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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2024 dans Conjugaison

    Sans aucune hypothèse exprimée dans le titre, rien ne justifie ici le subjonctif.
    Mais le subjonctif s’utilise après « après que » dans les mêmes conditions qu’avec d’autres prépositions :
    — Il aurait préféré que cela se produise après que je sois partie
    — La mort de huit enfants à Zanzibar se serait apparemment produite après qu’ils aient mangé de la viande de tortue

    Les articles des magazines en ligne ont généralement une source unique, souvent une dépêche d’agence ou un journal étranger qu’il pillent et traduisent sans autorisation, et les rédacteurs changent seulement le titre, pour se différencier des concurrents et espérer un référencement. Il ne s’agit pas du travail d’un journaliste, mais simplement de la production rapide de quelqu’un (ou d’un logiciel ?) chargé de rédiger des dizaines de titres par heure. On ne peut avoir aucune exigence en matière de grammaire envers ces sites ; ils ne prétendent pas être une référence, ils veulent juste des clics.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2024 dans Accords

    Que signifie apporter une solution d’apprentissage à un enfant ?

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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2024 dans Question de langue

    Un verbe transitif direct peut avoir pour complément un infinitif introduit par « de ».
    Le mot « de » n’introduit pas toujours un COI.
    Le complément d’un verbe introduit par « de » est parfois un COI, et parfois un COD.
    Le pronom « en » s’utilise pour remplacer un [infinitif COI], mais pas pour remplacer un [infinitif COD introduit par « de »].
    Pour faire la différence, il faut voir si on peut remplacer [« de » + infinitif] par « cela » ou par « de cela ».
    a) Si on peut remplacer « de + infinitif » par « cela », on a un verbe transitif direct :
    — Il refuse de venir. Il refuse cela.
    — Il choisit de venir. Il choisit cela.
    — Il a tenté d’utiliser le pronom « en ». Il a tenté cela.
    — Il a essayé de venir en tram. Il a essayé cela.
    b) Si on peut remplacer « de + infinitif » par « de cela », on a un verbe acceptant un COI qui peut se pronominaliser en « en » :
    — Il a parlé de venir. Il a parlé de cela. Il en a parlé.

    Pour un étranger qui ne sait pas catégoriser les verbes français, je ne sais pas quelle méthode conseiller. Votre ami connaît-t-il les notions de verbe transitif, de verbe transitif direct, de verbe transitif indirect ? Si oui, il trouvera dans le dictionnaire « ESSAYER, verbe trans. », ce qui signifie « verbe transitif direct », car la notion de verbe transitif indirect est absente de la plupart des dictionnaires. Il suffit qu’il soit écrit « verbe trans. » pour que l’infinitif COD ne puisse pas être pronominalisé en « en ».
    On peut aussi conseiller à son prof de systématiquement présenter chaque verbe avec ses constructions : choisir de partir, choisir cela ; essayer de venir, essayer cela ; parler de venir, parler de cela, en parler ; avoir peur de venir, avoir peur de cela, en avoir peur…
    Pour répondre à votre question « y a-t-il d’autres verbes qui… », oui bien sûr, il y en a plein, mais il ne faut pas chercher une liste des verbes dont l’infinitif COD est introduit par « de », du type : demander, refuser, tenter, essayer, oublier… et cent autres. Cette liste ne serait jamais exhaustive, et surtout, elle ne listerait pas des exceptions, car ce n’est absolument pas une exception qu’un infinitif COD soit introduit par « de », c’est même un principe général dans la plupart des cas.

    Il y a certainement de bonnes raisons aux deux constructions, avec ou sans « de » pour introduire l’infinitif COD, mais vous ne les trouverez pas dans un simple manuel de grammaire. Il y a deux siècles on disait encore « il a souhaité de me voir » mais on dit aujourd’hui « il a souhaité me voir ». On dit « je souhaite vivre heureux » mais « je vous souhaite de vivre heureux ». Il y a des articles et des livres sur ce sujet. Quand le « de » disparaît, c’est qu’on passe de la notion de verbe transitif avec son COD « de + infinitif » à celle de verbe pseudo-auxiliaire introduisant un verbe principal. On passe de [je souhaite [de faire] cela] à [je [souhaite faire] cela]. Dans « j’envisage de partir », le verbe « envisager » a un sens plein et un COD qui est « de partir ». Dans « je pense partir », le verbe « penser » est à appréhender comme un semi-auxiliaire du verbe « partir ». Les infinitifs COD sont largement et logiquement introduits par « de », ce n’est pas exceptionnel, c’est la norme.

