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Choisissez le singulier « leur » si vous pouvez remplacer par « notre » :
— Je vais vous raconter notre conversation.
— Je vais vous raconter leur conversation.
Choisissez le pluriel « leurs » si vous pouvez remplacer par « nos »,
— Je vais vous raconter nos conversations.
— Je vais vous raconter leurs conversations.- 408 vues
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Dans cette phrase, vous pouvez remplacer « des pâtes » par le pronom neutre « cela », donc conjuguez au singulier.
— Ce que j’ai mangé, c’est cela, c’est des pâtes. C’est cela que j’ai mangé.
— Ce que je préfère, c’est cela, c’est les pâtes. C’est les pâtes que je préfère.C’est seulement quand vous parlez de choses déterminées que vous pouvez conjuguer au pluriel :
— Ce que je préfère, c’est les fruits, c’est cela.
— Les fruits que je préfère, ceux que je préfère, ce sont les fruits de mon jardin, ce sont ces fruits-là, ce sont ceux de mon jardin, ce sont les miens.Notez que la nécessité du singulier n’est en aucun cas liée au fait syntaxique que vous avez fait précéder le « c’est / ce sont » d’un nom au singulier. Le pronom « ce » n’est pas un pronom personnel, il ne reprend jamais le nom qui précède (bien que cela ait été affirmé cent fois sur ce site). Votre phrase ne signifie pas « ce plat est des pâtes », phrase qui serait incorrecte. Dans votre phrase, le pronom « ce » ne reprend pas le mot « plat ». C’est le pronom « il » qui pourrait éventuellement reprendre le mot « plat » (le plat que j’ai mangé, il était froid). Les nombres des noms de part et d’autre du mot « ce » sont indépendants l’un de l’autre. Seules des raisons statistiques liées au sens font qu’on trouve souvent deux singuliers ou deux pluriels, mais seul un pluriel déterminé après le mot « ce » peut autoriser le pluriel « ce sont ».
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Partons de cette base : il exhorte Paul à revenir, il demande avec insistance à Paul de revenir. Il y a en principe un COD, qui est la personne à qui on s’adresse.
On peut souvent vérifier la possibilité de différentes constructions d’un verbe dans le dictionnaire TLFi.
Ce dictionnaire n’autorise pas les fautes syntaxiques, mais recense cependant les usages rares mais acceptables. Ainsi, la page du verbe « exhorter » mentionne plusieurs constructions, plusieurs usages.
Vous commencerez par constater que exhorter à quelqu’un n’existe pas, et qu’il n’est donc pas question de leur exhorter.
La construction normale est d’exhorter quelqu’un, et donc de les exhorter.
Un usage absolu est recensé (A.1.abs.). Selon moi ce n’est pas réellement un usage absolu, il s’agit simplement d’exhorter quelqu’un sans préciser qui, comme quand on dit qu’on mange sans préciser ce qu’on mange. Mais bon, l’usage sans complément est recensé, et là se trouve sans doute la réponse à votre question. Peut-on exhorter sans dire qui on exhorte ? Généralement non selon mon expérience, mais possiblement oui selon l’exemple du TLF.Mon avis est que si cette phrase n’est pas de vous, si elle vient de quelqu’un qui parle correctement, il vous faut l’accepter, mais qu’en revanche il ne serait pas normal qu’à la fois cette phrase soit de vous et qu’elle vous chagrine.
Personnellement, j’aurais ajouté le COD « les » (il les exhorte). Le dictionnaire permet l’absence de complément (il exhorte). Ce qui est certain, c’est que vous ne pouvez pas ajouter le COI « leur » (il leur exhorte).Cette réponse a été acceptée par Lucaslesongeur. le 19 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Quand le complément d’objet d’un verbe est une proposition, conjuguée ou infinitive, on rencontre différentes constructions, selon le sens du complément et selon le sujet de cette proposition complément, et ces constructions ne dépendent pas toujours du fait que le verbe de la principale soit dit transitif direct ou transitif indirect (quand le sujet de l’infinitif est le même que celui de la principale, on évite généralement de parler de proposition infinitive complétive COD, mais je mélange les deux cas dans mes exemples).
