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Bonjour,
Comprenez d’abord que le verbe « s’infliger » n’existe pas.
Il existe un verbe « infliger », recevant un COD (infliger quoi ?) et un COI (infliger à qui ?).Il se construit au passé composé avec l’auxiliaire avoir.
Je lui ai infligé des blessures.
Les blessures que je lui ai infligées.
Selon que le COD « blessures » est placé avant ou après le verbe, on accorde ou non.L’exception de construction est quand le sujet et le COI sont une même personne, alors on construit pronominalement avec le verbe être. Mais le principe de l’accord dans cette construction occasionnellement pronominale reste le même : c’est la place du COD qui décide.
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Bonjour, j’ai trouvé l’article publié sur Lee Konitz.
Le texte raconte une histoire située dans le passé, mais est écrit au présent et aborde un futur relatif, c’est impeccable. C’est ce que mis-en-trope appelle « futur historique », que vous croisez certainement de temps en temps :
– Charles est couronné roi en 1291. Trois ans plus tard, il deviendra empereur.Il y a quelque chose dans votre phrase qui ressemble fortement à ce que mis-en-trope appelle un « si concessif ». Le si concessif est assez courant :
– Il fonda un groupe en 1940. Le trio fut éphémère ; en revanche il fut à la base de… »
– Il fonda un groupe en 1940. Si le trio fut éphémère, il fut néanmoins à la base de… »Dans votre texte, on combine les deux notions :
– Il fonde un groupe en 1940. Le trio sera éphémère ; en revanche il sera fondateur de… »
– Il fonde un groupe en 1940. Si le trio sera éphémère, il sera néanmoins fondateur de… »Malgré tout, il y a bien dans la phrase une erreur de construction, du moins de style.
Le sujet de « établit », le pronom « il », se réfère à quoi ? Il se réfère à Lee Konitz, qui est absent de la subordonnée concessive. Or la construction avec « si » mérite un parallélisme formel.
« Si A fait B, C fait D » : si C est différent de A, on ne peut pas le remplacer par le pronom « il » (si C est dans la phrase précédente, si c’est évident, ça passe, mais c’est une construction très peu rigoureuse).Et encore une fois, la réponse de Joëlle… franchement…
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1637, Jean de Brébeuf : « elle était tombée enceinte »
1899, Zola : « une voisine, la nourrice qu’on gardait à vue, était tombée enceinte, à la stupéfaction de tous, des œuvres sournoises du cocher de Madame »
XXe siècle : exemples par milliers
Je tiendrais compte de l’aspect volontaire ou involontaire de la chose. Ou de l’aspect attendu ou imprévu.
Si le monsieur est son mari, je me contenterais de dire qu’elle est enceinte.
Si le monsieur est son amant caché, ou si la dame est célibataire et très jeune, je dirais qu’elle est tombée enceinte.
Si elle s’impatientait, je dirais qu’elle a fini par tomber enceinte.
Il faut un événement, inattendu, inespéré, contrariant… pour utiliser cette expression.
Et la proposition qu’on vous a faite « enceinte depuis le » est à proscrire, datant la copulation avec une parfaite vulgarité.- 2383 vues
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Ici, « plaire » signifie « convenir ».
Il a convenu « à moi » « de faire ceci », il m’a convenu de faire ceci.
Il a plu « à moi » « de faire ceci », il m’a plu de faire ceci.
Ni « convenir » ni « plaire » n’ont de COD. Ils ont d’autres compléments, mais pas de COD. Il n’y a pas d’accord à faire avec l’auxiliaire « avoir ».
Quant au mot « autorisation », il est COD du verbe « accorder ».L’exemple final de mis-en-trope, avec un pronom « le » qui reprendrait un supposé COD de « plaire » est une erreur.
Le principe de Joëlle de l’invariabilité du participe « plu », présenté comme une exception, est hors sujet ici. Son équivalent « devenu » n’est pas invariable. Il n’y a d’intérêt à évoquer l’invariabilité de « plu » qu’à cause de sa forme pronominale (elle s’était plu à…) qui peut soulever la question de l’analyse du pronom « se ».