    Votre ami a été abusé par des règles simplifiées à outrance, totalement fausses et bêtifiantes, largement relayées, jusque sur notre site, du type « de = dont = en ».

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2024 dans Question de langue

    La consigne donnée à l’infinitif ne permet effectivement pas d’utiliser un adjectif possessif ou un pronom se référant à l’agent supposé de l’infinitif. On ne peut pas écrire sans une introduction justifiant une ellipse : « Attendre votre tour pour répondre » ni « Prendre ton temps pour répondre », ni « Faire ce que vous voulez quand vous aurez fini ».

    Mais la forme impersonnelle des pronoms et des adjectifs possessifs n’est pas non plus une solution permettant de donner une consigne écrite : « Attendre son tour », « Prendre son temps », « Ne pas garder son téléphone sur soi », « Bien regarder devant soi ! »…

    Donc au choix :
    * Ne pas donner de consignes à l’infinitif quand elles dépendent, ne serait-ce qu’en partie, du lecteur.
    * Quand exceptionnellement le lecteur est directement concerné, user de circonvolutions, par exemple la voix passive sans mentionner l’agent pour exprimer les autres éléments de la phrase infinitive : lisez le texte que vous avez écrit –> lire le texte qui a été écrit à l’étape précédente ; lire le texte préalablement écrit ; écrire un texte et le lire.

    Pour votre cas précis, la construction « l’ordre de notre histoire » ou « l’ordre de l’histoire » n’est pas correcte, car l’histoire n’a pas d’ordre, c’est très mal exprimé. Très très mal exprimé.
    Peut-être suffit-il d’exprimer les choses correctement pour, dans un deuxième temps, pouvoir chercher s’il existe une possibilité de retirer les références personnelles :
    — Collez les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire que vous avez racontée ensemble à partir des images.
    –> Coller les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire qui a été démocratiquement retenue à l’issue d’un vote entre les participant-e-s à ce projet collaboratif.
    Mais même si vous êtes un fonctionnaire de l’Éducation nationale, il ne faut pas écrire comme ça.
    Voici une façon respectueuse de parler à des enfants :
    — Collez les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire que vous avez écrite à partir des images.
    Il sera bien temps de leur parler à l’infinitif dans une vingtaine d’années :
    — Remplir le formulaire A pour accéder au guichet RSA ou le formulaire B pour le guichet de la PAC ; déposer ce formulaire dans la boîte X et décliner son identité auprès de l’hôtesse d’accueil ou du vigile.
    On ne parle pas aux enfants à l’infinitif. Y a-t-il réellement des gens qui envoient volontairement leurs enfants dans une école où ils pensent qu’on leur parlera à l’infinitif ? Parler aux enfants à l’infinitif, c’est fabriquer des enfants abandonnés, des adultes qui souffrent, des psychopathes, et des tueurs en série qui se souviendront très bien du nom de leurs enseignants. Maintenant vous faites comme vous voulez, Reverieval…

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2024 dans Général

    @Maximilien, réponse à votre réponse à ma réponse

    Tant mieux si vous avez trouvé chez Ramat une règle concernant un « usage ordinaire » pour la rédaction des noms de rues différant d’une règle québécoise. Je n’ai personnellement pas ces pages dans mon édition.

    Encore une fois, vous devez d’abord répondre à la question « le vélo de de Mun » ou « le vélo de De Mun ». Répondez d’abord à cette question (sur laquelle il y a plusieurs points de vue possibles). Puis seulement ensuite, une fois que vous aurez choisi quel prescripteur vous souhaitez suivre, viendra la question de savoir si l’absence de majuscule dans « la rue nommée en hommage à de Mun » perdure ou non dans « la rue de Mun ». Vous ne devez pas raisonner directement sur les noms de rues, il y a une imbrication des normes à respecter.

    Votre exemple de « de Gaulle » est peut-être à éviter, car le mot « de » n’y est pas une particule nobiliaire (et donc devrait nécessiter une majuscule systématique du point de vue de ceux qui veulent insister sur le fait qu’il n’est pas d’extraction noble ; des partisans de l’Algérie française ont en effet volontairement choisi d’écrire « De Gaulle », pour mieux banaliser son nom, voire le renvoyer à l’origine germanique de l’article « de »). Et cependant, en écrivant plus haut comme vous l’avez fait « l’exemple de de Gaulle », ne pensez-vous pas avoir clairement exprimé votre avis sur la majuscule à la particule, même involontairement ?

