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Je vois que mon commentaire du 12 mars à Chambaron a été supprimé. Toujours les mêmes méthodes malhonnêtes entre amis.
Il disait simplement : « Le superlatif est ici relatif et non pas absolu. ». À quoi bon commencer une réponse en disant qu’on a un superlatif absolu et conclure avec un lien vers le site de l’Académie française (le lien ne fonctionne d’ailleurs pas, le bon lien est https://www.dictionnaire-academie.fr/article/QDL044) qui dit qu’il s’agit d’un superlatif relatif ? L’adverbe « plus » est d’ailleurs par définition comparatif et donc relatif.- 464 vues
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On peut commencer par raisonner au présent.
L’exemple scolaire classique du passif « la chat mange la souris / la souris est mangée par le chat » est un exemple idiot. La voix passive ne s’utilise en effet pas au présent pour décrire cette action, elle n’est que théorique. On ne dit pas : Oh regarde ! la souris est mangée par le chat ! Le passif est adapté pour exprimer des habitudes, des processus longs et en cours, des procédures, des prescriptions, des actions sans agent connu, des actions passées, et sans doute d’autres choses encore. Il n’est pas adapté aux verbes exprimant un changement d’état au présent, avec un avant et un après.Parfois, le résultat perdure. Si on ne peut pas dire d’une souris qui a été mangée que c’est une souris mangée, on peut en revanche dire d’une maison qui a été construite sur le sable que c’est une maison construite sur le sable. Le simple fait qu’un participe passé puisse être utilisé comme un adjectif suffit presque à reléguer la possibilité d’interpréter la construction comme une voix passive. L’expression de la voix passive aboutissant à un résultat requiert alors un temps composé.
Dans l’ordre : voix active à un temps composé avec l’auxiliaire avoir, voix passive à un temps composé avec l’auxiliaire être, construction attributive avec le verbe d’état être :
— j’ai fermé le coffre, le coffre a été fermé, le coffre est fermé
— on a validé le document, le document a été validé, le document est validé
— on aura validé le document, le document aura été validé, le document sera validé
Préférez donc dans ces cas dire qu’on a un verbe d’état et un attribut participe passé utilisé comme un adjectif plutôt qu’un verbe conjugué au présent à la voix passive.La vraie voix passive est possible au présent avec le verbe « valider », par exemple pour décrire une méthode, une habitude, des circonstances sans agent :
— Le secrétaire rédige le document, puis le document est soumis à la commission, puis il est validé par le maire, puis il est transmis au préfet
— Le document est généralement validé sous huit jours
— Quand le document est validé sous la contrainte, il n’a aucune valeur
Mais comme ce n’est pas ce sens passif au présent que vous souhaitez, choisissez entre le sens passif à un temps composé et le sens attributif à un temps simple.- 477 vues
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L’antécédent du pronom est une proposition, le pronom est donc neutre, et le participe passé ne s’accorde donc pas avec ce pronom COD antéposé.
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Sans aucune hypothèse exprimée dans le titre, rien ne justifie ici le subjonctif.
Mais le subjonctif s’utilise après « après que » dans les mêmes conditions qu’avec d’autres prépositions :
— Il aurait préféré que cela se produise après que je sois partie
— La mort de huit enfants à Zanzibar se serait apparemment produite après qu’ils aient mangé de la viande de tortueLes articles des magazines en ligne ont généralement une source unique, souvent une dépêche d’agence ou un journal étranger qu’il pillent et traduisent sans autorisation, et les rédacteurs changent seulement le titre, pour se différencier des concurrents et espérer un référencement. Il ne s’agit pas du travail d’un journaliste, mais simplement de la production rapide de quelqu’un (ou d’un logiciel ?) chargé de rédiger des dizaines de titres par heure. On ne peut avoir aucune exigence en matière de grammaire envers ces sites ; ils ne prétendent pas être une référence, ils veulent juste des clics.
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Que signifie apporter une solution d’apprentissage à un enfant ?
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Un verbe transitif direct peut avoir pour complément un infinitif introduit par « de ».
Le mot « de » n’introduit pas toujours un COI.
Le complément d’un verbe introduit par « de » est parfois un COI, et parfois un COD.
Le pronom « en » s’utilise pour remplacer un [infinitif COI], mais pas pour remplacer un [infinitif COD introduit par « de »].
Pour faire la différence, il faut voir si on peut remplacer [« de » + infinitif] par « cela » ou par « de cela ».
a) Si on peut remplacer « de + infinitif » par « cela », on a un verbe transitif direct :
— Il refuse de venir. Il refuse cela.
— Il choisit de venir. Il choisit cela.