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Si votre question porte sur le « y », ce pronom peut effectivement reprendre « à + réduire » : cela peut y contribuer (contribuer à réduire), cela peut y participer (participer à réduire)…
Si votre question porte sur le verbe « faire », ce verbe peut effectivement reprendre globalement l’esprit de la phrase précédente, de façon imprécise : agir ainsi, c’est déjà faire beaucoup.
Si votre question porte sur « y faire », c’est-à-dire sur le sens « faire à », comme on « contribue à » ou on « participe à », je n’y crois pas. « Y » est possible. « Faire pour » est possible. Mais penser que le mot « y » peut reprendre « pour + infinitif », ce n’est pas écrit dans les livres de grammaire. Ce mot « y » reprend plutôt « à + infinitif ». Alors, demanderez-vous, comment analyser la phrase « que peut-on y faire ? » si on ne peut pas « faire à » ? Cette question est si difficile, et la vie est si courte.- 1652 vues
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Bonjour Tara,
Ce que j’ai appelé « récit classique », c’est une histoire dé*** ctée du présent de l’auteur ou du lecteur, et qui est classiquement écrite à ce qu’on appelle « le temps du récit », c’est-à-dire au passé simple (ce passé simple est à peine un passé, et on peut l’utiliser en science-fiction future : il monta dans sa fusée). Ce passé simple est le « temps du récit« , avec ses « avant » au plus-que-parfait, ses « pendant » à l’imparfait, ses « ensuite » au conditionnel présent, et ses adverbes anaphoriques qui situent tout relativement à un temps qui n’est pas le nôtre, un temps souvent non précisé…).
Le récit de SandrineDC, dont le premier verbe est conjugué au plus-que-parfait, entre obligatoirement dans ce cadre. Il est surprenant de ne pas encore y trouver de passé simple, mais tant qu’on est encore dans la description du contexte et des intentions, on joue avec les imparfaits et les plus-que-parfaits. En tout cas, il ne faudra pas de passé composé à l’intérieur d’un paragraphe se situant lui-même dans ce cadre formel.On peut écrire au passé composé. Mais pas dans un récit qui commence par un plus-que-parfait qui ne se réfère à rien. Ce plus-que-parfait initial, ce plus-que-parfait absolu, indique ici simplement une antériorité au temps du récit puisqu’il ne se rattache à aucun autre verbe.
Récit au passé simple :
Je l’avais attendue trois jours entiers. Quand elle arriva, je…
Récit au passé composé :
Je l’ai attendue trois jours entiers. Quand elle est arrivée, je…
Si le plus-que-parfait servait à marquer une antériorité à l’action suivante, il n’y aurait que des plus-parfaits dans le livre chronologique, jusqu’à la dernière phrase qui serait au passé composé. Il sert en fait ici à marquer une antériorité au temps du récit, et prouve qu’il y en a un, affranchi de l’existence supposée d’un présent.
Vous le savez, cela. Vous avez des souvenirs d’école. Vous avez lu des centaines de livres. Vous avez feuilleté des grammaires. Vous avez entendu des gens parler… et vous faites la part des choses entre ce qui est artificiel, ce qui est du roman classique, et la façon actuelle de s’exprimer. Vous aimez défendre l’idée que le passé composé s’est imposé à l’oral et mérite à ce titre toute sa place à l’écrit. Moi aussi.
Le passé composé est totalement absent chez Balzac, mais ça change avec de nouveaux auteurs. Certainement, mais on n’écrit pas avec des codes supposés actuels quand on commence une histoire par « en quittant sa demeure, il avait promis qu’il se vengerait ». Le verbe conjugué au plus-que-parfait, c’est-à-dire à un temps antérieur à celui du récit, montre que notre récit se situe dans ce temps classique du récit, totalement formalisé, dans lequel il n’existe pas de présent.
