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Et pour ceux qui souhaiteraient connaître un exemple concret de « là » ou je trouve que le conditionnel est de mise, en voici un.
Une personne m’a indiqué ceci :
« A priori (sans accent) « … là où j’en avais mis unJe ne doute aucunement que la remarque était bienveillante et faite dans l’unique but de m’enjoindre à ne pas refaire cette erreur… MAIS :
« A » priori ou bien « à » priori… ?
Éléments de réponses ci-dessous.
– Bien que non favorisée par ceux-ci, la variante francisée (avec l’accent) paraît admise/tolérée de nos jours par Le Larousse et Le Robert qui en font mention.– Le Lexique des règles typographiques de l’imprimerie nationale (3e édition) note que l’on rencontre parfois « à priori » francisé (ainsi qu’à fortiori et à postériori)
– Les rectifications orthographiques proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française recommandent que les mots empruntés à des langues étrangères suivent les règles des mots français. Il n’évoque pas « à priori » dans son rapport, mais si l’on suit sa logique… l’accent est accepté.
– Le CNRTL semble directement privilégier la version avec l’accent.
– Le document « Langues et cité » (ministère de la Culture) de septembre 2006, tranche clairement pour « à priori ».
– « à priori » (avec accent) a également été de mise de la 6ᵉ à la 8ᵉ édition du dictionnaire de l’Académie française.
Cette locution (avec accent) est loin d’être récente (textes ci-dessous recopiés tels qu’écrits)
» Le Mystère de la Trinité, & de l’Incarnation, ne se peut prouver cuidemment [evidemment] sans l’Assistance de la Revelation, qui sert de raison à Priori en matiere de Creance. » François Garasse. La somme théologique des vérités capitales de la religion chrestienne, 1625
« Tandis qu’il le prouvait à priori, le vaisseau s’entr’ouvre, tout péris… » Voltaire, Candice…, 1759
« Une des grandes erreurs d’un siècle, qui les professa toutes, fut de croire qu’une constitution politique pouvait être écrite et créée à priori… » De Maistre, Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, 1814
Enfin, de manière moins empirique, on trouve çà et là dans la presse (aujourd’hui encore) :
« Le projet semble à priori plutôt séduisant. Il est, en outre, conforme aux critères permettant de bénéficier de l’aide de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine » Anru. (Lesechos.fr)
» Une défense qui a le mérite d’exclure à priori la constitution d’un fichier illégal, mais qui vient achever de contredire ce qu’affirmait M. Ménard. ( Lemonde.fr)
En résumé, en dehors de ne pas être née en 1625 (promis ) pour me trouver excuse d’avoir toujours écrit » à priori » avec un accent, il me semble parfois juste de s’efforcer de « nuancer » un avis en employant le conditionnel.
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Bonjour Catbaloo,
Je vous remercie pour votre retour (malgré la mort annoncée qui s’ensuivra probablement pour l’un des protagonistes 😉 )En revanche, je ne suis pas en accord avec votre avis concernant la locution « à priori », avis selon lequel vous semblez dénier sans appel la version avec accent.
– Bien que non favorisée par ceux-ci, la variante francisée (avec l’accent) paraît admise/tolérée de nos jours par Le Larousse et Le Robert qui en font mention.
– Le Lexique des règles typographiques de l’imprimerie nationale (3e édition) note que l’on rencontre parfois « à priori » francisé (ainsi qu’à fortiori et à postériori)
– Les rectifications orthographiques proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française recommandent que les mots empruntés à des langues étrangères suivent les règles des mots français. Il n’évoque pas « à priori » dans son rapport, mais si l’on suit sa logique… l’accent est accepté.
– Le CNRTL semble directement privilégier la version avec l’accent.
– Le document « Langues et cité » (ministère de la Culture) de septembre 2006, tranche clairement pour « à priori ».
– « à priori » (avec accent) a également été de mise de la 6ᵉ à la 8ᵉ édition du dictionnaire de l’Académie française.
Cette locution (avec accent) est loin d’être récente (textes ci-dessous recopiés tels qu’écrits)
» Le Mystère de la Trinité, & de l’Incarnation, ne se peut prouver cuidemment [evidemment] sans l’Assistance de la Revelation, qui sert de raison à Priori en matiere de Creance. » François Garasse. La somme théologique des vérités capitales de la religion chrestienne, 1625« Tandis qu’il le prouvait à priori, le vaisseau s’entr’ouvre, tout péris… » Voltaire, Candice…, 1759
« Une des grandes erreurs d’un siècle, qui les professa toutes, fut de croire qu’une constitution politique pouvait être écrite et créée à priori… » De Maistre, Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, 1814
Enfin, de manière moins empirique, on trouve çà et là dans la presse (aujourd’hui encore) :
« Le projet semble à priori plutôt séduisant. Il est, en outre, conforme aux critères permettant de bénéficier de l’aide de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine » Anru. (Lesechos.fr)
» Une défense qui a le mérite d’exclure à priori la constitution d’un fichier illégal, mais qui vient achever de contredire ce qu’affirmait M. Ménard. ( Lemonde.fr)
En résumé, en dehors de ne pas être née en 1625 (promis 😉 ) pour me trouver excuse d’avoir toujours écrit » à priori » avec un accent, il me semblait juste de « nuancer » votre affirmation. En effet, ici, comme dans bon nombre d’autres cas (ce que vous savez déjà), rien ne semble tranché de manière irrévocable.
Vous remerciant de m’avoir incitée à mener cette petite enquête 😉
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Bonsoir DEMOULIN,
Les verbes du 1er groupe (et le verbe « aller ») ne prennent pas de « s » à la 2e personne du singulier de l’impératif.
