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Oui. Accordez les participes passés construits avec l’auxiliaire « être » selon le sujet : elles sont venues, elles sont venues pour faire des examens, elles sont venues faire des examens..
C’est le participe passé qui suit immédiatement l’auxiliaire « être » qui est le verbe conjugué dans la phrase. Le fait qu’un infinitif complète la phrase n’importe pas.{ Il n’existe qu’un cas où on n’accorde pas avec le sujet, c’est quand l’auxiliaire initial est l’auxiliaire « avoir », et que seule une situation de construction pronominale occasionnelle fait apparaître l’auxiliaire « être » à la place de l’auxiliaire « avoir ». On continue dans ce cas à accorder comme si on avait conservé l’auxiliaire « avoir ».
— Elles ont parlé à des hommes –> Elles leur ont parlé.
— [Elles ont parlé l’une à l’autre] –> Elles se sont parlé.
— Elles ont regardé des hommes –> Elles les ont regardés.
— [Elles ont regardé l’une l’autre] –> Elles se sont regardées. }- 593 vues
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Même si votre question porte sur une quantité, et appelle un nombre pour réponse, même si votre question ne porte pas sur des paquets d’images mais sur des quantités de paquets d’images, le verbe « acheter » demande un COD, et on doit se résoudre à considérer que le COD syntaxique de « elle a acheté » est « combien de paquets d’images ». Cela ne correspond pas aux premières définitions sémantiques de l’objet ou du COD, mais comme vous ne nous interrogez que sur l’accord dans le cadre d’une règle arbitraire, il faut accepter l’arbitraire d’une réponse uniquement syntaxique.
En mettant à la voix passive, on voit que « combien de paquets d’images » est un sujet pluriel :
— Combien de paquets d’images ont été achetés ?
En toute cohérence, « combien de paquets d’images » est donc COD pluriel dans la construction à la voix active, COD placé avant le participe passé utilisé avec l’auxiliaire « avoir » :
— Combien de paquets d’images a-t-elle achetés ?
Vous avez raison de vous interroger sur le cas particulier du COD dans une question portant sur un nombre. Mais les conventions en cours disent qu’il s’agit syntaxiquement d’un COD pluriel, et qu’il n’y a pas de différence à faire avec des COD plus clairement COD, comme dans :
— Les trois paquets d’images qu’elle a achetés.- 403 vues
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Vous avez raison, le point de l’abréviation et le point final de la phrase ne se confondent que s’ils se touchent.
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Il est parfois plus facile de raisonner à un temps où on entend la différence entre le singulier et le pluriel : c’est / ce sont.
Pour introduire un sujet réel pluriel dans une construction d’insistance du type c’est… qui, sans que ce soit une obligation, et sans raison syntaxique, le pluriel est souvent conseillé :
— ce sont les voitures rouges qui roulent le plus vite
À l’oral, la conjugaison au singulier est la plus fréquente, et elle est grammaticalement correcte :
— c’est les voitures rouges qui roulent le plus vite
Parfois, c’est n’insiste pas le sujet mais sur la proposition entière, et la conjugaison ce sont trahirait la pensée :
— c’est les parents qui boivent, c’est les enfants qui trinquent
— c’est bien les Ferrari qui viennent d’Italie ? est-ce que les Ferrari viennent d’Italie ?
Donc on a un peu le choix, c’est une affaire de style et parfois de nuance. Quelques conseillers en écriture préconisent le pluriel partout, même au détriment du sens, et de mon côté je vous conseille de ne conjuguer au pluriel que pour introduire le sujet d’une proposition.
Mais de toute façon, dans votre phrase, nous ne sommes pas dans ce cas.Dans votre proposition, il y a le pronom sujet ce et l’attribut des voitures provenant d’autres pays.
Dites-nous ce que représente votre ce, on vous dira s’il est singulier ou pluriel.
— Mes voitures préférées, ce sont les Ferrari.
— Le problème des Ferrari, c’est les roues.
— Ce que tu vois sur ce parking, c’est des voitures provenant d’autres pays.
