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Bonjour,
Je n’ai franchement pas vos connaissances (Tara, Marcel1, Ouatim) et il m’est donc souvent difficile (voire impossible) d’associer mes ressentis à des règles concrètes qui seraient en mesure d’étayer mes propos.
Ceci me fait précisément encore défaut sur le sujet de ce post, d’où ma question posée.De fait, dans le/les cas de figure énoncés, l’accord en nombre ne m’apparaissait pas « logique » et/ ou tout au moins, il ne me semblait pas devoir s’imposer (comme visiblement la majorité l’entendait). C’est le singulier me semblait plus logique.
J’ai donc à l’origine posé la question en demandant si l’accord singulier pourrait « également » s’entendre (car c’était mon avis) et aujourd’hui, la question que je me pose est clairement devenue son inverse, à savoir : L’accord en nombre peut-il également s’entendre ?
En effet, après cheminement et après réflexion sur les diverses réponses qui m’ont été données (et je vous en remercie)…
1 – Non seulement je continue de penser que le singulier est possible, mais je vais plus loin, je suis convaincue qu’il s’impose.
L’exemple de Marcel1 (que je rejoins) est parfait : Être original est essentiel pour les artistes (et non pas : être « originaux » est essentiel pour les artistes)
De même pour : être belle est le but ultime recherché par les femmes/être beau est le but ultime recherché par les hommes.Je ne me risquerai pas pour autant à dire que l’accord en nombre ne peut s’entendre, mais je crois réellement que, dans nos cas de figure, le singulier prime.
La réponse donnée par Tara m’a également été très éclairante.
Être belle (sujet) est (verbe) essentiel pour…
Être belle est ici le sujet à part entière de cette phrase, c’est « être belle » lié (pas seulement être et pas seulement belle, sinon la phrase perd tout sens) qui est… ceci ou cela.
J’aurais donc tendance à dire que peu importe la suite ou le nombre de ce qui suit le sujet/verbe dans cette phrase.
Malgré cette conviction personnelle (et cela devient paradoxal je vous l’accorde), je pense que l’on pourrait également écrire « Être belles est le but ultime des femmes » (par ex)
Cependant, ce serait plus lié au choix du sujet que décide d’employer celui qui écrit sa phrase (et qui donc peut décider d’écrire autant le sujet « être belle » que le sujet ‘ »être belles » selon son choix.)
Je ne suis pas du tout certaine de ce dernier point, mais je le vois ainsi.2 – Concernant l’accord en genre
Être beau est le but ultime des femmes…semblerait bizarre.
Je comprends alors le cheminement de Ouatim… Pourquoi accorder en genre et pas obligatoirement en nombre ?
À part souligner que la construction de la phrase diffère un peu d’une phrase « classique » et qu’il ne viendrait à l’idée de personne de dire qu’une robe est beau, je n’ai pas la réponse. (peut-être la voie du « on » apportée par Marcel1 ?)C’est fou comme un détail peut parfois tourner en boucle dans ma tête 😉 , alors je vous remercie tous les trois de m’avoir apporté vos divers cheminements.
Bon après-midi !- 2113 vues
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Les deux accords semblent donc possibles.
Albert Camus avait quant à lui choisi l’option Subjonctif
« La paix est la seule bataille qui vaille la peine d’être menée »Merci à tous de m’avoir donné retour.
Bonne journée- 444 vues
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Bonjour Nico86,
Je vous expose comment j’aurais cheminé (avec mes mots)
C’est être en situation « de recevoir un ordinateur » qui aurait gêné Géraldine
On peut transformer la phrase ainsi
Cette situation/ce cas de figure/le fait (de recevoir un ordinateur) aurait gêné Géraldine
Cela aurait gêné GéraldineEnsuite, si l’on reprend précisément votre phrase pour connaître cette fois l’accord du participe passé
Géraldine, recevoir un ordinateur (cette situation/ce cas de figure/cela) t’aurait gêné (e) ?
Cette situation/cela aurait gêné qui ? Géraldine
Géraldine, reprise par « t« (aurait gêné toi)
toi qui est Géraldine donc une fille (à priori 😉 )
« t » (toi/Géraldine) placé avant l’auxiliaire avoir = accord féminin du participe passéVotre première option était donc la bonne.
« Géraldine, recevoir un ordinateur t’aurait gênée »NB. Lors d’un doute sur l’accord du PP au féminin (de fait, il ne s’entend pas avec le son é/ée) essayez de remplacer le PP par un autre ayant un son féminin qui s’entende clairement à l’oreille.
ex : Géraldine, recevoir un ordinateur t’aurait surpriseEspérant vous avoir aidé
Bonne journée Nico86- 359 vues
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Je vous remercie tous 3 pour vos réponses et explications.
