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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 11 mai 2024 dans Accords

    Plusieurs réponses sont possibles :
    1. Accord de proximité :  « Quelle île ou archipel est revendiqué par les Français ? »  Il s’agit d’une solution parfaitement correcte lorsque les mots sont accolés, n’en déplaise à certains puristes du « tout masculin ». Voir ici un billet instructif des correcteurs du Monde à ce sujet.  Vous noterez qu’au singulier, ce principe est appliqué deux fois dans la phrase (quel et participe passé).
    2. Inverser l’ordre des mots : « Quel archipel ou île est revendiqué par les Français ? » Pour les puristes du masculin à tout crin.
    3. Mise en incise : « Quelle île, ou archipel, est revendiquée par les Français ? ». « Quelle île (ou archipel) est revendiquée par les Français ? » L’incise n’influe pas sur les accords.

    Cette réponse a été acceptée par Clement. le 11 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 mai 2024 dans Accords

    Comme souvent dans ce type de tournure, il est préférable, en cas de besoin, d’indiquer le pluriel spécifiquement. Le marquage purement graphique par un s , le plus souvent inaudible donc, n’apporte en effet pas d’information : si vous n’avez pas une personne disponible vous n’en aurez pas plusieurs et le singulier suffit.
    –  Je n’ai pas de personne disponible.
    –  Je n’ai pas les personnes disponibles.

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  • Grand maître Demandé le 7 mai 2024 dans Question de langue

    Cette forme est inusitée mais il est difficile de juger en dehors d’un ouvrage ou d’un texte dans lequel un auteur peut créer une tournure, en général en l’assortissant d’une bonne paire de guillemets !
    Le français dispose déjà de surhumain qui peut convenir dans de nombreux cas.
    Pour l’ouvrage de science-fiction de Th. Sturgeon, la forme « plus qu’humain » est une traduction éditoriale du titre d’origine en anglais More than Human.

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  • Grand maître Demandé le 7 mai 2024 dans Accords

    Même si le mot brouhaha se rencontre au pluriel, on ne peut que constater que cet usage reste rare (voir le graphe de fréquence). Il est perçu comme un nom collectif (ensemble de bruits confus, d’une foule en particulier), comme dans votre exemple où le pluriel se justifie peu car le brouhaha signifie déjà « plein de bruit(s) ». Une atmosphère bruyante ou un brouhaha seul seraient moins pesants comme formulation.

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  • Grand maître Demandé le 6 mai 2024 dans Accords

    Votre raisonnement se justifie même si le pluriel peut aussi, en théorie, se défendre sur un pur plan grammatical.
    Mais la langue est ainsi faite que l’esprit comprend intuitivement le singulier si aucun élément particulier ne le guide vers  un pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 6 mai 2024 dans Question de langue

    Il est difficile de répondre de France, pays où diverses habitudes coexistent déjà (JJ/MM/AA, JJ.MM.AAAA) mais où au moins la mention du jour précède régulièrement celle du mois.
    Comme vous le savez sans doute, les anglo-saxons intervertissent le mois et le jour ce qui crée parfois d’ubuesques erreurs si la traduction n’est pas faite (cf. le célèbre 11 septembre qui s’écrit 9/11).
    Le mieux est donc de vous référer aux organes de presse de référence locaux comme Le Soir par exemple qui choisit  régulièrement le format JJ/MM/AAAA (notes, tableaux) mais donne la priorité à l’écriture en lettres pour le nom du mois dans les textes mêmes.

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  • Grand maître Demandé le 5 mai 2024 dans Question de langue

    Par rapport à échapper, réchapper introduit la notion de « de justesse, in extremis, par chance ». Il est par ailleurs souvent associé à un danger mortel. Il est à l’origine du mot rescapé (d’origine wallonne). 
    Pour la préposition, il y a concurrence entre réchapper de et réchapper à (influencé par échapper à ). Le pronom est toujours en et le verbe se conjugue avec l’auxiliaire être ou avoir : il en est réchappé, il en a réchappé.

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  • Grand maître Demandé le 5 mai 2024 dans Général

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question.
    Si elle porte uniquement sur le fait d’employer obligatoirement un pronom (dit tonique ou autonome, par opposition à clitique) avec une préposition, la réponse est partagée.
    D’un côté, l’usage du pronom est prétendu nécessaire pour représenter la personne (ou l’objet) précédemment évoqué, de l’autre on constate de nombreux usages sans lui : faire avec, être contre, courir après, etc.
    Je vous joins un billet du linguiste Michel Francard qui s’est penché sur cette question et dénonce le discrédit académique qui frappe ces constructions pourtant souvent anciennes.

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  • Grand maître Demandé le 4 mai 2024 dans Accords

    Accord dans les pourcentages :
    Lorsque le complément est dénombrable, donc au pluriel, l’accord se fait avec le nombre du pourcentage : « 95 % des personnes interrogées sont de cet avis. » (= quatre-vingt-quinze personnes sur cent).
    Mais lorsque le complément est indénombrable, on laisse plutôt au singulier : « 95 % de la population est majeure. » On accorde alors au singulier, sur la notion de fraction,  de partie d’un ensemble (donc inférieure à 1). Il y a néanmoins tolérance pour conserver le pluriel qui devient même obligatoire si le pourcentage est précédé d’un déterminant au pluriel (les 95 %, ces 95 %, etc.).
    Voir des analyses et exemples ICI.

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  • Grand maître Demandé le 2 mai 2024 dans Question de langue

    Dans les règles complexes d’accord des noms ou adjectifs de couleur, le mot marron est classé comme nom désignant une couleur précise et ne s’accorde donc pas, ni en nombre ni en genre. L’adjectif antérieur était brun qui s’accorde normalement. 
    J’avais publié un Tweet sur l’histoire du mot, en partie liée à la colonisation de l’Amérique au début du XVIe siècle, avant que le mot ne désigne le fruit du marronnier et la couleur. Il y a eu un télescopage des sens (à cause de la couleur de peau) avec une autre racine mal identifiée.
    Cela explique aussi les autres sens (fugitifs rebelles ou avocats véreux).

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