Des exceptions autant que vous voudrez, mais pas au point de faire une rupture de style au détour d’un verbe au milieu de lignes montrant deux personnes à une époque indéterminée introduite par un plus-que-parfait, en utilisant un passé composé pour introduire le présent du narrateur. Dans Camus il y a un narrateur. Dans Balzac ou SandrineDC, il n’y en a pas. Pas dans ces phrases. Dans ces phrases je ne trouve ni narrateur, ni présent, ni subjectivité. Si je vous ai donné l’exemple de Camus, c’est justement pour montrer qu’il y a une grande, une immense différence entre les deux approches.Je propose quelques aménagements pour mettre ce texte au passé composé, dans le style Camus.
– contextualiser pour montrer que c’est un témoignage.
– supprimer le mot suranné « demeure ».
– introduire le plus tôt possible un adverbe de temps qui situe le moment par rapport à maintenant.
– ne donc pas commencer l’histoire par un plus-que-parfait, mais utiliser le temps du passé qui explique le présent.
– passer éventuellement à la première personne pour pouvoir faire appel plus facilement à la subjectivité du narrateur.
– introduire un verbe au présent.
On n’est pas obligé de faire tous ce changements, mais c’est dans l’esprit du passé composé. Ce qui donne :
« Voici, Maître, comment c’est arrivé. En sortant de chez moi ce matin, j’ai promis que je me vengerais. Je voulais me débarrasser d’elle, alors je l’ai piégée en montant un stratagème. Elle s’est pendue comme j’avais prévu qu’elle le ferait. Et ce soir, je suis en prison. »
Je ne sais pas comment s’appelle ce style. On n’est pas très éloigné du style parlé. On est exactement dans les clous des livres d’école : le passé composé est ce qui précède et explique le présent, et qui est terminé, généralement depuis peu. C’est l’action passée vue depuis le présent. C’est l’ordre des verbes qui dit l’ordre des actions (j’ai promis, je l’ai piégée, elle s’est pendue). L’histoire qu’on raconte s’articule autour du passé composé. Ce qui n’empêche pas d’y intégrer de l’imparfait (je voulais), du plus-que-parfait se référant directement à un autre verbe (comme j’avais prévu), du conditionnel présent avec valeur de futur dans le passé (je me vengerais, elle le ferait). Et la conclusion logique d’un tel récit est un verbe au présent (je suis). Ce n’est pas un temps particulièrement pauvre, mais c’est un temps qui suppose qu’il existe un présent, qu’il existe un auteur, qu’il existe une vision d’un auteur du présent sur une action du passé.
Fondamentalement, la principale différence entre les deux textes est la conjugaison du verbe promettre. C’est dans le texte de SandrineDC l’introduction du paragraphe par un plus-que-parfait non daté qui marquait d’emblée un temps antérieur à un moment indéfini, et qui inscrivait obligatoirement ce paragraphe dans ce style de récit au passé simple, où il n’est dès lors plus possible d’utiliser de passé composé.Tara, dans votre exemple de passé composé remplaçant un passé simple (je vais te raconter ce qui m’est arrivé lorsque j’avais 10 ans), je vois exactement l’inverse de vous. Je vois une évidence pour le passé composé et une certaine difficulté à utiliser un passé simple. C’est contextualisé, daté d’aujourd’hui, c’est le passé vu subjectivement depuis le présent : voici ce qui m’est arrivé. Vous avez réuni toutes les conditions pour raconter votre histoire au passé composé. C’est au contraire le passé simple qui risque de ne pas fonctionner parfaitement.
Mais faites un instant comme SandrineDC et Balzac. Supprimez le narrateur. Supprimez la phrase au présent. Supprimez toute référence à « ici et maintenant ». Introduisez des temps relatifs entre eux dès l’introduction. J’ai pris un Balzac au hasard, puis une phrase totalement au hasard parmi des dizaines s’ouvrant par un plus-que-parfait et contenant des passés simples :
* Enfin, la félicité de l’amour l’avait rendue si brillante, que sa beauté lui inspira de l’orgueil et lui donna la conscience de pouvoir toujours régner sur un homme aussi facile à enflammer que monsieur de Sommervieux.
Peut-on transformer les passés simples en passés composés ?