— Ces points rouges à l’horizon, ce sont des voitures provenant d’autres pays.- 860 vues
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On peut avoir l’impression parfois que le mot combien est le noyau de l’expression, la rendant singulière. On insisterait sur le combien, comme sur un adverbe d’intensité :
— combien j’ai aimé ces fraises !
Mais utilisons « combien de fraises » en sujet à la voix passive :
— si tu savais combien de fraises ont été cueillies…
On voit que le verbe se conjugue au pluriel. Donc « combien de fraises » est une expression au pluriel.
Il reste à vérifier qu’à la voix active il s’agit bien d’un COD, et qu’on peut cueillir « combien de fraises », alors qu’on a tendance à penser qu’on cueille « des fraises », voire « des kilos de fraises », mais qu’on ne cueille pas « combien de fraises ».
On comprend votre réticence, mais c’est la construction qui veut que « combien de fraises » soit un COD pluriel, de même que dans la phrase précédente, « combien de fraises » est un sujet pluriel.
— si tu savais combien de fraises ont été cueillies…
— si tu savais combien de fraises on a cueillies…
Certes, sémantiquement, on peut essayer de contester la qualité de syntagme pluriel COD de « combien de fraises » dans la seconde phrase, mais alors il faut aussi contester la qualité de syntagme pluriel sujet de « combien de fraises » dans la première phrase. Donc, bien qu’il s’agisse d’un sujet ou d’un COD vagues par nature (combien de fraises), ils en ont bien dans ces phrases la valeur syntaxique.- 514 vues
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Sans complément, « se faire des soucis » est utilisé en concurrence avec « se faire du souci » : il a des soucis, il se fait des soucis en ce moment / il se fait du souci en ce moment –> se faire beaucoup de soucis, se faire beaucoup de souci.
La présence d’un complément demande le sens le plus abstrait, le plus large : s’inquiéter pour, avoir de l’inquiétude pour, se faire du souci pour –> se faire beaucoup de souci pour…
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Non. Dans certaines langues, on crée les mots qu’on veut, mais pas en français. Rien n’indique qu’on puisse librement inventer des mots en français. On peut normalement mettre « très » ou « presque » devant n’importe quel adjectif, mais on ne peut pas mettre « quasi » devant n’importe que nom. Il n’est pas prévu qu’on puisse parler d’une quasi maison, d’une quasi-maison ou d’une quasimaison.
Peut-être pourriez-vous restreindre votre question aux noms dérivés d’un adjectif ?
— Presque plein –> quasi-remplissage du réservoir, quasi-plénitude de l’âme…
On peut y réfléchir, mais ne cherchez pas de règle générale. Votre mot semble assez bien construit, vous pouvez le tenter. Utilisez-le en pensée dans différentes phrases autour de la phrase dans laquelle vous souhaitez l’utiliser, pour savoir s’il tient la route : La quasi-plénitude permet de… La chose était en état de quasi-plénitude… La quasi-plénitude de mon verre… La quasi-plénitude de cette action…
Non bien sûr, il n’y a pas d’autorisation d’écrire n’importe quoi.
Maintenant, vous pouvez réfléchir au besoin d’un nouveau mot pour exprimer tel concept, à la forme qu’il doit prendre, mais vous devez aborder cette question de plus haut, et dans le bon ordre :
— Si je veux dire quelque chose de neuf, comment dois-je le dire, dois-je forger un nouveau mot ?
Et non :
— J’ai écrit un truc et je me demande si ça veut dire quelque chose et si on a vraiment le droit de l’écrire comme ça.- 722 vues
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Votre phrase ne permet pas, sans connaître l’intention de l’auteur, d’identifier le COD du verbe « imaginer ». Est-ce un nom ou une proposition sans verbe exprimé ?
Vous utilisez dans votre phrase le pronom « que », identique au singulier et au pluriel. Reformulez avec un pronom qui diffère entre sa forme au singulier et sa forme au pluriel, et vous déciderez plus aisément :
— Ces retrouvailles étaient heureuses, comme je l’avais imaginé.
