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Vos phrases A et B sont effectivement possibles.
La A marque une antériorité de la subordonnée : quand tu auras fait ceci, je ferai cela.
La B marque une séquence : quand tu feras ceci, je ferai cela.
La C n’a pas de sens.
Le complément circonstanciel « tous les jours » est bien sûr utilisable à tous les temps.- 729 vues
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Un mot qui inclut le sens du mot précédent peut être un mot générique ?
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On peut commencer par différencier et catégoriser les différents COI, compléments objets indirects. C’est arbitrairement qu’on a regroupé de nombreux compléments (y compris des compléments non obligatoires ne méritant absolument pas d’être qualifiés de compléments objets) sous cette appellation de COI.
Ils tirent probablement, pour la plupart, leur sens, leur spécificité, de leur origine latine avec un cas correspondant à une fonction, et une déclinaison. La notion très floue de COI, créée pour l’enseignement, a été bien trop vite pensée. Il est normal de ne pas pouvoir en tirer des règles générales de construction.
Par exemple, les compléments d’attribution se pronominalisent en pronom datif.
— Je donne un livre à Paul, je lui donne un livre.
— Je parle à Paul, je lui parle.
En anglais, si vous avez des notions, on dit « I speak to him », et « I give him » = « I give to him ».
C’est uniquement par exception, et pour une mise en relief qu’on peut utiliser le pronom tonique : Je le lui ai donné à lui, c’est à lui que je l’ai donné.Il y a aussi le à qui signifie au sujet de.
— Je pense à cette personne. Je pense à lui. Jamais en effet on ne dit : je lui pense.
En anglais « I think of, I think about… »
Il est très clair qu’il n’y a pas là de complément d’attribution, pas de datif.
C’est normal de construire autrement, ou plutôt, il n’y a aucune raison de construire identiquement.Vous voyez que ce ne sont pas des différences de construction pour une même préposition, ce sont simplement des mots différents pour des concepts différents. Vous avez le le tort de raisonner sur le mot à, quand il faudrait raisonner sur chaque fonction possible de ce « mot ». Plus vous remonterez vers le sens et l’origine, plus vous verrez que des mots (par exemple à, par exemple lui) qui nous paraissent actuellement identiques ont gardé des sens distincts, différents entre eux, des constructions distinctes, et que c’est la classification de pseudo-pédagogues modernes qui a écrasé ces catégories grammaticales dans un immonde gloubi-boulga nommé COI. Mais on trouve encore çà et là des profs qui distinguent les différentes fonctions des compléments introduits par « à ».
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Il n’y aurait pas de sens à considérer qu’un élément constitutif d’une action ne soit qu’une circonstance de l’action, un cadre à l’action.
— À Paris, je chante. À Paris, je joue à la belotte. Je travaille à Paris. Compléments circonstanciels.
— Je vais à Paris, je rejoins Paris. Complément donnant un sens à la proposition.
On a ici clairement une mise en relation entre une personne et une ville par le biais d’un verbe.
Si on en revient au sens initial de complément objet, Paris l’est très clairement, et comme ce n’est pas un COD, c’est un COI.
Si on veut reconnaître un statut particulier à certains de ces compléments obligatoires qui représentent un lieu, on peut accepter la catégorie intermédiaire complément essentiel de lieu, mais dans une analyse « sujet + prédicat » il sera clairement intégré à ce prédicat, et ne sera jamais complément circonstanciel.Peut-on dire que dans « l’aiguille pénètre la chair », « la chair » est un objet, mais que dans « l’aiguille pénètre dans la chair », « la chair » cesse d’être un objet, au prétexte d’une construction non directe, alors que son rôle dans la phrase est rigoureusement le même ? Et ce n’est pas un lieu non plus. Ici nous sommes typiquement dans un cas où on a un COI. Quand vous pouvez remplacer ce complément obligatoire par le pronom relatif « où », il peut rester plus parlant de le qualifier de « complément essentiel de lieu ».