* Enfin, la félicité de l’amour l’avait rendue si brillante, que sa beauté lui a inspiré de l’orgueil et lui a donné la conscience de pouvoir toujours régner sur un homme aussi facile à enflammer que monsieur de Sommervieux.
Si vous me dites oui, d’accord, j’abandonne, on ne parle pas la même langue.
Si vous me dites non, pensez-vous comme moi que c’est le plus-que-parfait du début qui crée une antériorité sur le temps de base du récit et exige d’utiliser pour les verbes à suivre le « temps du récit » qui est le passé simple, et interdit le passé composé qui n’a de sens que s’il existe un présent ? Or il n’existe pas de présent dans ce texte, même pas la notion de présent. Quand le présent n’existe pas, pensez-vous que le passé composé, avec son auxiliaire conjugué au présent, puisse exister ?- 4217 vues
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Les deux questions sont indépendantes.
Oui, il fallait écrire « le plus largement ».
Pour l’accord du participe passé, il a choisi d’accorder avec « la liberté » (féminin) plutôt qu’avec « ce qu’on nomme la liberté » (neutre). Mais « ce qu’on nomme ainsi » ne méritait de toute façon pas de recevoir un adjectif, mais un substantif. Ce qu’on nomme avarice est un défaut fréquent / ce qu’on nomme avarice est fréquente / ce qu’on nomme avarice est fréquent. La première phrase est correcte, la deuxième est sur le modèle de celle de Valéry, plutôt incorrecte, quant à la troisième, malgré l’absence de l’accord fautif, elle n’est pas beaucoup plus adroite.
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Dans la phrase précédente, il écrit : « les régions où la production des œuvres d’esprit et des ouvrages d’art ont été le plus précoces et le plus fécondes ».
Là il utilise deux fois le bon mot « le », mais accorde son verbe et ses attributs au pluriel avec un sujet au singulier.
Dans la phrase suivante, il écrit : « il est impossible de maintenir entre eux de très grandes différences, car cette différence… » Il passe du pluriel au singulier. Dans cette même phrase, il écrit aussi : « des différences de castes ou de statut », avec un complément au pluriel, l’autre au singulier.
Peut-être est-ce un signe de génie, mais je ne lui confierais pas un manuscrit à corriger.- 1073 vues
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Bonjour SandrineDC,
C’est certain que la vidéo explique très bien. Le problème est qu’elle aborde un tout autre sujet que le nôtre. Aucun rapport avec le schmilblick.
Cette leçon Youtube explique la différence entre passé composé et imparfait.
Dans un récit vu du présent, on peut utiliser le passé composé ou l’imparfait.
— Hier il a fait beau, ou, hier il faisait beau…Tandis que votre question porte le choix entre passé composé et plus-que-parfait selon que votre récit est présenté par rapport au temps de l’auteur ou depuis un contexte passé. Sur la notion d’antériorité.
— Il est content parce qu’il a fait beau hier, ou, il était content parce qu’il avait fait beau la veille.Quand on parle d’antériorité, il ne s’agit pas d’établir une chronologie entre deux actions mais entre une action et le temps du récit. Vous commencez par « il avait promis qu’il se vengerait ». Le plus-que-parfait ne sert pas à établir une chronologie entre deux actions passées. Un simple « il a promis qu’il se vengerait » suffirait à cela. Et donc dès votre première phrase, on comprend que c’est un paragraphe évoquant un passé raconté depuis le passé.
De même, ne cherchez pas d’antériorité entre « il voulait » et « il avait piégé ». « Il avait piégé » se conjugue au même temps que « il avait promis » (à un temps décidé par rapport au temps de la narration), et c’est l’ordre des verbes dans le récit qui indique la chronologie.Condescendant ? oui. Et c’est vrai que ce n’est pas très poli, mais c’est ici assez adapté. Quelqu’un qui répond à des questions de grammaire depuis des années devrait avoir quelques notions de ce qu’est un passé composé (ou s’abstenir). On me demande même une référence sur la signification du passé composé alors que c’est dans tous les manuels !?! On connaît tous ça en CE1. Même Wikipedia suffirait. C’est peut-être le premier temps qu’on apprend à l’école :
— Je suis là = je suis venu.
