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Voulez-vous vraiment considérer le mot « beaucoup » comme un pronom COD ? Admettons :
— Cette réserve d’histoires…
— Beaucoup en ont été déjà lues…
— On en a déjà beaucoup lues…
Dans cet esprit, le singulier n’est effectivement pas acceptable.
C’est selon que « en » soit un COD signifiant « de cela », complété par l’adverbe de quantité « beaucoup », ou un complément du pronom COD « beaucoup » que vous devrez choisir.
Mais c’est un problème que vous devez régler dans une phrase plus simple, sans COD antéposé, sans temps composé, sans problème d’accord. Vous ne devez pas commencer à interroger le sens des mots et la syntaxe à l’occasion d’un problème d’accord, ce qui montrerait que vous ne maîtrisez pas le rôle de chaque mot dans votre phrase.Sinon, je viens de trouver cette phrase où je ne conçois pas le singulier après le groupe « en… beaucoup » :
— Pourquoi doit-on replanter les arbres dans un environnement qui en a beaucoup perdus ?- 994 vues
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Rien dans votre phrase ne demande le subjonctif. Écrivez d’abord votre phrase au présent. Puis appliquez la concordance des temps dans une transposition au passé.
— Il m’informe que je dois me rendre à Paris demain.
— Il m’informa que je devais me rendre à Paris le lendemain.— Il m’informe que je devrai me rendre à Paris demain.
— Il m’informa que je devrais me rendre à Paris le lendemain.- 552 vues
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Quand on révèle le COD après avoir écrit le verbe, si on accorde le participe passé, on perd totalement l’esprit de la règle originelle (j’ai peint une porte / j’ai une porte peinte / la porte que j’ai peinte).
Mais cette règle était imprécise et non systématique, et elle s’est transformée en règle syntaxique stricte, et même quand le COD syntaxique a la forme d’un pronom dont on ne connait pas encore le référent, on accorde avec ce pronom COD, lui-même prenant le genre et le nombre de son référent, généralement appelé antécédent même quand il suit.
Le « avant/après » ne se rapporte pas au référent mais au pronom syntaxiquement COD.
— On les a achetées, ces toiles
— Ces toiles, on les a achetées- 577 vues
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Non, votre phrase n’est pas une exception.
Vous pouvez dissocier les deux faits, avec deux indicatifs (je l’ai visité, il est agréable).
Mais quand le verbe de la relative est un cas de figure dont l’existence, la justification ou l’identité dépend de la proposition principale, il se met au subjonctif.
— C’est un lieu agréable que j’ai visité (c’est un lieu agréable, je l’ai visité)
— C’est le seul lieu agréable que j’aie visité
Si vous souhaitiez dissocier les deux morceaux de la phrase, vous auriez « c’est le seul lieu agréable« , ce qui n’a aucun sens.
C’est uniquement quand la proposition principale a un sens sans sa proposition relative que cette proposition relative peut avoir un sens indépendant, et que l’indicatif y est possible, la proposition relative étant alors facultative.
Puisque « ce parc est le lieu le plus agréable » n’a aucun sens, le subjonctif est obligatoire dans la relative à suivre.- 1153 vues
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Pour un mot rare ou inconnu, au milieu d’un examen, il faut jouer à pile ou face. Hors examen, il faut avoir recours au dictionnaire. Par exemple, le Larousse met un astérisque devant les mots dont le « h » est aspiré : larousse/hideux.
Vous n’êtes pas obligée de remonter au nom pour connaître la prononciation de l’adjectif. C’est simplement un indice pour assurer une cohérence : « l’habit » donc « tout habillée », « la honte » donc « toute honteuse ».
L’étymologie ne résout pas tous les problèmes : le héros, l’héroïsme, tout(e?) héroïque qu’elle soit…
Si pour vous le mot « hideux » peut avoir un « h » muet, vous partagez cette opinion avec @joelle et @chambaron qui explique dans une réponse qu’il y a sur ce mot un débat entre les linguistes (tout en présentant un relevé statistique sans appel).
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Quand un pronom comme me est placé devant le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir, pour savoir si c’est un COD (qui demande l’accord) ou un COI (qui ne joue pas sur l’accord), vous devez chercher la construction, mais vous pouvez aussi changer de personne pour que ce soit plus évident. Par exemple, à la troisième personne du singulier le pronom COD est le ou la, le pronom COI est lui, et à la troisième personne du pluriel le pronom COD est les, le pronom COI est leur.
— Elle : Cette position est celle qui l’a le plus renforcée, celle qui lui a permis d’accéder…
— Elles : Cette position est celle qui les a le plus renforcés, celle qui leur a permis d’accéder…
— Moi : Cette position est celle qui m’a le plus renforcée, celle qui m’a permis d’accéder…Quand vous voulez savoir si le pronom COD l’ est mis pour le ou la, vous pouvez chercher ce qu’il représente, mais il peut suffire de changer de temps pour remplacer la voyelle du mot suivant par une consonne, et ce sera évident.