Il existe une autre question proche, de la vôtre, et qui a une implication sur l’orthographe.
Dans « j’ai habité dix ans cette ville », mis pour « j’ai habité dix ans dans cette ville », « cette ville » est-il COD ou CEL ? Et donc écrit-on « la ville que j’ai habitée dix ans » ou la ville que j’ai habité dix ans » ? Si la notion d’objet a un sens, alors il faut une réponse à cette dernière question (est-ce un COD ?), et si on trouve une réponse à cette dernière question, nous aurons aussi trouvé la réponse à votre question (est-ce un COI ?).- 895 vues
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== Deux notions en jeu ==
Vous n’hésitez pas seulement entre « lui » et « y » : pronom personnel ou pronom neutre.
Vous n’hésitez pas seulement entre « lui » et « à lui » : pronom datif ou pronom tonique.Le pronom « lui » peut être pronom datif (je lui obéis) ou pronom tonique (je pense à lui). On voit mieux la différence en passant au pluriel, où le pronom datif est « leur » (je leur obéis) et le pronom tonique est « eux » (je pense à eux).
Deux constructions existent, selon les verbes :
— je leur obéis, je leur fais confiance
— je pense à eux, je fais référence à eux
La question n’est pas ici de savoir pourquoi, mais de comprendre que ce critère fait partie de votre question.
On ne doit pas seulement choisir entre pronom neutre y et pronom personnel lui, mais entre pronom datif + verbe et verbe + préposition + pronom tonique. Ces deux critères se croisent.
Si vous appliquiez la règle donnée par Tara, vous obtiendriez :
— j’aime Pierre mais je lui préfère Paul, OK
— j’aime le train mais j’y préfère la voiture, au lieu de — j’aime le train mais je lui préfère la voiture
— j’aime le droit mais j’y préfère la morale, au lieu de — j’aime le droit mais je lui préfère la morale
Ne tenez donc jamais compte de cette règle souvent donnée : « lui » pour une personne et « y » pour un objet ou une notion. Elle est idiote. Un pronom personnel peut avoir des antécédents de tous types.== Comment se construit « substituer » ==
« substituer une chose à une autre » peut se construire comme « préférer une chose à une autre », avec de vrais pronoms personnels.* substituer + COD + COI :
— Dans la nouvelle équipe, j’ai substitué Pierre à Paul. Si Paul est absent, c’est parce que je lui ai substitué Pierre.
— Pour le match, j’ai remplacé le ballon par une citrouille. Au ballon, j’ai substitué une citrouille. S’il n’y a pas de ballon, c’est parce que je lui ai substitué une citrouille.
— Quant aux règles officielles du rugby, je les trouvais trop rigides, je leur ai substitué un code moral facultatif.
— Nous avions le code civil, nous lui substituerons un code moral. Nous avions la loi, nous lui substituerons la liberté de conscience.
Vous voyez que le pronom COI lui/leur est un pronom personnel qui remplace logiquement sans distinction une personne, un objet, ou une notion. Ce n’est absolument pas un critère « animé / inanimé » qui commande le choix du pronom personnel. Cent fois vous le lirez sur ce site, mais cent fois ce sera faux.
À chaque fois qu’on sait de quoi on parle, à chaque fois que l’antécédent du pronom est un nom avec son article défini, à chaque fois qu’on compare très clairement deux choses, il est normal d’utiliser un pronom personnel clair et précis, comme l’exprime felzz :
— la morale est indissociable du droit mais nous ne prétendons pas pour autant la lui substituer : bonne construction (un pronom personnel sujet, un pronom personnel cod, un pronom personnel coi)
— la morale est indissociable du droit mais nous ne prétendons pas pour autant l’y substituer : construction floue et merdique (un pronom personnel sujet, un pronom personne cod, un pronom neutre représentant on ne sait quoi).* construction pronominale : se substituer à
Si nous sommes devant une simple pronominalisation accidentelle d’un verbe transitif, il n’y a aucune raison de ne pas chercher à conserver la construction du paragraphe ci-dessus :
— Nous ne substituons pas la morale au droit. Nous ne la lui substituons pas.
