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Si votre phrase est terminée, ce n’est ni garantit ni garanti mais garantis ou garanties.
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Le mot « alias » est un adverbe latin, signifiant « autrement », « ailleurs ». À ce titre, il s’écrit en italique. Que les mots latins ou étrangers soient ou non d’usage courant n’importe pas du point de vue de la règle de l’italique pour les mots latins ou étrangers.
Mais on peut aussi considérer que « alias » est un adverbe français, signifiant « autrement nommé ». À ce titre, il s’écrit en romain.
On peut aussi connaître cette règle typographique, cette norme, et décider de ne pas l’appliquer car elle s’avère finalement très floue. Un mot d’apparence latine utilisé depuis mille ans devrait continuer à s’écrire en italique, parce que ce n’est pas du français, et un mot d’apparence anglaise utilisé depuis dix ans dans des milieux spécialisés pourrait s’écrire en romain dès son apparition dans un dictionnaire, parce que c’est du français…
Vous avez donc le choix, car les règles typographiques telles qu’elles sont diffusées sont parfois aussi bêtes que les règles arbitraires d’orthographe. L’idée de base n’était évidemment pas qu’un mot latin devait s’écrire en italique et un mot français en romain, comme cela est souvent résumé, mais qu’un changement de typographie au bon endroit facilite la lecture. C’est effectivement fréquemment le cas avec des mots étrangers, ou qu’on veut mettre en exergue, mais pas seulement. Ainsi, avec le mot « alias », ça fonctionne dans les deux sens :
— Un bandit qu’on nommait Tom la Fripouille alias Thomas l’Andouille
— Un bandit qu’on nommait Tom la Fripouille alias Thomas l’Andouille- 587 vues
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Le participe passé d’un verbe conjugué avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde pas (j’ai donné, elles ont donné), sauf parfois avec le COD quand ce COD est placé avant (la somme que j’ai donnée, la somme qu’elles ont donnée).
Il n’arrive jamais que ce participe s’accorde avec le sujet. Dans votre phrase, que « les circonstances », repris par le pronom relatif sujet « qui », soit féminin pluriel, n’a aucune incidence sur l’écriture de « les circonstances qui ont donné… » : on n’accorde pas.La locution « donner lieu à » est particulière, avec une sorte de COD interne, car on peut considérer que « lieu » est un COD syntaxique (ils donnent quoi ? il donnent lieu), ou refuser cette analyse car il faut prendre le tout comme une locution ayant la valeur d’un verbe, ce qui compte étant que rien d’autre dans la phrase que le mot « lieu » ne peut être COD, et donc quelle que soit la phrase, le participe passé dans « donné lieu » est systématiquement invariable.
Toute écriture « donnée lieu » est une simple faute, cette écriture n’est jamais justifiée par quelque construction que ce soit.
Donc jamais d’accord avec le sujet, et même quand un complément d’objet est antéposé, il s’agit d’un COI sans effet sur l’accord du participe passé :
— les plaintes que cette situation a engendrées (accord avec le COD antéposé)
— les plaintes auxquelles cette situation a donné lieu (pas d’accord avec le COI antéposé)Cette réponse a été acceptée par BTN. le 5 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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* Le pronom sous sa forme COI est obligatoire, on ne peut pas le remplacer par une préposition et un pronom tonique. On ne remplace pas « je lui parle » par « je parle à lui« . On ne peut pas dire « des jouets qui pourraient plaire à toi« , comme proposé ci-dessus. Mais j’imagine que vous le savez.
* La préposition « à » peut ne pas être répétée. Elle s’utilise simplement autant de fois qu’il y a de relations à exprimer. Les phrases « j’ai téléphoné à papa et maman » et « j’ai téléphoné à papa et à maman » n’ont pas le même sens. On peut écrire : j’ai croisé Pierre et ses copains ; j’ai demandé de l’aide à Pierre et ses copains ; ça a plu à Pierre et ses copains. L’absence de deuxième préposition montre qu’il s’agit d’un groupe.
* Vous expliquez clairement que « toi et tes copains » étant pluriel, il faut le COI pluriel « vous« , et vous avez raison :
— Nous cherchons à créer des jouets qui pourraient vous plaire, à toi et tes copains.