— Il a tenté d’utiliser le pronom « en ». Il a tenté cela.
— Il a essayé de venir en tram. Il a essayé cela.
b) Si on peut remplacer « de + infinitif » par « de cela », on a un verbe acceptant un COI qui peut se pronominaliser en « en » :
— Il a parlé de venir. Il a parlé de cela. Il en a parlé.Pour un étranger qui ne sait pas catégoriser les verbes français, je ne sais pas quelle méthode conseiller. Votre ami connaît-t-il les notions de verbe transitif, de verbe transitif direct, de verbe transitif indirect ? Si oui, il trouvera dans le dictionnaire « ESSAYER, verbe trans. », ce qui signifie « verbe transitif direct », car la notion de verbe transitif indirect est absente de la plupart des dictionnaires. Il suffit qu’il soit écrit « verbe trans. » pour que l’infinitif COD ne puisse pas être pronominalisé en « en ».
On peut aussi conseiller à son prof de systématiquement présenter chaque verbe avec ses constructions : choisir de partir, choisir cela ; essayer de venir, essayer cela ; parler de venir, parler de cela, en parler ; avoir peur de venir, avoir peur de cela, en avoir peur…
Pour répondre à votre question « y a-t-il d’autres verbes qui… », oui bien sûr, il y en a plein, mais il ne faut pas chercher une liste des verbes dont l’infinitif COD est introduit par « de », du type : demander, refuser, tenter, essayer, oublier… et cent autres. Cette liste ne serait jamais exhaustive, et surtout, elle ne listerait pas des exceptions, car ce n’est absolument pas une exception qu’un infinitif COD soit introduit par « de », c’est même un principe général dans la plupart des cas.Il y a certainement de bonnes raisons aux deux constructions, avec ou sans « de » pour introduire l’infinitif COD, mais vous ne les trouverez pas dans un simple manuel de grammaire. Il y a deux siècles on disait encore « il a souhaité de me voir » mais on dit aujourd’hui « il a souhaité me voir ». On dit « je souhaite vivre heureux » mais « je vous souhaite de vivre heureux ». Il y a des articles et des livres sur ce sujet. Quand le « de » disparaît, c’est qu’on passe de la notion de verbe transitif avec son COD « de + infinitif » à celle de verbe pseudo-auxiliaire introduisant un verbe principal. On passe de [je souhaite [de faire] cela] à [je [souhaite faire] cela]. Dans « j’envisage de partir », le verbe « envisager » a un sens plein et un COD qui est « de partir ». Dans « je pense partir », le verbe « penser » est à appréhender comme un semi-auxiliaire du verbe « partir ». Les infinitifs COD sont largement et logiquement introduits par « de », ce n’est pas exceptionnel, c’est la norme.
Votre ami a été abusé par des règles simplifiées à outrance, totalement fausses et bêtifiantes, largement relayées, jusque sur notre site, du type « de = dont = en ».
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La consigne donnée à l’infinitif ne permet effectivement pas d’utiliser un adjectif possessif ou un pronom se référant à l’agent supposé de l’infinitif. On ne peut pas écrire sans une introduction justifiant une ellipse : « Attendre votre tour pour répondre » ni « Prendre ton temps pour répondre », ni « Faire ce que vous voulez quand vous aurez fini ».
Mais la forme impersonnelle des pronoms et des adjectifs possessifs n’est pas non plus une solution permettant de donner une consigne écrite : « Attendre son tour », « Prendre son temps », « Ne pas garder son téléphone sur soi », « Bien regarder devant soi ! »…
Donc au choix :
* Ne pas donner de consignes à l’infinitif quand elles dépendent, ne serait-ce qu’en partie, du lecteur.
* Quand exceptionnellement le lecteur est directement concerné, user de circonvolutions, par exemple la voix passive sans mentionner l’agent pour exprimer les autres éléments de la phrase infinitive : lisez le texte que vous avez écrit –> lire le texte qui a été écrit à l’étape précédente ; lire le texte préalablement écrit ; écrire un texte et le lire.Pour votre cas précis, la construction « l’ordre de notre histoire » ou « l’ordre de l’histoire » n’est pas correcte, car l’histoire n’a pas d’ordre, c’est très mal exprimé. Très très mal exprimé.
Peut-être suffit-il d’exprimer les choses correctement pour, dans un deuxième temps, pouvoir chercher s’il existe une possibilité de retirer les références personnelles :
— Collez les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire que vous avez racontée ensemble à partir des images.
–> Coller les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire qui a été démocratiquement retenue à l’issue d’un vote entre les participant-e-s à ce projet collaboratif.
Mais même si vous êtes un fonctionnaire de l’Éducation nationale, il ne faut pas écrire comme ça.