Sauf suivis par « en » et « y » (où l’on rajoute également un trait d’union)
Parle-moi, mais parleS–EN
Va chercher du pain, mais vaS–Y- 908 vues
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Complément d’information et élément de réponse 🙂
Selon l’Académie française
Le sens du verbe variera alors selon qu’il sera suivi de la préposition à ou de la préposition de. Participer à signifie « prendre part à une activité donnée », alors que participer de signifie « avoir une similitude de nature avec, relever de ». On se gardera bien de confondre ces différents sens.
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Bonjour DEMOULIN,
Logiquement, l’adjectif « possible » s’accorde s’il est placé directement après le nom auquel il se rapporte sans qu’une locution superlative ne s’intercale, aussi je dirais accord.
Il me reste quoi comme couleurs possibleS ? (sous-entendu « utilisableS)Alors certes, en lisant la phrase interrogative telle qu’elle est (très courte donc) on pourrait également imaginer que le sens suivant a voulu être donné : « il me reste quoi comme couleurs qu’il me soit possible d’utiliser » et il est vrai que dans cette interprétation l’adjectif « possible » s’entend au singulier…
Dans le doute (et peut-être pour me rassurer 😉 ), je choisirais la première option (accord pluriel), me basant sur le fait que dans le 2ème cas de figure, les tournures suivantes « il me reste quel choix entre ces couleurs ? » ou bien « il me reste quelle option de couleur ? » m’auraient semblé plus adaptées.
J’attends avec impatience de lire les autres réponses…
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Merci Joelle et Tara pour vos réponses.
Vous avez toutes deux raison 🙂
De fait, en français le préfixe « pré » prend toujours un accent, là ou le latin n’en met pas.
Et, de fait, il semble plus judicieux de choisir autre formulation que la locution latine « pre-mortem » parce que … celle-ci n’existe vraisemblablement PAS.J’ai trouvé un index alphabétique (richement renseigné) regroupant la majorité des locutions latines.
– « Post mortem » existe bien et il est orthographié ainsi (2 mots et pas de trait d’union)
– Nulle trace de « pre-mortem » sous la lettre « P »
– Je suis remontée dans les « A » du classement alphabétique des locutions latines, grâce au conseil de Joelle à préférer l’utilisation du mot « antemortem »De fait, c’est l’expression latine consacrée à ce qui s’est passé « avant » la mort… si ce n’est qu’elle s’écrit sur le même principe que « post mortem », à savoir en deux mots, sans trait d’union.
Je savais que le mot latin « Ante » voulait dire « avant » autant que j’ignorais totalement que « pre-mortem » n’existait pas.
Grâce à vous deux, je sais désormais qu’il faut écrire « Ante mortem »
Merci les filles 🙂
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bonjour,
Ma question ne concerne pas l’accord des couleurs (j’ai également répondu à cette question) mais l’accord du mot « couleur » ainsi qu’un questionnement quant à la formulation….- 1468 vues
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bonjour,
Ma question ne concerne pas l’accord des couleurs (j’ai également répondu à cette question) mais l’accord du mot « couleur » ainsi qu’un questionnement quant à la formulation….- 1468 vues
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Bonjour Lilyne,
Si les orbes possèdent chacun ET la couleur rouge ET la couleur bleue, cela devrait s’écrire au singulier. »De couleur rouge et bleue ». (Sous-entendu » chaque orbe possède la couleur rouge AINSI que de couleur bleue »)
Votre exemple est au pluriel, il laisse donc supposer qu’il y a un orbe de couleur rouge et un orbe de couleur bleue.
Concernant l’accord du mot « couleur », votre exemple me pose un problème (dans sa formulation je crois), je ne saurais donc pas vous aiguiller de manière certaine…désolée
(mais je vais poser une question sur cette formulation qui me dérange, si j’ai la réponse, je reviendrai vers vous )- 2072 vues
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Papangue29
J’ai souhaité aller à l’essentiel en essayant de vous apporter réponse directe à votre question.
Mais, après réflexion, je me sens tenue de compléter mes propos (ce que je n’avais pas fait pour ne pas vous embrouiller l’esprit 😉 … comme le mien l’a parfois été force de trop de précisions parfois reçues 😉Après échange (très juste) avec Ouatim, il est vrai que la phrase « il y a de nombreux parcs « à » Paris » n’est pas incorrecte non plus. Je suis entièrement en accord avec ceci et je tiens à le préciser.
Vous l’avez compris le choix de la préposition à » ou « dans » (avant le nom d’une ville) introduit une notion de destination ou de contenant/contenu. Le narrateur peut cependant vouloir mettre l’accent (ou met l’accent) sur l’une ou l’autre de ces notions, en fonction de ce que lui-même veut exprimer ou du contexte.
Par exemple
Si je veux sous-entendre : Il y a de nombreux parcs dans Paris ( « intra-muros »)…
L’emploi de la préposition »dans’ est correcte au même titre que la phrase « il y a de nombreux parcs dans Paris »Si je veux sous-entendre : Il y a de nombreux parcs à Paris (Paris étant ici cité à titre de nom de destination, » Là où nous nous rendons demain » par exemple),
alors… l’emploi de la préposition « à » sera également correcte.Ce cheminement n’engage que moi mais, comme je vous avais déjà donné réponse, je ne voulais pas que celle-ci puisse parallèlement vous laisser à penser que la phrase »il y a de nombreux parcs à Paris » était incorrecte.
J’espère ne pas vous avoir embrouillé… 😉
Amicalement- 929 vues
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