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Bonjour Chambaron et Bruno 🙂
Je suis en accord avec vous Chambaron sur le fait de veiller à ne pas faire « dériver » le sens des mots et de se remémorer (ou d’apprendre) leurs origines pour mieux les percevoir. En ce sens, je vous remercie pour vos explications qui m’ont été enrichissantes.
Comme vous l’aviez souligné, aussi étonnant que cela m’est apparu, le mot « chance » n’a, ni connotation positive, ni connotation négative.
La définition 1 que nous donne l’Académie française le confirme.
« 1. Effet heureux ou malheureux que peut avoir une action, un évènement »
Il a des chances de gagner comme il a des chances de perdre, pourraient donc a priori s’entendre.
…. et pourtant il semblerait que le dernier exemple soit considéré être une faute de style, cette dernière expression pouvant paraître « méliorative » (comme quoi…)Suite au message de Bruno, j’ai été relire la définition « d’oxymore ».
Académie française : Figure par laquelle on allie de façon inattendue deux termes qui s’excluent ordinairement.L’Académie française ne précise absolument pas que les termes se doivent obligatoirement d’être de sens contraires.
Les exemples donnés de-ci de-delà : obscure clarté, silence assourdissant, douce violence, etc.
De fait, l’on constate que ces mots sont alliés de manière inattendue, puisque ordinairement, ils s’excluent. (ce qui fait par ailleurs toute la beauté des oxymores)
Si l’on part du principe, qu’il n’est pas attendu de rassembler « risque et chance », n’est-ce pas parce qu’ordinairement ces termes s’excluent ?’
(Je ne parle pas là des origines de ces deux mots, mais bien du sentiment opposé que ces mots dégagent)
Personnellement, je préfère avoir la chance de plutôt que de risquer de. Les deux sensations ou imaginaires que ces expressions m’induisent/m’évoquent me sont réellement contraires. D’un côté, j’ai un ressenti plutôt positif et de l’autre une sensation plutôt négative.En essayant de visualiser un autre versant, j’ai cheminé sur la phrase suivante :
« En t’entraînant deux fois plus, que risques-tu à part gagner la compétition ? »
» En t’entraînant deux fois plus, que risques-tu à part te donner la chance de gagner la compétition ? »
« En t’entraînant deux fois plus, tu risques seulement de te donner la chance de gagner la compétition »
» En t’entraînant deux fois plus, tu prends uniquement le risque de gagner la compétition »
« En t’entrainant deux fois plus, tu risques seulement d’avoir la chance de gagner la compétition »Et sur celle-ci (qui ramène à celle qui est l’objet de mon post)
Si tu ne t’entraînes pas plus sérieusement, tu prends le risque qu’il gagne la compétition. (ce que tu redoutes.)
Si tu ne t’entraînes pas plus sérieusement, il risque de gagner.
Risque appuie ici la notion de crainte.
Je n’ai pas envie de dire que son concurrent « a des chances de gagner » car moi, je vois cela comme un risque. Je me positionne auprès de mon ami, de son côté et je souhaite lui exprimer le risque (pour lui), que son concurrent puisse gagner.
Non pas que je veuille avoir raison, mais en l’absence d’éléments m’amenant à revoir mon opinion « il risque de gagner » me semble effectivement pouvoir être considéré oxymore, et même si tel n’est pas le cas pour tous, je ne vois pas ce qui pourrait laisser à penser que cette expression puisse être incorrecte.
(petite réflexion personnelle en passant, « des chances de gagner » ne serait-il pas redondant ?… voire pléonasme ?)Le « débat » reste bien sûr ouvert 😉
Bonne journée à tous !- 243 vues
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NB.
L’Académie française a, sur toutes ses éditions, considéré que le mot « généalogiste » était un substantif masculin.
Sur la dernière édition, « généalogiste » devient purement et simplement : « nom« .Comment diable un nom peut-il n’être ni masculin ni féminin ?
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Bonsoir Marcel et sprin9
Je vous remercie pour vos retours.
J’ai eu beau chercher partout sur des sites de généalogistes femmes, jamais « généalogiste + familiale + professionnelle » n’y a été écrit.
(On dirait presque que cette suite d’accords entièrement au féminin ne gênent pas que moi)En fait, et j’ai du mal à l’exprimer, ce n’est pas l’accord en genre des adjectifs qui me gêne dans notre cas. C’est le fait de passer au féminin, ce qui me semble relever d’une spécialité intrinsèque à une profession…Généalogiste familial PAR OPPOSITION à généalogiste successoral. Le souci, c’est que je ne trouve pas d’exemple concret pour imager ce que je cherche à dire. Peu importe donc 😉
Pour en revenir à la carte de visite, je ne souhaite pas y mettre d’article devant la profession.
Je souhaite juste : Nom et prénom + profession.
« Catherine TRUC
Généalogiste familiale professionnelle »Cela ne vous choque pas ainsi ?
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Bonsoir » SergioPerez » 🙂
Je ne vais pas intervenir en vous proposant réponse à votre questionnement, cela a déjà été fait bien mieux que je ne saurai le faire.
En revanche, je tiens à intervenir sur votre manière d’avoir exprimé votre ressenti avec votre expression « calmer mes doutes ».
Elle ne répond pas aux codes attendus d’expression et/ou aux codes orthographiques de ce jour et elle est peut-être fortuite, mais elle est jolie votre expression.
À mon humble petit avis, elle a sa place.