Voici une façon respectueuse de parler à des enfants :
— Collez les vignettes de la fiche A dans l’ordre qui correspond le mieux à l’histoire que vous avez écrite à partir des images.
Il sera bien temps de leur parler à l’infinitif dans une vingtaine d’années :
— Remplir le formulaire A pour accéder au guichet RSA ou le formulaire B pour le guichet de la PAC ; déposer ce formulaire dans la boîte X et décliner son identité auprès de l’hôtesse d’accueil ou du vigile.
On ne parle pas aux enfants à l’infinitif. Y a-t-il réellement des gens qui envoient volontairement leurs enfants dans une école où ils pensent qu’on leur parlera à l’infinitif ? Parler aux enfants à l’infinitif, c’est fabriquer des enfants abandonnés, des adultes qui souffrent, des psychopathes, et des tueurs en série qui se souviendront très bien du nom de leurs enseignants. Maintenant vous faites comme vous voulez, Reverieval…- 317 vues
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@Maximilien, réponse à votre réponse à ma réponse
Tant mieux si vous avez trouvé chez Ramat une règle concernant un « usage ordinaire » pour la rédaction des noms de rues différant d’une règle québécoise. Je n’ai personnellement pas ces pages dans mon édition.
Encore une fois, vous devez d’abord répondre à la question « le vélo de de Mun » ou « le vélo de De Mun ». Répondez d’abord à cette question (sur laquelle il y a plusieurs points de vue possibles). Puis seulement ensuite, une fois que vous aurez choisi quel prescripteur vous souhaitez suivre, viendra la question de savoir si l’absence de majuscule dans « la rue nommée en hommage à de Mun » perdure ou non dans « la rue de Mun ». Vous ne devez pas raisonner directement sur les noms de rues, il y a une imbrication des normes à respecter.
Votre exemple de « de Gaulle » est peut-être à éviter, car le mot « de » n’y est pas une particule nobiliaire (et donc devrait nécessiter une majuscule systématique du point de vue de ceux qui veulent insister sur le fait qu’il n’est pas d’extraction noble ; des partisans de l’Algérie française ont en effet volontairement choisi d’écrire « De Gaulle », pour mieux banaliser son nom, voire le renvoyer à l’origine germanique de l’article « de »). Et cependant, en écrivant plus haut comme vous l’avez fait « l’exemple de de Gaulle », ne pensez-vous pas avoir clairement exprimé votre avis sur la majuscule à la particule, même involontairement ?
Si vous avez tous ces livres et qu’aucun de ces livres ne vous dit que la particule prend soudainement une majuscule quand on retire le prénom ou le titre (rue Albert de Mun –> rue De Mun), vous allez en acheter d’autres, jusqu’à en trouver un qui dise ce que vous espérez y trouver ?
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Votre première phrase est une simple et parfaite transposition au passé d’une phrase sans notion d’irréel, de type « si + présent, alors + présent ».
— Si tu as soif, tu peux boire.
— Si tu avais soif, tu pouvais boire.
Votre seconde phrase n’est pas correcte, c’est une mauvaise transposition au passé d’une construction hypothétique irréelle. La bonne transposition doit porter sur les deux propositions :
— Si tu avais soif, tu pourrais boire.
— Si tu avais eu soif, tu aurais pu boire.- 574 vues
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@Maximilien, réponse à votre réponse,
Si vous parlez du cas précis des noms de rues, Ramat écrit peut-être « rue De Mun ». Il écrit aussi « rue De Lanaudière », « rue du Général-De Montcalm », « rue Jean-De La Fontaine ». Donc laissez tomber Ramat, son système n’a pas cours en France.
Si vous parlez plus généralement de la majuscule à la particule non précédée d’un prénom ou d’un titre, c’est une question à traiter indépendamment des noms de rues. Vous devez d’abord décider si vous écrivez « j’ai vu de Mun » ou « j’ai vu De Mun », « j’ai rencontré de Lattre » ou « j’ai rencontré De Lattre ». C’est le bon ordre pour raisonner. Il ne faut pas commencer par aller chercher comment Ramat écrit les noms de rues.
Pour faire le choix de la minuscule, vous pouvez constater l’usage (tapez avec les guillemets dans Google « avec de lattre » ou « à de lattre »), ou suivre par exemple Lacroux qui dit clairement de ne pas mettre de majuscule à la particule, même pour la distinguer d’une préposition, et d’écrire : « la flotte de de Grasse ».
Est-ce pour distinguer la particule d’une préposition que vous souhaitez mettre une majuscule à la particule quand elle suit le mot « rue » ?- 421 vues
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