Mais il se trouve qu’on constate l’impossibilité de certaines combinaisons de pronoms à la forme pronominale :
— Pierre ne se substitue pas à Paul. Il ne se lui substitue pas.
— La morale ne se substitue pas au droit. Elle ne se lui substitue pas.
Quand on parle de personnes, dont il est clair qu’on ne peut pas les remplacer par un pronom neutre, il faut obligatoirement revenir à la construction « à + pronom tonique ».
— Pierre ne se substitue pas à Paul. Il ne se substitue pas à lui.
Mais, quand on parle d’objets non identifiés, puisque la construction avec un pronom neutre ne faisant pas référence à une chose définie, n’étant pas un pronom personnel au sens strict, est syntaxiquement possible (je pense à cela, j’y pense), il faudrait accepter de déclasser le syntagme « le droit » en un simple indéfini ou partitif neutre remplaçable par « y » ?
— La morale ne se substitue pas au droit. Elle ne s’y substitue pas.
Non, ce n’est pas parce que cette phrase est syntaxiquement correcte (avec un COI neutre) qu’elle est équivalente sémantiquement à la phrase avec un COI pronom personnel avec son antécédent défini :
— La morale ne se substitue pas au droit. Elle ne se substitue pas à lui.
Choisissez cette dernière option.- 1066 vues
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Vous parlez certainement le français aussi bien que nous tous ici. Le seul problème est que parfois, vous pensez, sur une phrase toute simple, qu’il y a une règle particulière à respecter, une règle qui ne serait pas naturelle, mais qui serait imposée par des considérations arbitraires, avec des exceptions, des « c’est inapproprié », des « c’est redondant », des « on préférera », des « c’est pléonastique » et des « il est cependant toléré »… Ce sont des règles presque toutes sans fondement, et dont vous ne devez tenir aucun compte. Ces règles n’existent pas, ce sont généralement des inventions des personnes qui vous répondent.
Écrivez très librement, comme vous voulez, appliquez l’adjectif que vous voulez au nom que vous voulez, sans jamais demander d’autorisation pour accorder un adjectif.Accordez l’adjectif avec le nom auquel il se rapporte. Si c’est la miche de pain qui est dorée, écrivez : une belle miche de pain dorée. Si c’est le pain qui est blanc, écrivez : une belle miche de pain blanc. Ne nous demandez pas notre avis, accordez les adjectifs comme ils doivent être accordés, selon le nom qu’ils qualifient, selon votre choix : une miche de pain dorée, une miche de pain blanc, un couteau de poche vert, des étendues d’herbe verte… C’est à vous de choisir, écrivez comme vous pensez, sans demander aux gens comment ils penseraient à votre place.
Quand vous venez sur un site pour demander si on peut écrire « une miche de pain dorée », et qu’on vous suggère de façon bête et méchante qu’il ne faudrait même pas dire pas dire « une miche de pain », je me demande comment vous trouvez le courage de dire « merci ». Il ne faut pas répondre « merci » à ce genre de conseil. C’est vous qui savez si vous voulez ou non parler d’une miche de pain. Cessez de demander, et même de tolérer, des autorisations pour dire ceci ou cela.
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Vous pensez comme moi que poser la structure des discours, ça ne veut rien dire, et qu’il est peu probable que la structure soit le COD du verbe poser ? Peut-être avez-vous raison, et peut-être pas. Il faut demander à des gens qui comprennent la phrase de la personne qui parle de Lacan en disant qu’il a posé une structure des discours. Comme la fin de la phrase ne veut rien dire et qu’il y a manifestement des mots manquants ou des mots en trop (suppose pour l’être parlant la constitution de l’objet a du désir), on peut douter du début. Donc le plus simple et de ne pas trop chercher, de laisse tomber ces gens qui prétendent commenter la pensée de Lacan alors même qu’ils ne savent pas écrire une phrase de vingt mots.
