétendu « objet » sous une tout autre approche dans la proposition relative que ce qui a été « fait » dans la proposition principale ?
Quand on veut qu’un COD soit partagé par deux verbes (par le biais d’une proposition relative), il faut des sens clairs et précis : j’ai fait des crêpes ; je ne les ai pas mangées; j’ai fait des crêpes que je n’ai pas mangées.
Je pense comme vous que dans votre phrase l’objet, le COD, n’est pas le même dans la proposition principale et dans la proposition relative.
Peut-être savez-vous qu’on écrit parfois en tenant compte de l’élision d’un verbe, le verbe de la proposition principale qu’on ne répète pas dans la proposition subordonnée :
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulu acheter.
— J’ai acheté tous les bonbons que j’ai voulu.
On pourrait en déduire :
— On fait parfois des choses qu’on n’avait jamais envisagé de faire.
— On fait parfois des choses qu’on n’avait jamais envisagé.
Mais dans cette dernière phrase, même s’il est évident que l’accord au féminin pluriel préconisé dans une réponse ci-dessus est une idiotie complète, on admet mal que le COD de « envisager » soit « faire », car le COD sémantique n’est pas ici le fait de faire, mais la locution verbale entière « faire des choses ».
Renoncez simplement à votre phrase, car elle est mal construite.Cette réponse a été acceptée par annemarie. le 13 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Le participe passé s’accorde avec son COD « que » dont l’antécédent « façon » est féminin singulier.
C’est la seule façon qu’elle a trouvée d’atteindre son but.Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Vous avez raison, cette phrase est fautive. Non, elle n’est pas grammaticalement correcte.
Si on utilise « se rappeler » comme un synonyme de « se souvenir », c’est-à-dire comme un verbe pronominal par nature, ou comme un verbe obligatoirement pronominal dans un sens particulier, alors ce verbe ne peut pas recevoir de COD. « Que te rappelles-tu ? » est une phrase incorrecte.
On peut utiliser pronominalement le verbe « rappeler » avec un COD, uniquement dans une construction pronominale accidentelle quand le sujet et le COI sont identiques.
On peut dire « la seule chose que je m’achète » comme on peut dire dans le même sens, avec une simple différence de personne, « la seule chose que je lui achète ».
On ne peut pas dire « la seule chose que je me rappelle », car on ne peut pas dire dans le même sens, avec une simple différence de personne, « la seule chose que je lui rappelle ».
Voici un bonne construction pronominale accidentelle du verbe « rappeler » :
Ces événements, il se les rappelle, comme il pourrait les rappeler à quelqu’un les ayant oubliés, comme il pourrait les lui rappeler.Donc, il y a deux possibilités :
1. Vous pouvez limiter l’utilisation pronominale du verbe « rappeler » aux cas où en plus de pouvoir « se rappeler », on peut « lui rappeler », « rappeler à quelqu’un », c’est-à-dire limiter cette utilisation à une construction accidentellement pronominale.
2. Vous pouvez estimer, à la suite de nombreux dictionnaires, qu’il existe un sens autonome à « se rappeler », devenu identique au sens de « se souvenir ». Dans ce cas il sera hors de question d’utiliser un COD, et seule l’utilisation d’un COI sera possible.Ce qui est idiot, ce qui est un mélange d’hypercorrection et d’inconséquence, c’est d’à la fois :
— affirmer que « se rappeler » appelle toujours un COD ;
— savoir qu’un verbe essentiellement pronominal, ou obligatoirement pronominal dans un sens particulier ne peut pas avoir de COD ;
— et cependant accepter une utilisation de « se rappeler » avec un COD dans un sens obligatoirement pronominal.
Bienvenue sur notre site, en espérant que la première réponse que vous avez reçue ne vous décourage pas de revenir nous interroger.Cette réponse a été acceptée par Dewelis. le 11 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Avec un nom féminin, et ne se terminant pas un « s », vous verrez mieux qu’il ne s’agit pas d’ajouter ou non un « de », mais qu’il s’agit d’utiliser un adverbe de quantité (plein de = beaucoup de) ou un adjectif signifiant « total » ou « entier », ou ayant des sens proches (à plein régime, au sens plein du terme, en pleine mer, un plein succès, de pleins succès, à pleines mains, trois jours pleins…).