    Si vous avez tous ces livres et qu’aucun de ces livres ne vous dit que la particule prend soudainement une majuscule quand on retire le prénom ou le titre (rue Albert de Mun –> rue De Mun), vous allez en acheter d’autres, jusqu’à en trouver un qui dise ce que vous espérez y trouver ?

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2024 dans Question de langue

    Votre première phrase est une simple et parfaite transposition au passé d’une phrase sans notion d’irréel, de type « si + présent, alors + présent ».
    — Si tu as soif, tu peux boire.
    — Si tu avais soif, tu pouvais boire.
    Votre seconde phrase n’est pas correcte, c’est une mauvaise transposition au passé d’une construction hypothétique irréelle. La bonne transposition doit porter sur les deux propositions :
    — Si tu avais soif, tu pourrais boire.
    — Si tu avais eu soif, tu aurais pu boire.

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2024 dans Général

    @Maximilien, réponse à votre réponse,
    Si vous parlez du cas précis des noms de rues, Ramat écrit peut-être « rue De Mun ». Il écrit aussi « rue De Lanaudière », « rue du Général-De Montcalm », « rue Jean-De La Fontaine ». Donc laissez tomber Ramat, son système n’a pas cours en France.
    Si vous parlez plus généralement de la majuscule à la particule non précédée d’un prénom ou d’un titre, c’est une question à traiter indépendamment des noms de rues. Vous devez d’abord décider si vous écrivez « j’ai vu de Mun » ou « j’ai vu De Mun », « j’ai rencontré de Lattre » ou « j’ai rencontré De Lattre ». C’est le bon ordre pour raisonner. Il ne faut pas commencer par aller chercher comment Ramat écrit les noms de rues.
    Pour faire le choix de la minuscule, vous pouvez constater l’usage (tapez avec les guillemets dans Google « avec de lattre » ou « à de lattre »), ou suivre par exemple Lacroux qui dit clairement de ne pas mettre de majuscule à la particule, même pour la distinguer d’une préposition, et d’écrire : « la flotte de de Grasse ».
    Est-ce pour distinguer la particule d’une préposition que vous souhaitez mettre une majuscule à la particule quand elle suit le mot « rue » ?

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  • Grand maître Demandé le 29 février 2024 dans Général

    Une olympiade, des olympiades, c’est utilisé autant pour désigner des périodes entre deux éditions des jeux olympiques que pour nommer les éditions de ces jeux, même du temps des jeux en Grèce. Les olympiades ne sont pas de vagues périodes de quatre années, elles ont des numéros d’ordre. Les jeux olympiques qui se déroulent durant une de ces olympiades ont le nom et le numéro de cette olympiade.

    L’avis du Larousse que vous nous donnez consiste à dire qu’on peut dire « les olympiades » pour parler des « jeux olympiques ». On pourrait donc par exemple dire : « je vais regarder les olympiades à la télé ». Très bien, mais personne ne dit cela. Si Larousse l’autorise dans ce sens au pluriel (tout en notant que c’est critiqué), tant mieux pour eux, mais autorisé ou interdit, ça n’a aucune importance, puisque ce n’est pas dans ce sens concret que vous l’utilisez.

    Vous ne l’utilisez pas pour décrire des lanceurs de marteau, des surfeurs, et des lutteurs qui s’affrontent, vous l’utilisez pour parler d’une édition des jeux. C’est effectivement un mot qu’on utilise couramment pour parler de la succession des différentes éditions, et pour parler de chaque édition des jeux, tous les quatre ans. On dit sans faute « j’ai participé à trois olympiades » pour dire « j’ai participé à trois éditions des jeux olympiques ». La prochaine édition est nommée officiellement « jeux de la XXXIIIe olympiade ». Parler de la XXXIIIe olympiade pour parler des jeux de la XXXIIIe olympiade est tout à fait normal. Et de façon générale, parler d’une olympiade pour parler d’une édition des jeux olympiques est normal.

    Si vous regardez des séries, vous savez que « j’ai regardé la saison 6 de Chpoutz » ne signifie pas que vous avez regardé une saison. Cela signifie que vous avez regardé les épisodes diffusés durant telle saison, telle année, voire à cheval sur deux années. C’est l’ensemble des épisodes que vous regroupez sous le nom d’une saison, par métonymie, parfois par une métonymie approximative. On peut aussi nommer des guerres par leurs dates. La métonymie est une façon de parler qui est légère, souvent claire, et parfois même élégante.