Ce que vous suggérez, c’est peut-être que le pronom reprend une proposition et non le seul sujet de cette proposition :
— Elle n’était pas malade, comme on l’avait dit, mais en grande forme.
— La structure des discours, Lacan l’a écrit, suppose…
— La structure des discours, comme Lacan l’a posé, suppose…
Alors dans ce sens, dans cette construction, d’une part l’utilisation du verbe « poser » a un sens presque courant (si on pose que a=b… ayant posé l’équivalence… posons que, admettons que, définissons ainsi telle chose), et d’autre part ce qui est posé est une proposition (on ne pose pas une structure, on pose que cette structure fait ceci ou cela), donc sans accord.Cette interprétation fonctionne assez mal dans votre phrase, mais c’est peut-être cependant le sens que vous cherchez ? Il faudrait un « comme » à la place du « tel », mais on sait que beaucoup de gens disent « tel que prévu », et il faudrait idéalement des virgules, mais leur usage est souvent anarchique :
— La structure des discours, comme Lacan l’a dit, suppose que…
— La structure des discours, comme Lacan l’a posé, suppose que…
— La structure des discours, tel que Lacan l’a posé, telle que Lacan l’a posé, suppose que…
— La structure des discours telle que Lacan l’a posé suppose que…
Je ne dis pas que c’est correct, ça ne l’est pas, je veux juste montrer qu’il est envisageable que la faute soit sur l’utilisation de l’adjectif « tel » comme un adverbe, et non sur l’accord du participe passé.
Si on corrige une faute d’accord dans une phrase, et qu’après correction la phrase continue à ne rien vouloir dire, c’est que la faute n’était pas sur l’accord.Enfin, je termine avec ce que crois le plus probable :
— La structure des discours telle que Lacan l’a définie suppose que…
— La structure des discours telle que Lacan a dit qu’elle était suppose que…
— La structure des discours telle que Lacan a posé qu’elle était suppose que…
— La structure des discours telle que Lacan l’a posée suppose que…
Le fait que Lacan ait posé qu’une structure était de tel ou tel type reste une proposition, neutre a priori, et c’est bien cette proposition qui est COD, et cependant, le fait que cette proposition soit attributive, mettant en correspondance un sujet et un attribut, emporte généralement l’accord selon le sujet de cette proposition COD et non selon la proposition entière.- 511 vues
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Vous parlez (dans un commentaire) de piège. Les pièges en français, ça n’existe pas, les pièges sont une invention des marchands de grammaire, des contrôleurs, des certificateurs.
Concernant la règle arbitraire de l’accord du participe passé avec son COD antéposé, il n’existe qu’une façon de l’appliquer, et à chaque fois qu’on vous parlera de règle spécifique, de cas particulier, de différence selon le contexte, d’une nuance selon qu’il y aura une préposition ou non, alors on vous mentira.
Accordez toujours le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir avec SON COD s’il est antéposé et jamais avec le le COD d’un autre verbe :
— la seule chose qu’il a trouvée pour me répondre
— la seule chose qu’il a trouvé à me répondre
Dans votre phrase, il n’est de toute façon pas envisageable que le pronom « que » mis pour « consolation » soit COD du verbe « être », car le verbe « être » ne peut pas avoir de COD, et l’hésitation n’aurait aucun sens.Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Non, il n’y a ici aucune rupture de construction dans votre phrase, juste une imprécision éventuelle. Dans la mesure où il y a deux personnes, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un pronom soit ambigu dans la suite de la phrase.