Cela peut vous inciter à utiliser d’autres expressions que « transitif direct » et « transitif indirect », mais ce serait à faire dans un mouvement d’ensemble, dans une évolution globale de l’approche de la grammaire française. En attendant, ce sont des concepts parfois utiles. Par contre, modifiez la définition que vous vous donnez de ces expressions. Une fois qu’on s’est assuré qu’on a bien un complément d’objet, si on peut remplacer ce complément par « cela », c’est un COD, et si on peut le remplacer par « en » ou « y », c’est un COI. C’est juste une suggestion simple, une approche qui n’explique rien mais qui fonctionne, et qui a l’avantage d’obliger à tenir compte du sens.COD, remplaçable par « cela » :
— Je souhaite le voir
— Je souhaite le voir venir
— Je demande à le voir
— Je lui demande de parler
— Je lui apprends à parler
— Je vous demande de vérifier
— Je demande à vérifier
— Je demande à ce qu’on vérifie
— Je demande qu’on vérifie
— Je demande qu’il vienne
— Je demande à venir
— Je demande s’il viendra
— Je lui demande de venir
— Je lui dis de venir
— Je me rappelle qu’il est venuCOI :
— Je réfléchis à le faire venir
— Je m’occupe de le faire venir
— Je m’étonne qu’il vienne
— Je m’étonne de ce qu’il vienne
— Ça dépend s’il vient
— Je suis surprise qu’il vienne
— Je m’attends à ce qu’il vienne
— Je me souviens qu’il est venu- 589 vues
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— Je vois des portes s’ouvrir
— Je vois souvent des portes s’ouvrir
— Je vois, souvent, des portes s’ouvrir
Le complément circonstanciel peut être omis, ou inséré sans virgules, ou placé entre deux virgules, mais on ne peut pas « mettre une virgule ». Parfois on le fait quand même (une virgule unique), pour des phrases longues, ou pour mieux introduire un mot, mais la structure logique d’une phrase rigoureuse ne le permet pas.Votre phrase a une construction apparemment impersonnelle.
— Il tombe, parfois, de la neige
— C’est étonnant, je trouve, qu’il neige en juillet
— C’est fou, quand on y pense, comme il a changé
— C’est dingue, au Pérou, le temps que ça prend de changer une roue
Cependant dans la dernière de ces quatre phrases, et peut-être dans la vôtre, il y a seulement une construction scindée et non pas une construction impersonnelle, le pronom neutre reprenant toute la fin de la phrase. La virgule unique aurait donc été possible et naturelle.
— C’est grand, l’Argentine
— C’est dingue, le temps que ça prend de changer une roue
— C’est dingue, comme les portes s’ouvrent. [le fait que les portes s’ouvrent ainsi est dingue, cela est dingue]
Alors d’accord, dans ce cas, puisqu’il y avait déjà une virgule, on peut considérer que vous « ajoutez une virgule » en même temps que vous ajoutez un complément circonstanciel, mais ce qui compte est qu’à la fin vous ayez mis le complément circonstanciel « entre deux virgules » :
— C’est grand, sur la carte, l’Argentine
— C’est dingue, au Pérou, le temps que ça prend de changer une roue
— C’est dingue, quand on se présente en tant que médecin, comme les portes s’ouvrent.- 846 vues
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On n’accorde pas les verbes, on les conjugue. Et on les conjugue selon leur sujet :
— La liste des travaux qui ont été jugés nécessaires…
— La liste des travaux qui a été établie…
Commencez donc par identifier le sujet du verbe, c’est-à-dire l’antécédent du pronom « qui ».Quand vous aurez fait cela, montrez la fin de la phrase. Je pense que c’est la conjugaison de la proposition principale qui vous pose un problème.
— L’ensemble des travaux qui sont nécessaires coûtera un million / coûteront un million ?