    Vous pouvez sans aucun problème parler d’une olympiade pour parler d’une édition des jeux olympiques.

    Notez que si jamais vous deviez décider d’utiliser un nom au pluriel, comme « jeux olympiques » ou « olympiades », vous ne pourriez pas utiliser le déterminant singulier « chaque » (entre chaque jeux olympiques).

    Je n’ai mis de majuscule nulle part, c’est une autre question. Je découvre que Larousse écrit « les jeux Olympiques », je pense qu’ils passent à côté de la logique d’une institution.

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  • Grand maître Demandé le 29 février 2024 dans Général

    La préposition « de » introduit souvent un nom apposé, comme dans « la ville de Paris ». Elle ne porte pas de sens. Elle est parfois facultative et on peut par exemple dire au choix « le nom de Moulin lui va bien » ou « le nom Moulin lui va bien ». Pour les lieux, l’usage varie, on a officiellement : le lycée Colonel-Arnaud-Beltrame et la place du Colonel-Fabien. Il n’y aurait pas de faute syntaxique à écrire sans préposition « avenue Maréchal-Juin ». Mais inversement, ce que nous constatons, c’est que quand le nom d’une rue est un nom de personne non accompagné, il n’y a jamais de préposition « de », donc dans votre exemple il s’agit obligatoirement de la particule, particule dont la présence vous étonne.

    Vous n’abordez pas la question principale, qui est simplement que la particule est maintenue avec certains noms qu’on perçoit comme un tout, quelle qu’en soit la raison. Puisqu’on dit « j’ai rencontré de Mun », on dit aussi « la rue de Mun ». C’est certainement cette même raison d’un nom monosyllabique qui conduit à conserver la particule à « de Lattre de Tassigny ».
    Alors que conserve-t-on en conservant un « de » qui en l’absence de prénom ou de titre antéposé ne peut plus être interprété syntaxiquement comme une préposition ? C’est évidemment un morceau du nom d’une personne en particulier qu’on conserve. Mais faut-il une majuscule ? Répondez à cette question indépendamment de la question des noms de rues : j’ai rencontré de Lattre ou j’ai rencontré De Lattre ?

    Si comme la majorité des auteurs vous avez choisi la minuscule malgré l’absence de prénom et de titre, la question se pose à peine, on a juste un nom propre ne commençant pas par une majuscule. Et ce n’est pas de donner ce nom propre à une rue qui devrait en changer l’écriture. Si comme nom propre désignant une personne on n’y met pas de majuscule, comme reprise de ce nom propre pour désigner un lieu, on ne va pas faire apparaître une majuscule arbitrairement. Si on écrit « j’ai lu de Wismes », on écrit de même « j’habite rue de Wismes ». Si on écrit « j’ai rencontré de Lattre », on écrit « l’avenue de Lattre ». Si on choisit d’écrire « l’avenue De Lattre », c’est qu’on aurait également écrit « j’ai rencontré De Lattre », il y a une logique qu’il faut assumer entièrement.

    Ensuite se pose la question des traits d’union. Ces traits d’union servent à agglomérer des mots qui sans traits d’union auraient un autre sens. C’est leur seule et unique fonction. Il serait donc logique de faire participer l’article, ou la particule conservée, à l’ensemble, et de l’y solidariser.

    Et cependant l’article initial du nom propre, pas davantage que la particule ne sont liés au reste par un trait d’union, et on écrit :
    — Voici Yves Le Roux. Voici Le Roux. La rue Yves-Le-Roux. La rue Le Roux.
    — Voici Albert de Mun. Voici de Mun. La rue Albert-de-Mun. La rue de Mun.
    — Voici Jean de Lattre de Tassigny. Voici de Lattre de Tassigny. La rue Jean-de-Lattre-de-Tassigny. La rue de Lattre-de-Tassigny.
    Cette convention illogique existe. Je n’y trouve pour ma part rien de « soigné » comme vous le dites, mais seulement le respect d’un arbitraire illogique.

    [j’ai remplacé mon exemple avec « du » par un exemple plus clair avec « de »]

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2024 dans Conjugaison

    Des livres, des films et des séries télévisées sur les animaux, ce n’était pas ce qui manquait.

    Le sujet du verbe « manquer » est le pronom relatif « qui », qui prend le genre et le nombre de son antécédent neutre « ce ».

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