Je crois avoir compris le bon cheminement à suivre (et bien sûr, je ne me permettrais aucunement de le remettre en cause)
Cependant…
Si je suis lesdits cheminements, il y a un élément que je ne saisis pas. (ce post va être long, je m’en excuse, mais je ne sais pas expliquer mon déroulé de manière plus courte)
Je reprends la phrase : Les 3 kilos de carottes que j’ai pesés1 – Si « Les 3 kilos de carottes » est un groupe nominal (à considérer donc dans son ensemble) de fait, il est COD et non CM car il répond bien à la question quoi et non à la question combien.
Ce groupe nominal est au pluriel, donc accord pluriel PP avec le COD antéposé = logiqueCependant, je coince parce qu’à mes yeux l’on peut poser, de manière cohérente, deux questions différentes selon ce que l’on veut savoir.
Si l’on veut savoir ce qui a été pesé = j’ai pesé quoi ? tu as pesé quoi ?…Des carottes, des bijoux, des biscuits ? (une fois la réponse obtenue, on sait ce que l’on souhaitait, à savoir que ce sont des carottes qui ont été pesées et non pas des biscuits ou autres)
Si l’on souhaite connaître la quantité de ce x ou y qui a été pesé = j’ai pesé combien de carottes ? tu as pesé combien de carottes ? (une fois la réponse obtenue, on sait ce que l’on souhaitait connaître, à savoir la quantité/mesure précise pesée de ce x ou y)Mais passons, j’occulte ce premier questionnement et continue de cheminer en partant du principe que nous avons un GROUPE nominal COD
2 – Voyons de plus près ce groupe nominal COD (c’est ici que cela coince à nouveau pour moi)
« Les 3 kilos de carottes »
– Les = article = ok
– carottes = nom substantif féminin (ici au pluriel) = ok
– 3 kilos = d’après ce que les divers cheminements m’indiquent, 3 kilos serait ici à considérer comme étant un peu un déterminant ou bien faisant partie d’un groupe de déterminants = ok, j’applique.
Mais… de ce que je crois savoir (+ diverses références), un déterminant est un mot qui détermine le déterminé. Il fait partie du groupe nominal où il précède le substantif. Il caractérise, précise la valeur du substantif dans la phrase.La question que je me (et que je vous pose) est donc :
Un participe passé s’accorde-t-il en genre et nombre avec le déterminant ?… Ou bien avec le substantif d’un groupe nominal COD ?
Pour moi, l’accord du PP devrait être fait avec le substantif du GN (COD) et non pas avec le déterminant ou le groupe de déterminants (ou d’adjectifs) de celui-ci.
ex : Les dix jolies filles (substantif) que j’ai pesées .
Elles ont beau être 10, elles ont beau être jolies… ce sont tout de même bien des filles que je pèse. (je ne pèse pas « les », je ne pèse pas « dix » (et encore moins des jolies)
J’ai pesé quoi ? des filles. PP = accord féminin plurielSelon cette logique, je vois donc plutôt l’accord suivant ainsi : « les 3 kilos de carottes que j’ai pesées »
Les carottes (substantif-COD) que j’ai pesées
Les 3 kilos (déterminant) de carottes (substantif) que j’ai pesées
(Qu’il y ait 3 ou 10 kilos, ce sont des carottes que je pèse)Le cas inverse signifierait à mes yeux :
– que l’accord ne se fait pas avec le substantif, mais uniquement avec le (groupe) déterminant (ce qui me semble incorrect)
Les 3 kilos de carottes que j’ai pesés– ou bien que 3 kilos n’est pas à considérer comme un déterminant, mais comme ayant fonction d’un réel substantif
Les 3 kilos de carottes que j’ai pesés
(… mais que devient « carottes » dans ce cas ? quelle est sa fonction dans le GN ?)– ou bien que 3 kilos est à considérer comme un CM ou Quantité
… et dans ce cas retour case départJ’espère vos réponses (et votre patience) pour me dire en quoi je raisonne mal, car j’aimerais comprendre.
Merci d’avance- 772 vues
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Bonjour Balovi,
,
Comme PhL, j’écrirais des crêpes dessert.
(Même principe de réflexion et de sous-entendu pour, par exemple : des tartes maison = des tartes faites à la maison)Bonne fin de journée
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Bonjour Fra8,
Marcel vous a apporté la réponse précise adéquate.
J’apporte un complément parce que j’ai souvent eu/j’ai encore souvent la même interrogation que vous.
Je m’en sors (à peu près) en faisant des coupures de phrase.Vous le savez, la recherche du COD se fait en général en se posant la question »Qui ou Quoi ».
