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Bonjour grmber, dans votre phrase, la présence d’un complément (aux travaux) nous indique qu’il s’agit du participe présent du verbe correspondre plutôt qu’à l’adjectif correspondant(e). Il faut donc le laisser invariable : veuillez trouver ci-joint la facture correspondant [qui correspond] au travaux. Mais pour éviter le dilemme, vous pouvez bien sûr utiliser la formulation la facture relative aux travaux.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 9 décembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Abering, le verbe sembler est utilisé comme verbe d’état dans des constructions du type : sujet + verbe d’état + adjectif ou nom attribut (l’attribut se rapportant au sujet) : que vous êtes joli, que vous me semblez beau ! Cette voiture me semble une excellente affaire. Dans la phrase il me semble que ses yeux sont plus sombres, la construction est impersonnelle (il me semble), le pronom sujet il ne désigne pas quelqu’un ou quelque chose, il ne peut donc pas y avoir d’attribut s’y rapportant, pour cette raison sembler n’y est pas un verbe d’état.
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Bonjour, votre question est intéressante car il n’est pas aisé d’y répondre. En tant que francophones natifs, nous « sentons » la différence et les cas dans lesquels il faut employer ou non l’article indéfini plutôt que le partitif, mais la nuance est subtile et difficile à expliquer.
En fait, l’emploi de un(e) ou de avec la négation dépend de la façon dont est caractérisé l’objet ou la personne concernée (le COD) : as-tu une voiture ? non, je n’ai pas de voiture. Ici, le mot voiture est générique, on me demande si j’ai une voiture (n’importe laquelle), mais je n’ai aucun objet qui s’apparente à une voiture. Comparez avec : as-tu un piano à queue ? Non, je n’ai pas un piano à queue, j’ai un piano droit. Cette fois, la question (et sa réponse) ne porte pas sur le fait de posséder ou non un piano, mais sur le fait de posséder un certain type de piano : j’ai bien un piano, mais ce n’est pas un piano à queue, c’est un piano droit. C’est précisément le fait de pouvoir compléter la réponse par cette caractérisation (ce n’est pas un X mais un Y) qui fait qu’on utilisera de préférence l’article indéfini plutôt que le partitif.
Ce cas de figure (ce n’est pas un X mais un Y) est exactement ce qui est exprimé dans votre phrase : nous avons bien une connaissance des phonèmes que nous utilisons (donc la négation ne porte pas sur le fait d’en avoir la connaissance), mais c’est une connaissance inconsciente et non pas une connaissance consciente. Remarquez que le nom de l’objet concerné par ce type de négation (celui où l’on utilise un(e) plutôt que de) est la plupart du temps accompagné d’un adjectif comme ici — une connaissance consciente — ou d’un complément de nom — un piano à queue — qui le caractérise.
Notez enfin que l’utilisation du partitif de dans ces cas ne serait pas incorrecte, juste un peu moins précise sur le fait que la négation porte sur le type d’objet et non sur l’objet générique.
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Bonjour Melendar, non, l’orthographe de cette phrase n’est pas correcte, il ne faut pas de trait d’union : ce que tu as pêché là.
La règle est simple : on sépare là du nom qui le précède par un trait d’union lorsqu’il s’oppose à ci : cette fille-ci, cette fille-là ; ce poisson-ci, ce poisson-là ; ces jours-ci, ces jours-là, etc. (remarquez que cela ne peut se produire qu’après un nom ou un pronom — ou encore dans les locutions par-ci, par-là, de-ci, de-là — mais jamais après un verbe). Dans tous les autres cas, notamment lorsqu’il peut être remplacé par ici, on ne le relie pas par un trait d’union : pose ton manteau là (ou ici), qu’est-ce que tu as fait là, etc.