Si un groupe nominal introduit par « l’ensemble des » peut parfois (rarement) être considéré comme un pluriel, une relative déterminative complétant le nom fait que le noyau du groupe nominal est obligatoirement le mot « ensemble », masculin singulier, comme si on avait utilisé un déterminant démonstratif (l’ensemble des choses qui, cet ensemble, singulier). Un ensemble de choses définies par une relative déterminative est un sujet singulier.
— L’ensemble des travaux qui sont nécessaires coûtera un million.
Si vous préférez le pluriel parce que pour vous, « l’ensemble des travaux », cela signifie « tous les travaux », alors écrivez « tous les travaux ».
J’imagine que vous avez mélangé deux problèmes, celui du sujet de la principale et celui de l’antécédent de la relative. Il est généralement normal que la principale soit conjuguée au singulier selon le mot « ensemble », et la relative au pluriel selon le complément du mot « ensemble ».- 606 vues
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La proposition interrogative et la proposition interronégative ont un peu le même sens.
a) — Paul est-il venu ?
b) — Paul n’est-il pas venu ?
Le mot « pas » ne s’utilise qu’après « ne ». Mais le mot « jamais » peut s’utiliser dans les contextes positif et négatif.
a) — Paul est-il jamais venu ? (ne serait-ce qu’une fois)
b) — Paul n’est-il jamais venu ? (même pas une fois)Si vous remplacez le sujet « Paul » par un pronom impersonnel, on écrit « quelqu’un » en contexte positif et « personne » en contexte négatif.
a) — Quelqu’un est venu ? Quelqu’un parmi vous est-il jamais venu ? (ne serait-ce qu’une fois)
b) — Personne n’est venu ? Personne parmi vous n’est-il jamais venu ? (même pas une fois)
La reprise du pronoms « personne » par le pronom « il » est peu utilisée. C’est peut-être une raison suffisante pour choisir la phrase (a).- 969 vues
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Sans les parenthèses, auriez-vous trouvé les guillemets indispensables ? Si oui, conservez-les, car les parenthèses ne tiendront jamais lieu de guillemets. Si vous voulez seulement éviter un problème visuel, vous pouvez tenter un texte en italique à la place du texte entre guillemets.
Faut-il mettre les pensées entre guillemets ?
— « Belle journée », pensait-il.
Non, ce n’est pas la règle, vous pouvez les supprimer, ou utiliser l’italique, ou un autre code graphique si vous voulez en faire un norme tout au long de votre texte.
— Belle journée, pensait-il.
— Belle journée, pensait-il.Les guillemets sont-ils mis pour signaler un changement de personne, l’irruption d’un tiers, probablement le lecteur ?
— Je fais ce que je veux (j’en ai bien le droit).
— Dites-vous que vous êtes libre de faire ce vous voulez (« j’en ai bien le droit »).
Si c’est le cas, si dans les parenthèses vous vous mettez à la place du lecteur, c’est une façon peu conventionnelle, peu explicite, et à mon avis peu élégante d’écrire, mais après tout acceptable. Réfléchissez à cela à l’échelle d’un texte complet. Si vous pensez vous mettre à la place du lecteur toutes les trois phrases, mais sans répéter à chaque fois ce que je mets ici entre crochets : [c’est comme si vous vous disiez : « je fais ceci… »], commencez par répondre aux questions de base : qui écrit pour qui ? qui est « je » ? y a-t-il des dialogues ? des pensées ? et cent autres questions… Réfléchissez à votre texte avec plus de hauteur.Votre écriture est à la fois trop formelle et trop limitée en vocabulaire :
— « la danse se fait », expliquez
— « sans qu’il y ait une intention », pourquoi cette tournure impersonnelle puisqu’un sujet arrive plus loin ?
— qu’est-ce qu' »une intention consciente » ?
— explicitez l’adverbe « nécessairement »Voici différentes façons d’introduire la pensée d’arrière-plan :
La danse se fait sans qu’il y ait nécessairement…
— une intention consciente du type « je vais lever un pied, je vais baisser un bras ».