Plus tard, on apprend :
— J’étais là = j’étais venu.
Dans des phrases un peu longues, avec des idées subtiles, on croise parfois des difficultés. Mais la base, c’est que quand on contextualise comme vous tout un passé (il avait promis, il se vengerait, il se demandait, elle avait pu, il voulait…), on ne plante pas au milieu de la phrase un temps se référant au présent.On peut écrire : « Voici l’information dont je dispose aujourd’hui : il voulait venir, alors il est venu ». La plupart des faits sont au passé, mais le récit est vu du présent -> passé composé
On ne peut pas écrire : « Il avait pris une décision : il voulait venir, alors il est venu ». Le récit est vu du passé -> plus-que-parfait.
Le passé composé peut très bien s’utiliser en littérature. Mais pas dans un paragraphe au passé.
Voyez sur Wikipedia ce commentaire sur la première phrase du roman de Camus : « La narration est ancrée sur le moment d’énonciation plutôt que sur l’événement lui-même, plongeant le lecteur dans l’actualité de la conscience du narrateur. » C’est dit de façon plus précise, mais l’essentiel est bien : le passé composé se réfère au présent du narrateur.J’espère avoir mieux précisé le sens de ma réponse : il ne faut pas de passé composé ici. Ne vous étonnez pas si cela provoque encore quelques commentaires intempestifs, mais vous verrez ça avec leur auteur.
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Bonjour, bonne question qui restera sans réponse.
Devant une maison, devant un tableau = entre la maison et l’observateur, entre le tableau et l’observateur.
Votre cas spécifique est un objet qui a la particularité d’avoir, en soi, un « avant ». Et on peut donc être « devant » cette chose de deux façons différentes : devant dans le sens de la marche ou devant, entre l’objet et l’observateur. Vous avez bien vu, votre phrase est ambiguë. Le contexte peut parfois décider.
— Il y a un obstacle devant la voiture = devant l’avant de la voiture, quelque soit la position de l’observateur.
— Mon père est fier de son nouvel achat = sur cette photo, il pose devant sa voiture = entre la voiture et le photographe.
Dans votre cas particulier, « regarde cet objet devant la brouette », je pense qu’on ne peut pas deviner hors contexte si c’est « devant » dans le sens de la marche de la brouette, ou « devant » dans le sens « entre l’observateur et la brouette ».- 1255 vues
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Salut Joëlle ! Encore vous ? Sortez faire du sport.
« Parfait, pas de passé composé pour un récit au passé… »
Très bien. Si au moins vous pouvez retenir cela de mon passage, je ne serai pas passé en vain. Vous voyez que vous pouvez apprendre. Répétez-vous chaque jour : le passé composé représente un passé récent ou du moins ayant une conséquence dans un récit au présent ; l’action du verbe doit être terminée ; il ne peut être utilisé que dans un récit au présent, et jamais dans le cadre d’un récit au passé. Répétez-le dix fois chaque matin. Et cessez de dire des bêtises aux débutants, aux jeunes, aux étrangers… qui nous questionnent. [L’exception qui consiste à l’utiliser comme un passé simple (Gustave IV est monté sur le trône en 934) est un récit absolu dans lequel les temps composés n’ont aucune valeur d’antériorité, c’est autre chose.] Si vous voulez des références, ce sont les chapitres sur le choix des modes et des temps dans le Bled, le Bescherelle, le Grevisse, tel ou tel Larousse… ou tout livre d’école primaire que vous voudrez. Ce n’est pas le sens le plus compliqué : je suis venue, il l’a piégée, elle est partie, il a dit une bêtise… J’ai oublié dans quel livre je l’ai appris, mais je vous assure qu’à l’âge de six ans je connaissais le sens du passé composé, et que je savais déjà l’utiliser. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans ce temps ? C’est avec le présent le temps le plus facile à comprendre.- 4217 vues
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