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Bonsoir Abering, ici que est une conjonction de subordination introduisant une proposition subordonnée complétive (COD) : il me semble quoi ? que ses yeux étaient devenus plus sombres. Notez qu’ici le verbe sembler n’est pas employé comme un verbe d’état (comme il l’aurait été par exemple dans la phrase ses yeux me semblent sombres).
Et pour tenter de répondre simplement à votre seconde question, on reconnaît le que pronom relatif par le fait qu’il remplace un nom dont il prend la fonction (généralement complément d’objet direct d’un verbe transitif — le film que j’ai vu — ou attribut d’un verbe d’état — le grand écrivain que fut Victor Hugo) ; la conjonction que, quant à elle, ne remplace pas un nom mais « articule » deux propositions, une principale et une subordonnée complétive (COD, complément circonstanciel…), sans avoir de fonction dans l’une ou l’autre de ces propositions.
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Bonjour Line, les deux orthographes sont possibles selon ce que vous voulez dire :
– il a été frappé par un de ces hommes opposés à sa décision : tous les hommes dont vous parlez (que vous désignez par ces) étaient opposés à sa décision et l’un d’entre eux l’a frappé.
– il a été frappé par un de ces hommes opposé à sa décision : l’homme qui l’a frappé faisait partie de ceux dont vous parlez (que vous désignez ou dont vous avez parlé précédemment), et cet homme (et peut-être lui seul, on ne sait pas) était opposé à sa décision.
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Bonjour Amob, j’utilise moi-même régulièrement cette expression « grammaticalement correct(e) », notamment dans les cas où une formulation est admissible sur le plan grammatical, mais présente (selon moi) des défauts sur le plan du style ou de la sémantique. Un exemple typique est « Une vingtaine de pompiers est intervenue pour éteindre l’incendie », généralement considérée comme correcte sur le plan grammatical car il est admis d’accorder le verbe au singulier (avec une vingtaine) plutôt qu’au pluriel, selon le sens (une vingtaine de pompiers sont intervenus), mais à mon sens complètement absurde car le sujet réel (celui qui fait l’action d’éteindre le feu) est bien les pompiers et non la vingtaine.
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Bonjour Amob, telle qu’elle est écrite, cette phrase n’est effectivement pas « grammaticalement correcte » 😉 . Pourtant il ne manque qu’une virgule judicieusement placée pour la rendre tout à fait admissible : « Personne n’y croit plus, à ce genre de promesses ». Dans celle-ci, le pronom y ne fait alors plus référence à un élément déjà présent dans même proposition, mais exprimé par la deuxième proposition (mise en apposition), il n’y a donc plus redondance.
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Bonjour Binecaux, la question est assez délicate. La première phrase est correcte, elle considère le résultat de l’action du point de vue des personnes invitées (le verbe se voir joue le rôle d’un verbe d’état). En revanche, la seconde telle qu’elle est écrite n’est pas correcte dans le contexte qui est précisé entre parenthèses. En effet, celui-ci suggère que ce sont ces personnes (représentées par le pronom sujet elles) qui ont effectué l’action de convier (d’autres personnes qu’elles n’aimaient pas), mais dans ce cas, puisque le sujet de « se voir » effectue l’action, le participe passé doit s’accorder : elles se sont vues convier des personnes qu’elles n’aimaient pas. À l’inverse, si c’était elles qui étaient invitées (elles ne feraient donc pas l’action de convier), on n’accorderait pas le participe : elles sont sont vu convier par des personnes qu’elles n’aimaient pas.
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Bonsoir BBFolk, votre raisonnement est correct : elle s’était juré = elle avait juré à elle, le pronom réfléchi s’ (se) a la fonction de COI, donc pas d’accord avec lui. Et le COD de juré est bien de ne plus jamais croire, placé après le verbe donc pas d’accord non plus. Vous avez bien orthographié la phrase : Elle croit en des choses en lesquelles elle s’était juré de ne plus jamais croire (vous avez juste un pronom relatif qu’ superfétatoire qui s’y est glissé par erreur : en lesquelles qu’elle s’était juré).
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