Il n’y a pas vraiment de possibilité que le pronom COI ne désigne qu’une partie de « toi et tes copains« . Et de toute façon, le tutoiement est déjà présent dans « tes copains« , on ne le perd pas en disant « vous » pour « toi et tes copains« .
Pour insister sur le tutoiement, on peut tenter de remplacer la coordination par un complément :
— toi et tes copains, vous… –> toi, avec tes copains, tu…
On peut ajouter les copains à la fin :
— ça va te plaire, comme à tes copains…
Sinon, je trouve difficile de viser un ton direct et oral quand on commence la phrase par un très formel « nous avons cherché à créer des jeux qui pourraient…« , très éloigné du familier « on a des jeux vont te plaire« .
Le ton familier et la bonne syntaxe s’opposent rarement. Pour trouver la bonne formule, on peut s’aider en rédigeant à voix haute, en s’imaginant en situation, jusqu’à ce que la phrase sonne juste.- 238 vues
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Non, ça n’a pas de sens.
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La réponse à votre question ne vient qu’à la fin, après une longue introduction. Vous pouvez aller directement au point 4.
1. Je pense que vous demandez si le second imparfait de la phrase n’est pas dû à une simple concordance des temps.
Le premier imparfait marque certainement une hypothèse dans le présent (si j’étais riche aujourd’hui…). Mais quand à l’intérieur de la proposition exprimant l’hypothèse se trouve un second verbe, ce verbe se met-il à l’imparfait comme le premier, emporté par l’élan et la concordance des temps, ou au présent, car on parle du présent et que l’hypothèse n’est marquée que par le mode du verbe principal de la proposition ? Dit-on : si tu pensais que je suis riche, ou : si tu pensais que j’étais riche ? Si on admet la validité de cette dernière formulation, alors on a bien un imparfait situé dans le présent.2. Sur ce site, la majorité des contributeurs affirment qu’il est normal de poursuivre par une subordonnée à l’imparfait une hypothèse entamée à l’imparfait, même pour parler du présent : si tu pensais que je t’aimais… si tu croyais que j’étais mort… si tu ignorais que j’étais riche… Il développent même en proposant d’utiliser un temps composé si on veut parler du passé à l’intérieur d’une hypothèse : si tu savais comme j’ai été riche…
Mais cette utilisation d’un second imparfait serait en réalité une concordance des temps artificielle, généralement fautive, bien que courante.
L’entraîneur de foot dit : Si je pensais que j’avais perdu le vestiaire…
Le maire de Cannes dit : Si je pensais que le déclin est inexorable…
C’est probablement en lisant de telles recommandations que vous avez conclu que l’imparfait pouvait situer un fait dans le présent, et c’est un peu vrai dans l’usage populaire.
On pourrait aussi nuancer, et dire que l’imparfait dans la subordonnée fait partie de l’hypothèse (si j’étais mort + si tu le savais = si tu savais que j’étais mort) et que l’indicatif n’en fait pas partie (je t’aime + si tu le savais = si tu savais que je t’aime). Mais cette nuance n’est pas pratiquée rigoureusement. Il est également clair que l’usage dépend souvent du verbe introducteur.3. Pour poursuivre l’hypothèse, formellement, une bonne pratique serait généralement d’utiliser le subjonctif :
— si je pensais que vous ne puissiez pas venir, je ne le demanderais pas
L’indicatif présent ou futur est toujours correct quand il ne heurte pas le sens :
— si je pensais que vous ne pouvez/pourrez pas venir, je ne le demanderais pas
Conserver l’imparfait modal pour poursuivre l’hypothèse est une pratique courante, la plus conseillée sur ce site, mais non validée :
— si je pensais que vous ne pouviez pas venir, je ne le demanderais pas4. Le morceau de phrase « comme je l’aimais » n’est pas une subordonnée complétive, et n’a jamais à se soumettre à une règle de concordance des temps qui pourrait faire passer un conditionnel pour un futur dans le passé, un imparfait pour un présent hypothétique, un présent pour une simultanéité dans le futur, ou toutes ces sortes de choses. C’est un syntagme à valeur adverbiale, composé d’un adverbe et de son complément. Il ne se soumet à aucune concordance des temps automatique.