— La première fois que je le fis –> La première fois que je l’ai fait
— La première fois que je la fis –> La première fois que je l’ai faite- 4467 vues
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Le pronom relatif sans antécédent « qui », signifiant « toute personne qui » est rare, et doit le rester : j’aide qui m’aide…
N’utilisez pas le pronom relatif « qui » sans antécédent pour parler d’une personne particulière : « la personne qui », « la personne que »…
On ne dit pas : je connais qui vient, je te présente qui m’a aidé, je travaille avec qui tu m’as présenté,
mais : je connais la personne qui vient, je te présente la personne qui m’a aidé, je travaille avec la personne que tu m’as présentée.C’est dans les phrases interrogatives indirectes, et dans leurs réponses, qu’on utilise le pronom interrogatif « qui », en référence à une question, quand le mot « qui » ne représente personne en particulier, et il faut que la personne soit inconnue à ce moment de la phrase : je demande qui vient, je te dirai qui m’a aidé puisque tu me le demandes, j’ignore qui tu lui as présenté.
Écrivez :
(a) — Je te présenterai la personne que j’ai embauchée
(b) — Je te dirai qui j’ai embauché
Si « indiquer » signifie « montrer », construction (a).
Si « indiquer » signifie « faire savoir », construction (b).
Lisez les différentes définitions de ce verbe dans un dictionnaire, pour vérifier que vous souhaitez vraiment l’utiliser, et dans quel sens.- 974 vues
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Vous savez donc quels temps utiliser à l’écrit dans un récit au passé simple.
Vous savez aussi quels temps utiliser à l’oral dans un récit au passé composé.
Vous vous interrogez sur la possibilité d’utiliser ces formes orales à l’écrit avec une principale au passé composé.
Ce sont normalement les mêmes temps qui sont possibles, la principale question étant celle du mélange de deux registres de langage. Mais les temps qu’on utilise à l’oral ont une bonne logique grammaticale et sont utilisables à l’écrit.
Dans aucun de ces cas il n’y aura de futur simple. Il faudra toujours exprimer un futur dans le passé.* Il m’informe qu’il partira demain –> (a) il m’informa qu’il partirait le lendemain –> (b) il m’a informé qu’il partirait le lendemain
* Il m’informe qu’il part demain –> (c) il m’informa qu’il partait le lendemain –> (d) il m’a informé qu’il partait le lendemain
* Il m’informe qu’il va partir demain –> (e) il m’informa qu’il allait partir le lendemain –> (f) il m’a informé qu’il allait partir le lendemain
* Il m’informe qu’il pense partir demain –> (e) il m’informa qu’il pensait partir le lendemain –> (f) il m’a informé qu’il pensait partir le lendemainLa (a) est, ou était, la plus enseignée. Dans la (b), le conditionnel présent ayant valeur de futur dans le passé reste correct.
Les (c) et (d) qui se basent sur un présent exprimant le futur sont correctes, la (c) mélangeant peut-être un peu trop le formalisme du passé simple et le langage courant.
L’usage d’un verbe intermédiaire, avec l’imparfait comme temps de simultanéité dans la concordance des temps (e et f) est bon dans les deux formes de passé.
Question style, je trouve que les (a) et (d) sont bien harmonisées quant aux niveaux de langage, les (b) et (c) un peu moins.- 868 vues
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Le dernier point d’une abréviation et le point final de la phrase ne se confondent que si rien ne les sépare :
— Il a des chiens, des poules, etc.
— Il a plein d’animaux (des chiens, des poules, etc.).- 732 vues
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Le mot « qui » est ici un pronom relatif sujet. Il prend le genre et le nombre de son antécédent. Dans « des personnes qui », il est féminin pluriel, le verbe se conjugue à la troisième personne du pluriel, et les accords éventuels avec l’auxiliaire être se font au féminin pluriel : les personnes qui sont venues, les personnes qui contrôlent…
Pour conjuguer à l’oreille, vous pouvez mettre au futur : les personnes qui la contrôlera, les personnes qui la contrôleront. Vous n’avez pas hésité pour la conjugaison du deuxième verbe, car la conjugaison s’entend : qui sont contrôlées.
La présence du pronom COD féminin singulier « la » entre le sujet « qui » et le verbe « contrôlent » ne change pas la conjugaison (toujours troisième personne du pluriel), mais commandera l’accord du participe passé des verbes conjugués à un temps composé avec l’auxiliaire avoir : les personnes qui la contrôlent, les personnes qui l’ont contrôlée.- 720 vues
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