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Il n’y a aucune justification au « s » mis au pluriel au « méli » de « méli-mélo ».
On peut envisager une marque du pluriel à la fin du mot global (par exemple en traitant le début comme un préfixe, ou en ignorant le trait d’union).
On peut envisager l’invariabilité globale des deux termes pris isolément pour différentes raisons (ce sont originellement des verbes ; ce sont des mots étrangers ou d’origine inconnue, n’entrant pas dans la syntaxe française ; ce sont des onomatopées ; ce sont deux mots qui n’existant pas individuellement n’ont pas de pluriel…).
Mais le « s » à la première partie du mot n’est en aucun cas justifiable.
C’est d’ailleurs la position du dictionnaire de l’Académie française, édition en cours : nom masculin invariable.
La référence présentant la supposée graphie « mélis-mélos » par Huysmans citée par joelle, je l’ai trouvée tellement peu crédible venant d’un tel formaliste, que je suis allée vérifier, et l’édition originale donne bien « des méli-mélos d’antiquité et de moderne réunis ».- 184 vues
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L’autre tarée de joelle a encore supprimé ma réponse pour la remplacer par la sienne… J’espère que vous avez eu le temps de la lire.
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« Bien sûr on pourrait mettre au pluriel », affirme la réponse précédente… ?!?!
Le mot « tout » pour exprimer l’intégralité d’une chose ne s’utilise jamais au pluriel, ne peut pas s’utiliser au pluriel. Le pluriel « tous/toutes » ne peut jamais avoir ce sens.
— « Toute la région » parle d’une région dans son intégralité.
— « Toutes les régions » parle de plusieurs régions, sans conserver le sens de l’intégralité de chacune.
C’est le sens I.A.1.a du TLFi.
Vous devez écrire : toute leur vie.Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 13 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Dans la forme développée, mettez une majuscule uniquement au premier mot de l’appellation officielle qui a servi à construire ce sigle :
— Nous avons saisi la Commission paritaire des publications et des agences de presse.
Si le fait que les derniers mots soient écrits sans majuscule crée un problème de lisibilité (où s’arrête donc le nom ?), vous pouvez envisager de mettre l’ensemble en italique :
— Nous avons saisi la Commission paritaire des publications et des agences de presse pour avis.
Une virgule ou le sigle entre parenthèses peuvent aussi servir de délimitateurs :
— Nous avons saisi la Commission paritaire des publications et des agences de presse, pour avis.
— Nous avons saisi la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) pour avis.- 189 vues
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Le pluriel avec « on » s’utilise en situation concrète, dans le discours familier d’un locuteur identifié parlant d’un groupe identifié (hier on est allés à la pêche). Ce n’est pas possible ici.
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Quand la question porte sur l’identification du sujet, ce sujet ne doit pas être repris par un pronom personnel, et on ne dit pas : qui vient-il ? quel homme vient-il ? quel jour est-il le plus court de l’année ? C’est une règle à appliquer systématiquement quand, comme dans votre phrase, « quel » sert à identifier un sujet, à la manière de « lequel » :
— L’année compte 365 jours, quel jour est le plus court, lequel est le plus court ?
— J’ai deux cartes, j’en retourne une, quelle carte est retournée, laquelle est retournée ?
— Parmi nos dix tableaux, quelles œuvres ont été prêtées, lesquelles ont été prêtées ?Quand « quel » est mis pour donner des caractéristiques (quel type de), formellement, la règle devrait rester la même, mais il n’est pas si rare qu’on interprète « quel homme » par « un homme de quel genre », et que ce sujet soit repris par un pronom :
— Quel homme pourrait-il refuser une telle proposition ? un homme de quelle trempe pourrait-il refuser…
Cette possibilité est très rare au passé composé, qui en principe énonce des faits précis avec un sujet identifié (ou à identifier), et ne dit pas :
— Quel candidat a-t-il refusé cette offre ce matin ?- 141 vues
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a) Concordance des temps
Une protase à l’imparfait, ce n’est pas une protase au passé, c’est le temps normal de la subordonnée conditionnelle irréelle (si j’étais riche…). Le conditionnel présent de la principale n’est pas non plus un temps du passé (… je voyagerais). Votre phrase s’inscrit entièrement dans le système présent. Il n’y a donc aucune concordance des temps à appliquer, et on utilise le présent dans la complétive :
— S’il ne pleuvait pas, on pourrait dire qu’il fait beau.
