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Il n’y a pas de spécificité belge sur ce point.
— l’ordre est « jour mois année », comme partout sauf aux États-Unis
— ne pas abréger l’année, ne pas ajouter de « 0 » devant les nombres à un chiffre
— en France, le manuel édité par l’Imprimerie nationale ne propose que le trait d’union comme séparateur : 15-2-1963
— le cours de typographie de Gérald Purnelle à l’université de Liège (Belgique) ne propose également que le trait d’union comme séparateur : 10-12-1999
Dans quel cadre voulez vous écrire une date à la belge ?- 384 vues
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Écrivez « échapper à », et « réchapper de », pour dire des choses très différentes :
— il a échappé à un accident : il n’a pas eu d’accident
— il a réchappé d’un accident : il a eu un accident, mais sans conséquences importantes— il a échappé à un bombardement : il était déjà parti avant le bombardement
— il a réchappé d’un bombardement : il l’a subi mais y a survécu— il a échappé à une maladie : il ne l’a pas contractée
— il a réchappé d’une maladie : il l’a contractée mais a guéri- 238 vues
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Oui, sans aucun problème, et autant que de besoin.
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Si la structure le nécessite, oui.
Les fonctions de ces signes ne sont pas du même ordre et ne sont donc, par principe, pas incompatibles.
« Veuillez apporter :
— un sanglier ;
— des livres, des crayons, des cahiers… ;
— un chèque de cent euros. »
Si on rencontre rarement cette succession de signes de ponctuation en littérature, c’est seulement parce que l’auteur a eu la délicatesse de ne pas nous l’imposer.
Mais si vous êtes en train de rédiger un contrat, une liste d’actions qui s’enchaînent, si d’une part les points de suspension sont justifiés, et si d’autre part le point-virgule est justifié, alors la succession de ces deux signes de ponctuation est parfaitement valide. Et vous le saviez déjà.
Si c’est seulement l’aspect visuel qui vous dérange, notre site ne peut pas vous répondre. Tout ce que nous pouvons vous dire, c’est que la construction est correcte, et qu’un tel découpage est parfaitement syntaxique, le premier signe de ponctuation étant lié aux mots qui le précèdent, et le second signe de ponctuation étant un séparateur.- 202 vues
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* « y contenir » n’est pas une forme réfléchie ; que souhaitez-vous dire ?
* si vous pensez que « y contenir » est une forme courante, pouvez-vous donner au moins un exemple ?
* vous dites que « elles y contiennent » est une phrase ; qu’est-ce que cette phrase signifie selon vous ?
Posez votre question plus clairement. Et si vous ne réussissez pas, donnez un paragraphe entier, on devinera ce que vous voulez dire, et on identifiera l’endroit où vous avez probablement fait une erreur.- 250 vues
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Ce qui vous étonne est-il « aimer à » ? C’est très fréquent.
— Elle aime à rire, elle aime à boire (vieille chanson)
— …elle avait aimé à recevoir des lettres. (Hugo)
— … elle était purement moqueuse ; elle aimait à déchirer, à mordre, non pour m’amuser, mais pour satisfaire un goût. (Balzac)
— Ah ! cette voix aigre, glapissante, qu’on aimerait à faire rentrer, dans la bouche, d’un coup de poing… (Mirbeau)
— …que j’aimerais à me sentir emportée dans leur silencieux tourbillon ! (Zola)Ce qui vous étonne est-il « savoir l’histoire » ?
Peut-on peut savoir un vélo, savoir un pays, savoir une chose ? Ou selon vous on ne peut se servir de ce verbe que pour introduire une proposition complétive ou une interrogation indirecte ? : je sais qu’il viendra, je sais comment il est venu, je ne sais pas s’il viendra… C’est effectivement l’usage actuel principal du verbe « savoir ».
Mais « savoir » peut aussi traduire une capacité à faire :
— je sais faire la cuisine
Ou la connaissance personnelle qu’on a d’une chose :
— je sais toutes les difficultés que tu as eues…
— je sais ma poésie par cœur
— je sais un peu l’italien (Dumas)
— Je sais un livre qui a déjà traversé un siècle et demi et qui… (Stendhal)
Parfois cette formulation pour traduire la connaissance qu’on a d’une chose est seulement littéraire ou poétique :
— Sur Montmartre je sais un coin pittoresque et encombré qui est de l’Alger pur. (Daudet)
— … je sais un chant d’amour, Triste et gai tour à tour. (Brizeux)
Pour ce qui est de votre phrase, je pense que si on m’a appris son histoire, que j’ai appris son histoire, alors c’est une formule assez simple et ordinaire que de dire : je sais son histoire.Il n’y a évidemment aucun rapport entre votre question et le mot « assavoir », qui n’est qu’une graphie ponctuelle disparue depuis longtemps de « à savoir » et signifiant « c’est-à-dire » ; ou un équivalent de « connaître » qui n’existe que dans l’expression « faire assavoir » et nulle part ailleurs.