Je prends votre phrase 1
La coupe qu’il a fini/e par remporterSi je me pose la question suivante
Il a fini par remporter quoi ? La réponse, vous l’avez comme moi, c’est il a fini par remporter la coupe.
La coupe est donc ici le COD de remporter.
Ok, très bien, mais quid du COD et de l’accord que l’on recherchait pour fini/e ?Pour en avoir la réponse, je me pose la question en coupant la phrase immédiatement après fini/e pour rechercher le COD précis du verbe finir.
(j’élude soigneusement tout ce qui vient après le verbe, pour ne pas m’embrouiller)La coupe qu’il a fini/e quoi ? La réponse est par remporter… et non pas la coupe.
La coupe n’étant pas le COD de finir, sa position avant ou après le verbe ne change donc rien à cela.
Conclusion : La coupe qu’il a fini par remporter.
C’est un peu comme si vous aviez dit « il a fini par remporter la coupe. » Le résultat est le même.Si je change votre exemple de phrase
La coupe qu’il a gagné/e trône sur son bureau.
Même cheminement, je coupe ma phrase juste après le mot/l’accord qui me préoccupe.
Il a gagné quoi ? réponse : la coupe. La coupe est donc le COD du verbe gagner. COD placé avant le verbe donc on accorde.
La coupe qu’il a gagnée trône sur son bureauCes cheminements du bon choix d’emplacement de coupure avant le Qui/Quoi ? pour ne pas se tromper de COD, valent autant pour votre phrase 1 que 2.
Je ne sais pas si mon petit complément vous aidera.
Pour ma part cela m’a aidée, aussi je vous le communique 🙂- 690 vues
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Bonsoir Tara,
Une fois de plus merci pour votre réponse, pareillement aussi riche que toutes celles que vous m’apportez. (même lorsque nos avis ne convergent pas 😉 )
Ce que je vais retenir de votre réponse, c’est qu’effectivement, à première vue, si j’étais auteur, je ne m’engagerais pas sur la voie de l’utilisation du verbe soussigner.
(je trouvais cependant jolie cette démarche un peu « originale » même si « désuète« , je l’avoue)Vous savez que pour refermer un « tiroir » avec la case validée (dans ma petite tête 😉 ) , j’ai besoin d’y ranger tous les éléments (pour ou contre ou autres)
À ce titre, j’aimerais beaucoup prendre connaissance de l’avis du TLF sur le verbe soussigner, mais, visiblement… je ne réussis pas à accéder à la bonne page.Auriez-vous la gentillesse de me communiquer le lien m’y amenant directement s’il vous plaît Tara ?
Merci par avance- 847 vues
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Bonjour à tous,
Je vous remercie tous pour vos divers retours, tous très intéressants.
J’en retiendrai le fond (et non pas certaines formes) comme… complément instructif et enrichissant.J’indique là uniquement complément, car rien ne m’a convaincue. Certains avis ou références n’étant pas tout à fait justes, d’autres références un peu à côté du sujet ou incomplètes, voire orientées.
La phrase originelle était précisément :
« J’aurais pu vous appeler demain lundi, mais je sais qu’un échange vocal ne sera pas suffisant pour le montage effectif de ce dossier, d’où cette voie de mail pour prendre un peu d’avance. »
Le contexte indique clairement que « cette voie » est ici employé dans le sens chemin, à savoir :
- Un échange vocal ne suffira pas.
- Le montage de ce dossier justifie l’écrit (rien ne dit qu’il n’y aura qu’un seul écrit pour la constitution du dossier)
- Raison pour laquelle le choix est fait d’emprunter cette voie (ce chemin) de l’écrit via un mail (cela aurait pu être une lettre, un recommandé, un courrier simple) et non pas d’emprunter d’autres chemins (en particulier l’oral qui a été envisagé)
Définition de mail (ou courriel) : message écrit envoyé par l’intermédiaire d’un réseau électronique.
Définition et synonymes de voie (Larousse, Robert, Académie française,CNTRL)
1 – Tout ce qui mène permet d’aller d’un endroit à un autre.
2 – Espace à parcourir pour aller quelque part
3- Chemin, route par où l’on va d’un lieu à un autre. Les voies de communication.
Chemin… Itinéraire, voie d’accès, passage, route, trajet, passage, etc.
Il est d’ores et déjà intéressant de noter que le nom voie est issu du latin via
Définition de via (Larousse, Robert, CNRTL) : Par la voie de, par le chemin, en passant par, par l’intermédiaire de
Par extension, nous trouvons donc :
Suivre une voie
Sens : Suivre un chemin ? une direction ? Oui.
