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La logique est avec vous et « de père en fils » ne peut en effet s’appliquer à une seule personne isolément.
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Le régime des prépositions avec un verbe donné n’est pas intangible. Depuis le milieu du XXe siècle, il est devenu fréquent d’employer « se servir en » au lieu de « se servir de » pour éviter les confusions latentes dues aux sens différents de ce verbe. On distingue ainsi « se servir en eau à la fontaine » de « se servir d’eau pour la cuisine ». Les riverains se servent « en bois » dans la forêt avoisinante mais « de bois » pour se chauffer.
Cette distinction est désormais courante (voir les exemples avec eau).
On peut donc très légitimement dire « elle se servit en sangria dans la grande coupe placée sur la table » ou « elle se servit en café au distributeur ».
Avec boisson, le singulier générique (boisson = à boire, forme qui serait préférable selon moi) semble s’imposer.- 130 vues
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La réponse est dans la couche-culotte ! Il s’agit là du verbe essentiellement pronominal se pisser (dessus) et l’accord du participe se fait avec le sujet. Inutile de chercher des complications avec les habituels COD ou COI.
Le verbe pisser peut évidemment s’employer intransitivement et sans pronom. La forme transitive directe (pisser le sang) est un abus populaire. Dans votre exemple, il s’agit originellement de ce que les linguistes appellent un « datif éthique ou d’intérêt » comme dans « elle s’y est mal prise ».- 257 vues
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La forme en participe présent n’est qu’un accompagnement de la forme du verbe principal exprimé ailleurs. Il y a un lien hiérarchique entre les deux, la première étant en quelque sorte un « satellite » du second. « Il tomba en montant sur la chaise » n’a évidemment pas le même sens que « Il monta sur la chaise en tombant » (lien de causalité).
L’inversion des éléments change donc le sens de la phrase, ce qui permet une figure de style bien connue (le chiasme) comme dans le célèbre « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » de Molière (dans L’Avare).
La nuance peut ainsi porter à la réflexion : « Le péripatétisme aristotélicien consiste plus à apprendre en marchant qu’à marcher en apprenant. »
NB La pure concomitance de deux actions doit se marquer de manière plus explicite, notamment avec l’adverbe tout : « Tout en lui tendant la main je le remerciai pour son action généreuse. » Sans le tout, on perçoit plutôt une modalité (c’est par le geste qu’on remercie).Cette réponse a été acceptée par Daniel_S. le 2 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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À ma connaissance, cette expression, similaire à ne pas être piqué des vers, s’emploie plutôt pour une situation ou un objet, pas pour une personne.
Si vous tenez malgré tout à l’employer pour quelqu’un, il faut dire « cet homme-là n’est pas piqué des hannetons ».
L’histoire de l’expression (voir ici) explique le sens.- 132 vues
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Dans un livre (imprimé ou numérique), un grand nombre d’éléments ne constituent pas l’œuvre elle-même mais sont des « périphériques » à la disposition de l’éditeur. Les traditions homogènes des XIXe et XXe siècles se perdant, on ne peut que constater une grande variété des intitulés, présentations et mises en pages. Ils sont en général harmonisés au sein d’une même collection mais variables de l’une à l’autre.
L’appellation table des matières et son placement en fin d’ouvrage restent en effet des classiques mais on voit de plus en plus de romans sans aucun récapitulatif : à quoi sert d’établir une page composée uniquement de numéros puisque l’habitude d’intituler les chapitres semble avoir disparu ?
Le sommaire concerne souvent des ouvrages plus didactiques et met en relief l’organisation des différentes parties et sous-parties.Cette réponse a été acceptée par CaptainTomate. le 28 septembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Il s’agit pourtant bien là d’un nom propre de lieu, d’un toponyme passible de la majuscule. L’Antarctique est même classé comme continent par les géographes. C’est aussi un adjectif, bien entendu. Le cas est comparable à l’Atlantique ou au Pacifique qui sont devenus des noms à part entière.
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Le h dit muet, un simple signe diacritique à l’origine, est un cadeau empoisonné que nous a légué le latin, que l’ancien français avait banni mais que nous avons ensuite restauré par pédanterie et poussé à l’extrême.
Pour faire simple voire grossier, et en l’absence de dictionnaire sous la main, seuls les mots ou noms hérités directement du fonds gréco-latin sont dotés d’un h muet. C’est une fausse lettre dont se passent en majorité les autres idiomes (voir par exemple la famille de huile dans les différentes langues européennes). Cela signifie par contrecoup que tout le reste dispose d’une « vraie » lettre initiale que l’on prononce par le biais d’un coup de glotte (le mot aspiré est trompeur puisqu’il s’agit en fait du latin ad-spirare, « souffler vers »).
Vous ne prenez donc que peu de risque en considérant, par défaut, tous les mots et noms récents ou non gréco-latins comme commençant par un h aspiré.
NB Les exceptions évoquées (sans les citer) par la Vitrine linguistique québécoise mentionnée par Nosfératus dans sa réponse ne sont que des licences ou des tolérances d’un mauvais usage.- 125 vues
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Vous citez des phrases complètes et la typographie est censée représenter le texte exact, ponctuation à l’intérieur des guillemets incluse.
Suggestion de présentation :
– Nous recevions des messages de Geneviève : « Chaque jour on l’aime encore plus. » ou « Sa présence est d’une douceur infinie. »
Pour mieux fondre des citations brèves dans le texte, on peut remplacer les deux points-guillemets par de l’italique, sans les points finaux individuels :
– Nous recevions des messages de Geneviève comme Chaque jour on l’aime encore plus ou Sa présence est d’une douceur infinie.- 101 vues
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Vous avez toute latitude d’écrire ce qu’il vous plait dans une énumération, noms au singulier et au pluriel mêlés à votre convenance.
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