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Inviterez-vous plus tard les gens à la communion de vos filles ou à leurs communions puisque dans ce cas on peut faire entendre la nuance ?
Il n’y a pas d’évidence grammaticale ni même sémantique car le singulier se comprend aussi bien que le pluriel. En revanche, le singulier est générique (sans spécification particulière) et le pluriel marque une différence (ce peut être des cérémonies à des dates ou à des endroits différents).
Autrement dit, si l’on veut faire ressortir un pluriel il faut le marquer de manière audible : Toute la famille était présente aux baptêmes respectifs d’Alice et Noémie.- 1168 vues
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Le fait qu’une tournure ou une expression soit courante dans une forme donnée provient de l’usage, pas forcément d’un « figement ». « Figé » renvoie à l’absence de variation des éléments par rapport à une forme unique, souvent archaïque et dont la structure grammaticale n’est pas toujours explicable avec les critères modernes.
Rien de tel avec « frère et sœur », syntagme bien vivant que l’on peut mettre au pluriel, retourner, accompagner de pronoms ou d’adjectifs, etc.Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 11 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Question intéressante mais sans réponse fortement tranchée.
En effet, de nombreux grammairiens déconseillent sur le principe l’utilisation de la préposition à devant une autre préposition ou devant toute une série d’adverbes (dont là). Lire ICI le billet bien documenté qui rappelle cette position.
Dans le détail,on s’aperçoit que cette préconisation n’est en rien respectée, ni par de grands écrivains ni par les autorités linguistiques elles-mêmes qui admettent nombre de dérogations.
Difficile donc de condamner ces tournures même si l’usage de jusque là peut apparaitre comme plus consensuel…- 553 vues
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Malgré les préconisations de certains qui trouvent toujours une « bonne » raison de mettre une majuscule à n’importe quel mot, il n’y a pas lieu d’en mettre aux titres de civilité lorsqu’ils figurent dans le texte courant.
C’est purement l’habitude de voir ces mots en tête de courrier qui a fini par l’imposer n’importe où. À ce titre, il faudrait en mettre à toutes les appellations utilisées dans les dialogues ou à leur mention dans les textes, ce qui n’a plus aucun intérêt démarcatif.Cette réponse a été acceptée par Laury20. le 6 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Il n’y a pas lieu de majusculer les noms communs comme comme frère, sœur, père ou mère. lorsque ceux-ci sont de simples appellations ecclésiastiques usuelles. Cela est comparable à monsieur ou madame ou à de nombreux noms qui servent à préciser un nom propre (l’oncle Jean, la mère Michu, etc.).
Cette norme peut varier contextuellement lorsque l’ensemble des deux noms devient lui-même le nom propre, se substituant alors de manière permanente à l’état-civil de la personne. Cela peut se produire dans un roman pour un personnage ou parce que la personne n’est connue que sous ce nom : Mère Térésa, Sœur Emmanuelle, l’Abbé Pierre.Cette réponse a été acceptée par Laury20. le 6 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Les deux formes se trouvent de manière courante et correcte : soit on accorde classiquement le verbe avec le sujet pluriel (les opinions religieuses importent peu) soit on considère en début de phrase la tournure comme impersonnelle (il importe peu = qu’importe = sans considération pour). Dans ce dernier cas, la tournure a donc la valeur d’une locution prépositionnelle invariable.
Cela peut surprendre mais c’est pourtant une formulation ancienne et bien ancrée. On peut la comparer à la valeur adverbiale ou prépositionnelle de certains participes en tête de phrase : Fini les vacances ou Ci-joint les pièces demandées.- 354 vues
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S’il s’agit de la restauration des personnes (de leur alimentation), le singulier s’impose. C’est la formule habituelle lors de manifestations festives, culturelles ou associatives.
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Va-t-on devoir réécrire toute la célèbre série des années 1980 pour cause d’accord défectueux ?
En fait, les deux graphies sont fréquemment interchangeables.
L’excellent site ICI liste les positions « académiques » relatives à de nombreuses expressions avec tout(e). On voit vite que tout cela ne repose pas sur de vraies différences de sens mais plutôt sur quelques habitudes.
Grammaticalement, les deux se valent donc. Inutile de chercher trop loin…- 3538 vues
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Votre remarque est pertinente.
D’un côté la norme typographique ne retient pas la majuscule pour les membres d’un ordre religieux (les bénédictins, un chartreux, une clarisse) et cette norme est largement respectée.
D’un autre côté on constate effectivement une exception au pluriel pour ces adeptes de l’ordre du Temple, exception non expliquée mais qui semble remonter au XVIIIe siècle et cautionnée par l’Église. Cela se voit de manière flagrante dans l’analyse de fréquence. Cet ordre était alors déjà totalement disparu et il faut sans doute voir là une sorte de résultat de la mythification qui a suivi son élimination et qui continue en bonne partie de nos jours.
Difficile donc de donner une réponse tranchée : si la minuscule s’impose au singulier pour un membre, on peut opter pour la majuscule dans un ouvrage historique où les Templiers sont considérés collectivement comme corps organisé temporel et non comme adeptes d’une règle. Dans ce sens, il devient synonyme de « le Temple », appellation qu’on trouve parfois mais qui pose des problèmes d’homonymie…
En tout cas, vous ne risquez pas la malédiction jusqu’à la 13e génération pour l’emploi de l’un ou de l’autre : l’imprécation de Jacques de Molay sur son bûcher a déjà été expiée par la dynastie des rois de France….- 346 vues
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À l’évidence (pour moi en tout cas), il y a bien des des nuances noires et des nuances grises séparément, ce qui entraine l’accord des deux adjectifs.
En fait, des nuances de noir et de gris serait sans doute une formulation plus adaptée.
On peut toujours défendre que les nuances sont simultanément de deux couleurs mais j’appelle cela une hypothèse d’école…- 340 vues
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