Et il n’y a évidemment aucun rapport non plus avec quelque considération que ce soit concernant l’ancienneté de telle ou telle traduction, car des milliers d’auteurs et de traducteurs utilisent librement les mots « aimer », « à », et « savoir ».Cette réponse a été acceptée par Leufroy. le 2 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Pour la deuxième question, oui.
* Le verbe « envoyer » est conjugué avec l’auxiliaire « avoir » ;
* Le COD (envoyé quoi ?) est « les sous », placé après le verbe ;
–> On n’accorde donc pas.
* Le fait qu’il y ait, placé avant le verbe, le pronom COI « leur » (envoyé à qui ?) ne joue pas sur l’accord.
* C’est si le COD était placé avant le verbe qu’on accorderait le participe passé avec ce COD :
–> Les sous, les ai envoyés ; je les leur ai envoyés.- 236 vues
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Autrement dit, est-ce que le pronom « l' » est un pronom féminin COD du verbe « calculer » ?
Formellement oui. C’est bien la structure de la phrase.
Bien qu’on ne dise pas « je calcule Sophie » (apparemment cette expression ne s’utilise qu’avec des pronoms), le pronom dans « je ne la calcule pas » représente bien un COD.
Et donc vous accordez : je ne l’ai pas calculée, je ne les ai pas calculés.- 236 vues
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* Supprimez l’adjectif « personnelle » qui nuit à la clarté. On ne dit pas ‘ma maison personnelle’, on dit ‘ma maison’, et on dit ‘ma voiture personnelle’ uniquement pour la distinguer de ‘ma voiture de société’. Si vous avez une bonne raison d’utiliser cet adjectif (par exemple si vous estimez que l’expertise de l’entreprise est la somme des expertises personnelles des salariés), explicitez cela clairement.
* Le mot « montée »
La construction d’une maison = sa construction
La construction de deux maisons = leur construction
Vous voyez que la construction, quand il s’agit du fait de construire, ne s’utilise normalement pas au pluriel.
De même, la montée est le fait de monter, et dans ce sens, ce mot ne s’utilise pas au pluriel.
La montée de X et Y = leur montée* Le mot « leur »
Il n’y a aucune latitude pour le déterminant « leur ». La simple présence du déterminant « leur », au prétexte d’une homophonie entre « leur » et « leurs », fait douter certains, mais il ne faut pas douter. Ce mot prend simplement le nombre du nom qui le suit. Et si c’est la montée de X et Y, alors c’est tout simplement leur montée.* La compétence
Le chef d’entreprise peut rémunérer la compétence ou la performance. La compétence est la capacité à faire, et la performance est le résultat. Ces concepts s’utilisent au singulier. On les retrouve dans des expressions comme « un indice de performance », « à compétence égale », ou « selon le niveau de compétence ».* Une montée en compétence
Une montée en compétence est une expression parfaitement construite, sur le modèle de « une montée en puissance » ou « une montée en grade », et exprime une augmentation du niveau de compétence.Bien que vous parliez de plusieurs personnes, écrivez donc entièrement au singulier : leur montée en compétence.
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Dans un rapport de possession, on peut faire varier ensemble le nombre du nom et le nombre du complément du nom :
— la voiture de mon ami / les voitures de mes amis
Mais quand le complément du nom n’indique pas un possesseur, quand il précise une catégorie, une origine, un objectif, un jugement… le nombre du nom et le nombre du complément du nom sont indépendants l’un de l’autre.
On ne dit pas :
— une course de cheval, des courses de chevaux (il faut le pluriel dans les deux cas)
— une boîte de haricot, des boîtes de haricots
— un bouquet de fleur, des bouquets de fleurs
— un steak de cheval, des steaks de chevaux (il faut le singulier dans les deux cas)
— un tableau de bord, des tableaux de bords
— un salaire de misère, des salaires de misères
— un droit de passage, des droits de passages
Ces accords n’auraient pas de sens.
Le pluriel de « une chaîne d’information » est donc « des chaînes d’information », sans aucune possibilité d’accorder le complément du nom selon le nom.
De même, le pluriel éventuel de « une chaîne d’informations » serait « des chaînes d’informations ».
Les compléments du nom ne s’accordent pas avec les noms qu’ils complètent. Il serait parfaitement faux de dire que cet accord est possible grammaticalement. On n’accorde pas les compléments du nom avec les noms. La notion même d’accord d’un nom est très contestable.Mais peut-être que vous avez mal posé votre question. Peut-être vouliez-vous seulement savoir si, aussi bien quand le nom noyau est au singulier que quand il est au pluriel, on doit préférer un complément au singulier ou au pluriel. Comme simple élément catégorisant formé à partir d’un verbe, c’est le singulier qui convient : un livre de jardinage, une méthode de construction, un programme de divertissement, un journal d’information… Donner au complément le sens d’éléments individuels, sur modèle de ‘une collection de timbres’, donnerait : un ensemble de constructions, un recueil d’informations… Mais cette façon de dire semble peu adaptée au mot ‘chaîne’ qui ne comporte pas cette notion de collection ou de regroupement.
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