Simplement, quand on parle du passé, on utilise le passé :
— Elle savait à quel point je l’aimais
Et quand on parle du présent, on utilise le présent :
— Elle sait à quel point je l’aime
Dans tous les cas, il faut garder confiance, car elle reviendra peut-être. Et si vous devenez docteur en grammaire et que vous passez à la télé, elle reviendra certainement.- 537 vues
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À chaque fois que vous pouvez remplacer « avoir l’air » par « sembler », considérez que « avoir l’air » joue le rôle d’un verbe attributif, donc suivi d’un attribut qui s’accorde avec le sujet :
— Ils semblent étonnés d’apprendre que… –> ils ont l’air étonnés d’apprendre que…
— Ils semblent étonnés que je sois là –> ils ont l’air étonnés que je sois là
Voici un exemple où la transformation n’est pas possible :
— Ils ont l’air étonné qu’ont les coupables quand on les démasque (on ne peut pas écrire : ils semblent étonnés qu’ont les…)- 773 vues
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Le Grevisse constate que l’accord avec « le reste » est fréquent mais constate aussi que l’accord avec le complément existe et cite : Le reste de l’aventure me fut contée par mon père (Helllens). Vous pouvez donc parler au féminin du reste de purée.
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Vous avez vraiment validé la réponse « si une personne aurait » ? Vous pensez que c’est une marque de politesse que de mettre du conditionnel dans une subordonnée circonstancielle en « si » ?
L’autre réponse n’est pas tellement meilleure. Il n’y a aucun irréel, aucune possibilité d’imparfait modal dans votre phase. Vous ne voulez pas dire « si jamais quelqu’un se rendait à la conférence » mais « si demain quelqu’un se rend à la conférence ». Vous parlez clairement d’un cas, d’une condition.
Dans la subordonnée envisageant un cas, mettez deux indicatifs coordonnés, et poursuivez par un indicatif.
— Si une personne se rend à la conférence et a la possibilité de nous raccompagner à notre domicile, nous lui en serons reconnaissants.
N’utilisez jamais un conditionnel de politesse incongru au milieu d’une phrase.
N’utilisez jamais un imparfait d’hypothèse pour explorer l’avenir.- 727 vues
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Dans le syntagme « nom + complément du nom », on dit que le mot principal est le noyau. C’est lui qui décide de la conjugaison et des accords. Le mot principal est le premier, le second mot n’étant qu’un complément.
— La maison de mes voisins est (et non sont) blanche (et non blancs)
— Le montant de l’aide est élevé (et non élevée).
Les seules exceptions sont quand le premier mot a valeur de déterminant ou précise le second :
— La plupart des gens sont… la majorité des gens sont (les gens, en majorité, sont)…Dans votre phrase, le montant de l’aide est attribué, vous n’acceptez pas cela, parce que vous savez que c’est l’aide qui est attribuée, et que ce n’est pas le montant qui est attribué. Vous avez raison. La conclusion est simple : votre phrase est formellement incorrecte.
Sans verbe, il arrive que l’accord nécessite une petite réflexion.
— Le montant de [l’aide attribuée] = correct
— Le [montant de l’aide] attribué = incorrect pour une raison de sens, car on attribue une aide et non un montantOn écrit sans faute :
— Le montant de l’aide est calculé par l’administration
— Le montant de l’aide qui est attribuée…
Vous voyez que chaque participe passé s’accorde avec le nom sur lequel il porte :
— Le montant de l’aide attribuée est calculé par l’administrationUne fois que tout ce qui précède est compris, on peut apporter cette nuance, cette tolérance :
Il arrive que des mots désignant des quantités ou des mesures soient utilisés par métonymie pour désigner la chose mesurée et non sa mesure.
Comme on peut boire des litres de bière (les deux litres que j’ai bus), on peut, pourquoi pas, attribuer des montants d’aide (les montants que j’ai attribués). Si on a conscience qu’on parle du volume ou de la quantité, pour désigner ce dont on mesure le volume ou la quantité, votre phrase est acceptable (ce montant est attribué).
Mais cette possibilité ne vaut qu’en littérature ou en langage populaire. Dans un texte administratif ou juridique, dans un courrier, le participe passé attribué ne peut s’appliquer qu’à l’aide, et pas au montant. On ne doit trouver dans un texte ayant une valeur en droit ni le montant attribué ni ce montant est attribué.- 305 vues
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