C’est seulement en transposant la phrase au passé que l’imparfait arrive dans la complétive :
— S’il n’avait pas plu, on aurait pu dire qu’il faisait beau.
La concordance des temps au présent, ça n’a aucun sens, ça n’existe pas.Au subjonctif, c’est la même chose : pas de concordance des temps au présent.
Votre première phrase est au présent (malgré l’imparfait, qui n’est que modal, dans la subordonnée conditionnelle), et il n’y a donc aucune concordance des temps à appliquer :
— Si vérité éternelle il y avait, encore faudrait-il qu’elle soit écrite en langue universelle.
C’est seulement en transposant au passé que le subjonctif imparfait remplace le subjonctif présent dans la complétive :
— Si vérité éternelle il y avait eu, encore aurait-il fallu qu’elle fût écrite en langue universelle.
Convainquez-vous de cela avec une phrase plus simple :
— Si je pouvais choisir, je préfèrerais qu’il fasse beau.
Vous voyez bien qu’il n’y a dans cette phrase ni passé ni aucun besoin de concordance des temps.b) Subjonctif imparfait
Indépendamment de toute notion de concordance des temps, et indépendamment de toute subordonnée conditionnelle en « si », il existe une ancienne façon d’écrire, consistant à utiliser le subjonctif imparfait après un conditionnel présent, sans aucune notion de passé.
— Il souhaiterait que les Bretons s’amusassent à se haïr, plutôt qu’à se révolter. — Sévigné
— Il faudrait que vous eussiez la complaisance de revenir demain. — Balzac
— Je voudrais que tous les faits éclatassent au grand jour. — Hugo
Vous pouvez, si vous souhaitez écrire à l’ancienne, utiliser le subjonctif imparfait après le conditionnel présent.
Mais le temps de ce subjonctif qui suit un conditionnel présent ne dépend en rien du fait qu’il y ait ou non une subordonnée conditionnelle en début de phrase, ni du temps de cette subordonnée conditionnelle (imparfait ou présent).- 155 vues
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Votre amie est probablement du genre à écrire ainsi, sans accorder :
— Ce midi, c’est de la purée que j’ai mangé.
–> Parce que de la purée, « j’en ai mangé », « c’est cela que j’ai mangé », et non « c’est elle que j’ai mangée ».
— Tu as pris une pomme ou une poire ? Une pomme, c’est une pomme que j’ai pris.
–> Parce qu’une pomme, « c’est cela que j’ai pris », et non « c’est elle que j’ai prise ».
— Que de peine j’ai eu à calmer sa fureur ! (Hamlet traduit par Francisque Michel)
–> Parce que de la peine, « j’en ai eu » et non « je l’ai eue ».
— Quelles magnifiques émotions m’a procuré ce spectacle.
–> Parce que de magnifiques émotions, « il m’en a procuré », et non « il me les a procurées ».
–> Parce que de magnifiques émotions, c’est « cela qu’il m’a procuré » et non « c’est elles qu’il m’a procurées ».
Quand le COD est remplaçable par « cela », et qu’il n’est pas remplaçable par un pronom personnel, votre amie ne voit pas au nom de quoi il faudrait considérer ce COD comme étant féminin pluriel, alors qu’on a la preuve par le pronom qu’il est neutre dans cet emploi. Cette approche est assez courante, et la plupart des locuteurs natifs font très naturellement une différence d’accord entre « voici la pomme que j’ai prise » et « c’est une pomme que j’ai pris », entre « je me souviens de la peur que tu m’as faite ce jour-là » et « quelle peur tu m’as fait ce jour-là ! ». Et cependant, les correcteurs se contrefichent du sens dans lequel un mot est utilisé, ou de savoir s’il représente réellement un objet au féminin pluriel, plutôt que son niveau, son type, sa catégorisation. Ils ne font pas la différence entre « les pommes, je les aime » et « les pommes, j’aime cela », entre « une grande émotion, c’est elle que j’ai ressentie » et « une grande émotion, c’est cela que j’ai ressenti »… En situation de dictée, on accorde donc le participe passé, sans tenir aucun compte du sens et de l’approche, mécaniquement selon le genre et le nombre du nom noyau du COD antéposé.- 167 vues
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