Suivre un moyen ? NonÊtre en bonne voie
Sens : Être sur le bon chemin ? Oui
Être sur le bon moyen ? Non
(On peut certes être sur le bon chemin en empruntant les bons moyens, mais l’expression ne fait pas état des moyens employés. Elle indique juste, être sur le bon chemin, la bonne voie)Être sur la voie de
Sens : Être sur le chemin ? Oui
Être sur le moyen ? NonLes exemples dans le sens « chemin » ne manquent pas : Choisir/emprunter/suivre… la voie du Paradis, la voie de la spiritualité, la voie de l’indépendance, la voie de la raison, la voie de la mer…
Pour résumer
Ma phrase « J’aurais pu vous appeler demain lundi, mais je sais qu’un échange vocal ne sera pas suffisant pour le montage effectif de ce dossier, d’où cette voie de mail pour prendre un peu d’avance » signifie :« J’aurais pu vous appeler demain lundi, mais je sais qu’un échange vocal ne sera pas suffisant pour le montage effectif de ce dossier (qui demande donc plus que de l’oral), d’où le choix que je fais de choisir cette voie (ce chemin) de l’écriture pour prendre un peu d’avance (…sur la constitution de ce dossier qui nécessitera immanquablement des éléments écrits) »
Voie = chemin
L’écriture = dans notre cas, un mail = un écrit = moyen, procédé.Pour terminer, et pour être tout à fait honnête envers vous.
Bien que celles-ci ne soient pas fautives, je vous rejoins tous quant à la « lourdeur » que l’on peut ressentir en lisant les expressions « par voie de mail » ou « par voie de courrier ». De fait, on se dit que « par mail » ou « par courrier » suffirait, suffit. Ce qui est d’ailleurs suffisant dans la majorité des cas.Cependant… mon ressenti est également que les premières formulations indiquent une nuance supplémentaire, ce dans le sens où elles laissent sous-entendre d’autres options. Il me semble donc justifié, dans certains cas (même rares) d’apporter cette précision sous-jacente.
Par voie de mail = sous-entend qu’il existe d’autres voies (chemins à emprunter) mais que c’est ce chemin-là qui a été choisi, à savoir le chemin de l’écrit qui sera envoyé électroniquement (et non pas le chemin du courrier postal ou de la voie de l’oral)
Par mail = par écrit qui sera envoyé de manière électronique. Une affirmation. Une information. POINT.Une petite dernière pour « titiller » 🙂
Que pensez-vous de l’expression existante :
(trouver, renforcer, examiner)… « Les voies et (les) moyens » ?
Ils se réunirent (…) afin d’examiner les voies et moyens. M. de La Trumelle se prononça pour l’action légale (A. France, Île ping.,1908, p. 212).
Je ne m’interdis pas d’en faire l’objet d’une nouvelle question 😉
Bonne fin de journée à vous tous- 2105 vues
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Bonsoir Joelle,
Je vous remercie pour vos précisions.
Réponse à la question initiale : Puis-je conclure, que l’emploi du conditionnel était bien justifié dans ma phrase ?
Choix du conditionnel présent ou du conditionnel passé :
D’après ce que je crois comprendre de vos explications, dois-je déduire que j’aurais dû employer le conditionnel présent, à savoir :
« Je pourrais vous appeler demain, mais….. »
Ceci parce que cette action, ce choix, cette hypothèse n’appartient pas au passé, mais au présent ? (en évoquant de plus une hypothèse pour le futur ?)Si tel est le cas, un truc m’ennuie.
En effet, si j’emploie cette dernière formulation, elle n’induit pas comme je le souhaite une décision/hypothèse qui a déjà fait l’objet d’une réflexion. Qui dit « déjà » ou « issue d’une réflexion » sous-entend que celle-ci s’est déroulée en amont et qu’elle appartient donc au passé par rapport au moment où je m’exprime.Lorsque j’indique « j’aurais pu vous appeler demain », cela sous-entend, pour moi, « j’aurais pu faire ce choix (de vous appeler demain). …SI je n’avais pas (déjà) réfléchi (en amont) à cette possibilité.
Si ma réflexion (passée) ne m’avait pas (déjà) fait comprendre, qu’il était préférable que je procède autrement.Tenant compte de cela, si je devais réécrire ma phrase, je choisirais à nouveau le conditionnel passé, et non pas le conditionnel présent.
Je ne suis pas certaine d’expliquer de manière compréhensive ce que je cherche à dire 😉
Bref, ai-je mal compris ce que vous avez tenté de me faire comprendre ? Mon raisonnement est-il à côté de la plaque ?
Je vous remercie par avance de m’éclairer Joelle 🙂- 891 vues
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Bonjour,
Que pensez-vous des formulations suivantes s’il vous plaît ?
– Je n’ai rien autre à vous offrir
-Je ne pensais pas que cela puisse arriver, ni à moi, ni à personne autreMerci par avance
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