— Il a vu sa mère, et il m’a dit qu’elle n’était pas contente. –> clair
— Il a vu son père, et il m’a dit qu’il n’était pas content. –> ambigu
Il suffit de préciser à quoi se rapportent les pronoms à chaque fois que ce n’est pas clair.Le test que vous avez fait, consistant à changer le genre et le nombre d’un des deux acteurs pour modifier les pronoms, est assez convaincant, et votre dernière phrase (abstraction faite du mélange entre le pluriel « elles » et le singulier « un tortionnaire ») est claire, ce qui montre bien que seule l’ambiguïté d’un « lui » pouvant se rapporter à deux personnes différentes est cause de votre tracas.
— Le commandant guettait les réactions de cette fille dont l’allure ne lui inspirait pas confiance.
— Le commandant guettait les réactions de cette fille dont l’allure ne lui permettait pas de voir en elle une personne fiable.
— Le commandant guettait les réactions de ce garçon dont l’allure ne lui permettait pas de voir en lui une personne fiable.
Syntaxiquement, tout cela est bien construit. Avec deux acteurs masculins, on peut s’interroger un quart de seconde sur ce que le (deuxième) pronom « lui » représente, mais c’est la responsabilité de l’auteur que de préciser ce qui doit l’être. Dans le fil de votre récit, pour un lecteur qui a en tête une personne qui en observe une autre, si tout est bien mis en place, votre phrase passera crème. Ce n’est pas une question de syntaxe.
J’ai conservé les deux « lui » dans la phrase, le premier étant COI de « permettre » et ne posant pas de problème, la question portant uniquement sur le deuxième « lui ». Que ce même mot apparaisse dans différents rôles n’est pas un problème.Y aurait-t-il un autre problème, concernant le nombre et le choix des pronoms ? Si c’est le mot « dont » qui a déclenché votre interrogation, sachez qu’il a plusieurs emplois, et c’est à vous de choisir votre style :
— Une femme que je crois fiable.
— Une femme dont je crois qu’elle est fiable.
— Une femme dont un ami me fait croire qu’elle est fiable. (ambigu)
— Une femme dont mon ami me fait croire qu’elle est fiable.
— Une femme dont son allure me fait croire qu’elle est fiable.
— Une femme dont l’allure me fait croire qu’elle est fiable.
— Une femme dont l’allure qu’elle présente me fait croire qu’elle est fiable.
— Une femme que son allure me fait croire fiable.
— Une femme que l’allure qu’elle arbore me fait croire fiable.
— Une femme dont l’allure ne me permet pas de croire qu’elle est fiable.
— Une femme dont son allure ne me permet pas de voir en elle une personne fiable.
— Une femme dont l’allure ne me permet pas de voir en elle une personne fiable.
Faites votre choix, tout est syntaxiquement justifiable, parmi des dizaines d’autres possibilités.- 577 vues
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Le verbe « consister » pour dire de quoi une chose est faite, comment elle se décompose, est très bien adapté.
La phrase est clairement correcte syntaxiquement : « sujet » + « consister en » + « complément ». Vous voulez plus probablement parler de style, de vocabulaire, d’usage, de précision, de modernité… On peut en effet admettre qu’un style rare est un style à déconseiller, mais pas pour une raison de syntaxe.
On disait en la ville de et on continue à écrire sur les invitations de façon formelle : la cérémonie se tiendra en l’église Saint-Saturnin. On continue à dire : en l’honneur de ; les curés continuent à écrire : en la fête de saint Joseph ; cette construction étant ancienne, elle peut être littéraire : la liberté consiste en la certitude que… ; les rédacteurs d’appel d’offres continuent à écrire : le marché consiste en la rénovation de trois bâtiments.
C’est cette dernière formulation qui est utilisée dans votre phrase. Si vous la trouvez dans un simple article de journal, elle peut vous sembler artificielle, mais si elle reproduit au plus près le texte officiel de l’appel d’offre, ou tel ou tel texte rédigé par un greffier, je la trouve personnellement simple et claire.
Peut-être avez-vous consulté un dictionnaire, mais tentez aussi Google, et vous trouverez de ces constructions par milliers.- 2472 vues
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