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C’est à l’intérieur d’une phrase que le signe deux points n’est pas suivi d’une majuscule :
— La sanction fut immédiate : il fut renvoyé.
Dans votre texte, il n’y a pas une phrase unique, mais une phrase qui en présente une autre, et il faut effectivement une majuscule après les deux points, comme si vous ouvriez des guillemets, comme si vous mettiez un tiret de dialogue, comme si ces deux points introduisaient une citation-phrase, comme s’ils introduisaient un paragraphe de dialogue…Le dialogue s’engagea :
— Il est tard.
— C’est vrai.Il expliqua : « Il est tard ».
— Oui. Puis il ajouta : Il est tard.
Voici deux extraits de Balzac, éditions A. Houssiaux en 1855, qui semblent correspondre à votre façon d’écrire et de mettre en page vos dialogues, surtout le deuxième.
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Hors verbes introduisant une proposition infinitive, dans les phrases avec plusieurs verbes à l’infinitif qui s’enchainent, c’est le dernier verbe qui introduit le dernier complément. Quand on retourne la phrase dans une construction avec une proposition relative, seul le pronom relatif doit faire le lien entre ce verbe et le complément, et aucun autre pronom ne peut être syntaxiquement ajouté.
* Exemple avec un COD :
— Je répare ma voiture.
— Je refuse de réparer ma voiture.
— Je persiste à refuser de réparer ma voiture.
— Je pense persister à refuser de réparer ma voiture.
donnent à l’envers, avec le pronom relatif « que » :
— Voici la voiture que je répare.
— Voici la voiture que je refuse de réparer.
— Voici la voiture que je persiste à refuser de réparer.
— Voici la voiture que je pense persister à refuser de réparer.* Exemple avec un COI introduit par la préposition « à » :
— J’accède à votre demande.
— Je refuse d’accéder à votre demande.
— Je persiste à refuser d’accéder à votre demande.
— Je pense persister à refuser d’accéder à votre demande.
donnent à l’envers, avec le pronom relatif « à laquelle » :
— Voici la demande à laquelle j’accède.
— Voici la demande à laquelle je refuse d’accéder.
— Voici la demande à laquelle je persiste à refuser d’accéder.
— Voici la demande à laquelle je pense persister à refuser d’accéder.- 96 vues
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C’est une expression qui s’accorde normalement selon le cours de la phrase, l’utilisation métonymique d’un mot ne changeant rien à la syntaxe habituelle, comme par exemple pour un bras droit, une tête de linotte, des paroles en l’air, un cœur à prendre…
— Pierre est une tête en l’air, Pierre est une tête de linotte, Sophie est mon bras droit…
— Pierre et Sophie sont des têtes en l’air, Pierre et Sophie sont des têtes de linotte, Pierre et Sophie sont des cœurs à prendre…
–> Pour les têtes en l’air…On devine que vous envisagez le sens « pour les gens qui ont la tête en l’air », avec un singulier s’appliquant à chacun, évoluant vers un sens adjectival (pour les gens tête en l’air, pour les gens distraits) puis un sens nominal (pour les tête-en-l’air, pour les distraits), mais le singulier distributif ne se maintient pas sans maintien du déterminant.
Et donc même dans cet esprit, on obtiendrait un nom composé dont le premier mot serait un substantif qui prendrait donc la marque du pluriel, des têtes-en-l’air, contrairement à par exemple des monte-en-l’air.- 137 vues
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Vous tentez d’appliquer la règle « imparfait + conditionnel » ou « présent + futur ». Mais ça ne fonctionne pas.
On décale « s’il faisait beau je viendrais » en « s’il avait fait beau je serais venu », mais on ne décale pas « s’il fait beau je viendrai » en « s’il a fait beau je serai venu », ça n’a pas de sens.
S’agissant de faits passés, la notion d’un fait éventuel qui en entraîne un autre est d’ailleurs inutile.
Dans ces cas, on peut donner un autre sens au « si » : lorsque, à chaque fois que, puisque, bien que, en admettant que… Ces sens ne sont pas concernés par la règle, et tous les temps sont possibles : s’il est venu, il était probablement libre ; s’il est venu, il est le bienvenu ; s’il est déjà venu , il trouvera facilement…
Dans votre phrase, ce mot « si » signifie peut-être (avec une nuance d’ironie ?) « puisque tu affirmes que ».Alors pourquoi le futur antérieur ? C’est indépendamment de la subordonnée qu’il faut étudier l’usage du futur antérieur pour traiter de faits passés.
On l’utilise en particulier pour avancer une explication à vérifier, même si les faits sont situés dans le passé :
— Il est en retard ? il se sera certainement trompé de route.
Nous voilà rassurés sur la possibilité syntaxique d’un futur antérieur, mais je trouve cependant que cet usage ne correspond pas très bien à votre phrase, et à vrai dire je peine à justifier votre futur antérieur quand un passé composé serait tellement plus évident :
— Si elle a fait cela, elle t’a sans doute laissé des indices.
On peut dire « Tu connais mon métier ? On t’aura probablement parlé de moi ».
Mais je me demande s’il est correct de dire « On t’aura parlé de moi. » pour « On t’a probablement parlé de moi. » quand il n’y a rien à expliquer.
Pour revenir à votre phrase, peut-être dans la phrase précédente y a-t-il un « Ah ? tu es déjà au courant ? » qui justifierait une suite du type « elle te l’aura laissé entendre, certainement. » où le futur antérieur est utillisé pour tenter d’expliquer que tu le saches déjà.- 130 vues
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Raisonnez toujours de cette façon : comment auriez-vous posé la question ?
Si la question est au pluriel, la réponse négative reste au pluriel :
— Il y a des saisons dans ce métier ? — Non, il n’y a pas de saisons.
On comprend bien la raison de votre question (s’il n’y en a pas, alors pourquoi au pluriel ?), mais c’est comme ça en français, il est possible de réfuter la présence de choses au pluriel.
L’un des contributeurs à ce site s’acharne depuis dix ans à préconiser le singulier dans ce cas de figure, et va probablement intervenir ci-dessous, mais vous ne devrez tenir aucun compte de ses réponses.- 137 vues
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Le point final indiquant clairement que la phrase s’arrête là (phrase bizarre soit dit en passant), un subjonctif n’aurait aucun sens, et on doit normalement écrire :
— Ajoutez à cela le fait qu’il faut être presque toujours disponible.
L’approche « qu’il faille » n’est envisageable que si on a quelque chose à en dire :
— Je suis dérangé par le fait qu’il faille faire ceci.
— Le fait qu’il faille faire ceci me dérange.
Mais si la personne qui a écrit cette phrase a écrit naturellement au subjonctif, il ne faut pas condamner automatiquement sa phase car il est possible qu’un contexte, par exemple la phrase précédente, l’y ait conduite.- 265 vues
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