Adjectif :
— un succès, une réussite –> un plein succès, une pleine réussite, un succès total, une réussite totale
Adverbe :
— du succès, de la réussite –> plein de succès, plein de réussite, beaucoup de succès, beaucoup de réussite
— des succès, des réussites –> plein de succès, plein de réussites, beaucoup de succès, beaucoup de réussitesLe sens adverbial, suivi d’un pluriel ou d’un singulier, est parfois présenté comme familier, mais aucun problème sur une carte de vœux :
— La santé, et plein de bonnes choses ! Plein de bonheur ! Et encore plein de bisous !
Sur la carte de vœux d’une entreprise, c’est moins adroit, et, au singulier comme au pluriel, « plein de succès » comme « plein de réussite(s) », sont plutôt à éviter. Peut-être pour une raison de sens, le mot « succès semble peu se prêter à cette construction, alors qu’on peut facilement dire « plein de projets ».C’est donc l’adjectif que l’auteur a choisi d’utiliser ici.
— Je vous souhaite un plein succès (dans la poursuite de votre carrière puisque vous venez de démissionner).
C’est très correct et c’est à mon avis l’intention de l’auteur.Et cependant je pense, peut-être comme vous, que la formule est idiote, qu’elle vient d’un médiocre communiquant et non de la sincérité d’une personne qui vous souhaite une bonne année et de pleins succès (ou un plein succès), pour la simple raison que si tout le monde dit « bonne année », avec un adjectif attribut et un verbe éludé (je vous souhaite que l’année soit bonne), personne ne dit « plein succès » ni « pleins succès » pour dire « je souhaite que votre succès soit plein » ou « je souhaite que vos succès soient pleins ».
En effet, cet adjectif s’utilise plutôt comme épithète et non comme attribut (on dit « en pleine mer » sans dire que la mer est pleine, on dit « il a eu de pleins succès » plutôt que de dire « ses succès ont été pleins ». La raison s’en trouve dans l’histoire du mot « plein ».Et donc si votre proposition de rectification (plein de succès ! plein de réussites !) est contestable pour une raison de style bien qu’elle soit correcte syntaxiquement, la deuxième offre toutes les apparences du beau style (plein succès ! pleine réussite !) mais avec une faute syntaxique si l’on veut bien considérer qu’un souhait doit porter sur un attribut et non sur une épithète.
Les deux options que vous nous présentez me semblent donc peu correctes, pour des raisons différentes.
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Qu’appelez-vous guillemets anglais ? Ces sont des guillemets rares en typographie française. Ne voulez-vous pas simplement parler des guillemets utilisés pour les citations et les dialogues ? Ceux-là, on les appelle souvent guillemets français.
Vous demandez donc si on écrit ainsi :
Je lui demandai s’il pleuvait. « Oui, répondit-il ».
Non, les guillemets doivent délimiter la citation, et non pas la phrase comprenant une citation.
C’est seulement dans une citation longue, délimitée par des guillemets, qu’on peut éventuellement mettre un discret dit-il à l’intérieur des guillemets.
Je lui demandai s’il pleuvait. « Oui, répondit-il, il pleut depuis hier soir ».La fiche citée par Tara, rédigée par un enseignant du collège Claude-Monnet de Magny-en-Vexin pour les élèves de 5e, qui affirme le contraire, n’est pas une référence de qualité. N’en tenez aucun compte.
Il existe plusieurs façons de présenter les dialogues, avec ou sans guillemets, avec ou sans tirets, avec ou sans verbes pour présenter les paroles. Dans le cas d’une phrase isolée entre guillemets, les précisions « dit-il », « répondis-je », « daigna-t-il répondre », ou « ai-je salué » se placent après et en dehors des guillemets de citation.
Enfin, si vous mettez une virgule entre la citation et « ai-je salué », elle doit être à l’extérieur des guillemets, pas comme dans votre proposition 1.
« Bonjour maman, bonjour papa », ai-je salué.- 695 vues
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Non, « à l’issue », sans complément, n’est pas possible.
Parfois, on s’en sort avec des pronoms :
— … une réunion à l’issue de laquelle nous irons…
— … à l’issue de celle-ci, nous irons…
Mais le mieux est trouver une autre construction :
— À l’issue de la réunion qui se tiendra à 14 h au gymnase, nous irons…
— La réunion se tiendra à 14h au gymnase. Nous irons ensuite…Cette réponse a été acceptée par ababault. le 10 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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