— une intention consciente comme : je vais lever un pied, je vais baisser un bras.
— une intention consciente (lever un pied, baisser un bras…).
— la conscience de lever un pied ou de baisser un bras.
Mais les expressions adverbiales, les deux points, les guillemets sans dialogue, les parenthèses en fin de phrase, l’italique au sens flou, le changement de personne dans une phrase… rien de tout cela n’est très intéressant. On voit malgré tout qu’il est possible de pas mélanger ces procédés. Ça dépanne parfois, mais c’est de la très mauvaise rédaction.
Utiliser la typographie à la place des mots, c’est un peu nul. Vous allez finir par remplacer les conjonctions et les adverbes par des parenthèses (exprimant la cause, la conséquence, les circonstances…), par des guillemets (exprimant un désaccord, une citation, une pensée, une incertitude, une désignation…), des « deux points » (exprimant la conséquence ou l’illustration), l’italique (pour créer des ruptures de construction), et vous finirez avec des smileys.
Pendant un mois, n’écrivez que sur du papier, avec un crayon, et relisez chaque phrase à voix haute. Vous verrez que vous arriverez très vite à faire des phrases qui ont du sens sans avoir recours à des artifices typographiques.Enfin, je pense que votre texte est peut-être de ceux où le pronom « on » serait utile, évitant les allers-retours entre un cas théorique et un « je » d’illustration :
— On danse souvent sans avoir conscience de lever un pied ou de baisser un bras.
— On danse souvent en oubliant qu’on lève un pied ou qu’on baisse un bras.Bref, repartez à zéro, ça ne sert à rien de vouloir améliorer la typographie d’un texte s’il est mal pensé.
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Dans un texte formel, on utilise l’italique pour les titres d’œuvre, les noms de journaux…
Pour citer le nom précis de votre dictionnaire, choisissez l’italique :
— Selon le Nouveau Larousse illustré, le chat est un animal.
— J’ai acheté l’édition 1998 du Petit Larousse illustré.Les noms d’entreprise ne s’écrivent pas en italique
— Je travaille pour les Éditions Larousse. Ce livre est édité par Larousse.Si vous nommez le livre d’après le nom de son auteur ou de son éditeur, il ne faut pas d’italique :
— j’ai lu cela dans le Bon Usage = j’ai lu cela dans le Grevisse
Si vous utilisez un nom abrégé du livre, il faut garder l’italique :
— j’ai lu les Aventures de Tom Sawyer = j’ai lu Tom Sawyer
Comme dans le cas que vous nous soumettez, le titre du livre comporte le nom de l’éditeur, le choix existe théoriquement.
Mais généralement, on désigne les différents dictionnaires par le nom de leur éditeur, et non selon leur titre, abrégé ou non, qu’on ne connaît d’ailleurs pas toujours, et qui change parfois selon les éditions, donc sans italique.- 719 vues
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Vous parlez de deux temps très différents :
— J’irai, mais je ne comprendrai pas.
— Si j’y allais, même si j’y allais, je ne comprendrais pas.
Puisque vous n’irez pas, le futur n’est pas possible. Il faut le conditionnel pour parler de l’éventualité où vous iriez.
Le conditionnel présent se réfère à un « si j’y allais », qu’il suffit d’exprimer pour que la phrase soit claire :
— La conférence sera donnée en anglais, mais, ne maîtrisant pas suffisamment cette langue, si j’y assistais, je n’y comprendrais pas grand-chose.Comment dire tout cela à la fois ? Aucun temps ne le permet, il y a plusieurs idées, et il faut plusieurs propositions :
— J’aurais aimé y aller.
— Mais c’est en anglais.
— Or Je ne parle pas anglais.
— Si j’y allais je ne comprendrais pas.
— Donc je n’irai pas.
Il n’existe pas de temps magique pour exprimer ce raisonnement complexe par le simple choix du mode d’un verbe.- 2838 vues
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