Qui n’a pas envie de voir ses doutes calmés, apaisés ?Bonne fin de soirée SergioPerez.
Cocojade- 266 vues
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En fait… après mes échanges avec Tara, j’ai apporté un début de réponse au « jeunôt » (qui est féru de français et qui l’utilise à bon escient la plupart du temps)
Sa nouvelle question est :
Alors puisque j’utilise l’expression « du coup » dans le sens qui lui a été attribué (valeur de conséquence)… pourquoi me reprend-on ? D’où cela peut-il bien venir ?
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Bonjour Marcel, Bruno et Ouatim.
Que dire ? (à part que je ne m’attendais pas à autant de réponses passionnées 😉 )
Vos divers retours me sont extrêmement intéressants et je vous en remercie !J’ai posé cette question, car je voyais une nette différence entre « j’avais frit » et « je faisais frire ».
« J’avais frit … » indiquait à mes yeux un acte « ponctuel » (même si ayant eu lieu dans le passé) et ce n’est pas ce que je souhaitais dire.
« Je faisais frire » m’apparaissait mieux indiquer un acte du ressort de « l’habitude », dans le passé, ce que je voulais exprimer.C’est de là qu’est née ma réflexion sur le rôle du verbe faire dans ma phrase, car sans lui, je ne pouvais pas construire l’imparfait que je souhaitais.
Il me semblait donc avoir un rôle quasi comparable à celui des auxiliaires être ou avoir dans ce cas précis.
J’écris la plupart du temps « à l’instinct », d’après des règles apprises il y a longtemps (voire très longtemps 😉 ) et j’ignore également beaucoup de choses. Pouvoir nommer le rôle du verbe faire m’a intéressée, d’où de ma question.Ce que je « crois » comprendre de vos réponses (directement en lien avec ma question), c’est que, de fait, il existe des semi-auxiliaires. L’exemple de « je vais regarder » est parfait. En effet, à part utiliser le verbe aller, je ne vois pas comment mieux exprimer cette action précise (je regarderai n’est pas comparable).
Je comprends également que, dans ma phrase, le semi-auxiliaire faire, me sert de support « temporel », puisque lui seul me permet d’exprimer le temps précis que je souhaite, à savoir l’imparfait, ceci sans changer le sens précis de l’action ni sa voix (active/passive)Si j’ai mal compris, dites-le-moi…
Merci d’avance- 530 vues
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Bonsoir Nananne,
Peut-être pourrions-nous vous apporter une réponse qui pourrait mieux vous aider… 🙂
Auriez-vous la phrase complète à nous proposer s’il vous plaît ?
(l’avez-vous lue quelque part ou bien, si vous en êtes l’auteur, vous posez-vous la question sur la manière de conjuguer le verbe influencer ?)- 544 vues
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Bonjour Nananne,
Le singulier est souvent souhaité après « l’ensemble des« , mais le pluriel n’est pas fautif pour autant. Vous pouvez donc accorder comme vous le souhaitez, selon le sens que vous voulez donner à votre phrase.
Soit, vous décidez que c’est l’ensemble (de x ou y) qui influence
Soit, vous décidez que ce sont les caractéristiques sociales et économiques qui influencentBonne journée Nananne
Pour éviter toute confusion, je rajoute… Si VOUS êtes l’auteur de cette phrase.
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Je me moque éperdument des + 1 ou – 1, je ne suis pas sur ce site pour des points, mais pour « apprendre » ce que j’ignore.
Je ne pense pas être la seule.En ce sens, il eût été intéressant que l’auteur du -1 sur ma « question » nous fasse au moins part de sa culture. 😉
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Bonjour et merci de m’avoir apporté vos réponses.
Pour le dans/en, la réponse est unanime. L’on ne peut dire DANS le nom de… (j’en prends note)
En revanche… pour en leur nom/en leurs noms… Je m’interroge toujours.
Je m’explique.Bruno a apporté une réponse qui m’a éclairée et a exposé (très judicieusement) le cas particulier où il pourrait être possible d’écrire « en leurS nomS »
Je le résume à ma manière (j’espère avoir bien compris Bruno…)
1 – Singulier si l’on porte/expose/représente LA VOIX (unique) de plusieurs personnes (au nom de… en leur nom)
2 – Pluriel si l’on part du principe que l’on va porter/exposer/représenter LES VOIX (différentes) de plusieurs personnes (en leurs noms)Réponse qui me convenait parfaitement (Affaire résolue pour moi, oserais-je dire).
Puis… Ceci m’a interpellée, car en y réfléchissant un peu plus loin…
Ceci tendrait à laisser penser que dans le premier cas de figure (au nom de…en leur nom), LA VOIX portée par celui qui parle/représente/expose (au nom de, en leur nom) exprimerait/représenterait une voix, un avis UNANIME (bien qu’émanant de plusieurs personnes) et que dans le deuxième cas LA VOIX portée va représenter un ensemble de voix différentes émanant de différentes personnesSi oui, nous devrions en conclure que le singulier ou pluriel seraient donc tous deux corrects… en fonction du contexte.
Si oui, ceci reviendrait donc à dire que si je/tu/il/nous/vous/ils écrivions: » Demain, je parlerai en leurs noms » … personne ne pourrait déclarer que l’emploi du pluriel est incorrect… sans connaître le contexte.
(?)Merci pour vos retours (je voudrais être certaine de ne pas être dans le faux)
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