— Ces retrouvailles étaient heureuses, comme je les avais imaginées.
Cette question est très fréquente avec différents verbes, mais il est exact que le verbe « imaginer » s’y prête plus que d’autres. Les deux constructions sont utilisées par divers auteurs, avec des justifications différentes.
Personnellement, dans ce type de phrase, il est exceptionnel que j’envisage que l’auteur souhaite présenter un nom comme COD. Je pense que l’intention consiste à peu près toujours à imaginer une proposition (croire que A fait B) et non une chose (croire A faisant B), et cette interprétation impose selon moi l’invariabilité.
Cependant, dans la mesure où c’est le sujet de la proposition COD qui est pronominalisé et antéposé, alors, bien que ce soit totalement contraire à l’intention initiale des promoteurs de la règle, l’accord le plus courant va vers le sujet de la proposition déconstruite.
— J’ai vu ces dames partir, je les ai vues partir.
— J’ai imaginé ces dames partir, je les ai imaginées partir.
— J’ai cru ces dames heureuses, j’ai cru que ces dames étaient heureuses, je les ai crues heureuses.
— Des retrouvailles que j’aurais préférées heureuses.
Y a-t-il une raison à ce tropisme ? Personnellement je n’en connais pas. Pour moi ce n’est que extension injustifiable d’une règle déjà arbitraire. Comment le sujet d’une proposition COD peut-il être qualifié isolément de COD ?
Souvent, la logique interdit l’accord tandis que l’usage demande l’accord. Alors bon, on fait comme on peut.- 719 vues
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Je crois deviner que « ne soit pas vendue » ne vous semble pas porter suffisamment la notion de passé ou d’antériorité. Ce sont en fait deux choses différentes, qu’on peut croiser.
1. La simultanéité se transpose ainsi, du subjonctif présent vers le subjonctif imparfait :
1a — Soulagée que cette lampe ne soit pas vendue, la jeune femme se précipite vers la vendeuse.
1b –> Soulagée que cette lampe ne fût pas vendue, la jeune femme se précipita vers la vendeuse.
Plus couramment, on s’affranchit de la concordance des temps :
1c –> Soulagée que cette lampe ne soit pas vendue, la jeune femme se précipita vers la vendeuse.2. L’antériorité se transpose ainsi, du subjonctif passé vers le subjonctif plus-que-parfait :
2a — Soulagée que cette lampe n’ait pas été vendue, la jeune femme se précipite vers la vendeuse.
2b –> Soulagée que cette lampe n’eût pas été vendue, la jeune femme se précipita vers la vendeuse.
Plus couramment, on s’affranchit de la concordance des temps :
2c –> Soulagée que cette lampe n’ait pas été vendue, la jeune femme se précipita vers la vendeuse.L’auteur que vous corrigez n’a manifestement pas choisi d’appliquer la concordance des temps au subjonctif. Ne lui imposez pas cela (c’est à l’échelle du document entier que vous devez faire ce choix). Renoncez probablement donc au (1b) et au (2b).
Si vous avez ressenti un manque de mise au passé, je dirais que vous souhaitez peut-être passer du (1c) au (2c), c’est-à-dire marquer l’antériorité sans pour autant appliquer la concordance.
Faut-il le faire ? Parle-t-on d’une action passée ou d’un état ? Dit-on qu’une lampe est vendue ou qu’elle a été vendue ? Parfois, on souhaiterait faire la différence entre « il a mouru » et « il est mort ». Avec le verbe « vendre », on peut le faire. Autant en profiter.
Donc choisissez le (2c) (ou éventuellement le (2b) si votre auteur est coutumier de la concordance des temps au subjonctif).- 645 vues
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Comme expression adverbiale, complément circonstanciel de manière, il n’y a pas d’accord à faire :
— Ils passent le week-end en famille.
— Ils préfèreraient vivre en maison individuelle.
— Les loups chassent en meute.
— Les crocodiles vivent en bande.
Est-ce bien de leur mode de vie que vous voulez parler ?- 832 vues
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