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  • Grand maître Demandé le 31 janvier 2024 dans Général

    Que le départ soit unique ou en deux temps, le pluriel n’apporte rien sémantiquement dans ce cas et il est d’ailleurs inaudible. Par défaut, c’est le singulier qui prime, même si le pluriel n’est pas une « incorrection ».

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  • Grand maître Demandé le 31 janvier 2024 dans Question de langue

    Ces paronymes (mots qui se ressemblent) font souvent douter. Mais dans la pratique, « à l’attention de » ne s’emploie que pour orienter un message écrit ou oral vers son ou ses destinataires.: « La circulaire est à l’attention des catégories C1 et C2 » ou « Le président a parlé à l’attention des classes moyennes ». Il y a l’idée d’attirer l’attention des personnes concernées par ledit message.
    Dans tous les autres cas, « à l’intention de » suffit.
    Rappel et exercices sur le Projet Voltaire.
    Dans votre exemple, ce n’est ni l’un ni l’autre : une opération n’est opposable ni à l’attention de ni à l’intention de. La préposition à seule est suffisante : «  Les opérations d’expertise judiciaire, déjà opposables à la société XXX, le sont désormais à la société YYY. »

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2024 dans Accords

    La règle n’est que grammaticale. Elle concerne l’accord des adjectifs suivant un nom au pluriel mis en commun : ils restent au singulier si chacun s’applique à un singulier (comme dans votre exemple dans lequel  n’y a qu’une flotte de chaque nationalité).
    Ce mécanisme existe de longue date et est parfaitement courant. Bien entendu vous restez libre de répéter le nom et de dire « la langue anglaise, la langue française, la langue allemande, la langue espagnole et la langue italienne  partagent un grand nombre de mots à racine commune » au lieu de « Les langues anglaise, française, […] » mais je doute de l’intérêt…

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2024 dans Question de langue

    Les phrases sont grammaticalement correctes mais la nuance doit s’interpréter par rapport au contexte. Le « choix » est-il, par exemple, ouvert (article indéfini) ou fermé (article défini) ? Mais ici, le sens sera quasiment identique car un « lot » fait normalement partie d’une liste prédéterminée.

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2024 dans Général

    C’est un sujet très technique de linguistique et de phonologie qu’il est un peu vain de vouloir détailler ici.
    Vous pouvez lire l’article détaillé Wikipédia sur la Quantité syllabique mais je ne sais si cela vous conviendra.
    On peut reformuler votre citation en disant que le doublement de consonne entraine en général un raccourcissement du son de la syllabe qui précède (trompette contre trompète ou trompaite) mais cela n’est plus toujours perceptible de nos jours car la prononciation  dominante a évolué et de nombreuses nuances ont disparu…

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  • Grand maître Demandé le 28 janvier 2024 dans Conjugaison

    Si votre narration se déroule au présent au VIIIe siècle, les actions qui suivent se conjuguent à l’indicatif, d’abord futur puis futur antérieur (puisque la seconde action aura précédé la première):
    « Les rapports s’amélioreront au IXe siècle lorsque, dit-on, les Japonais auront offert au souverain de Silla […] »

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  • Grand maître Demandé le 27 janvier 2024 dans Général

    Le principe typographique est constant concernant les noms ou locutions :
    – majuscules = valeur absolue = valeur unique identifiable seule (patronymes, toponymes, chrononymes, etc.) ;
    – minuscules : valeur relative (à une complémentation quelconque).
    Ici, on est obligé de préciser « de la gare de Marseille » car la forme Grand Escalier seule ne se comprend pas de manière univoque (il en existe de nombreux en France ou ailleurs). La forme est donc relative et les minuscules sont compensées par le complément de nom.
    Par comparaison (et en restant Marseillais), si l’on parle de la Maison du Fada, on met des majuscules car le bâtiment ainsi désigné est unique, la forme est un nom propre.
    Ce principe simple permet normalement de comprendre l’ensemble du système des majuscules-minuscules en typographie française et résout des milliers de cas litigieux…

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  • Grand maître Demandé le 27 janvier 2024 dans Général

    Il y a les principes de base de la typographie et quelques rares exceptions que l’on peut qualifier d’historiques.
    Dans les textes chrétiens, en effet, il y a eu une école qui affectait la majuscule à tout ce qui désigne ou  émane directement de la personne divine, qui appartient en propre à une des personnes de la Sainte(-)Trinité ainsi qu’à la Vierge Marie (deux exemples desdites majuscules).
    Conformément au principe général typographique, les pronoms, adjectifs et autres mots qui précèdent immédiatement sont eux aussi majusculés (ici Ton ou Notre). Cela explique les exemples que vous donnez.
    Par contraste, ce qui n’est « que » consacré par le culte ou lié indirectement n’a pas de majuscule :  le saint sépulcre, la sainte hostie, etc.
    À défaut d’être fondée, cette distinction permet de rapidement savoir ce que l’on doit majusculer ou non, et cela de manière cohérente sans passer par les innombrables références qui sont en désaccord au cas par cas.
    NB Si je connais un peu le sujet de ces patenôtres, c’est que comme relecteur-correcteur j’ai déjà eu plusieurs fois le cas et que je l’ai réglé comme cela avec différents éditeurs et auteurs.

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2024 dans Général

    Effectivement, le point intérieur aux guillemets marque aussi la fin de la phrase globale et se trouve donc mal venu dans une succession.
    Je rédigerais autrement :
    Je déteste quand on me fait la morale avec des « tu devrais te reposer », ou encore « prends une journée » ou « tu n’es finalement pas bien malade ».
    Les majuscules disparaissent, le point est reporté en fin de phrase hors citations.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 3 février 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 janvier 2024 dans Général

    Vous trouverez bien entendu des gens qui vous expliqueront que l’on doit majusculer les titres de civilité même dans le texte courant ou dans des incises de dialogue.
    C’est une pure contamination de l’habitude de les voir ainsi en tête de courrier mais il n’y a aucune raison typographique pour cela, notamment l’argument fallacieux d’une prétendue marque de respect. La majuscule n’a rien à voir avec  le respect, qu’on se le dise et se le répète. C’est de la typographie et non de la psychologie. Pourquoi alors ne pas écrire « Bonjour, Jeune Homme » ou « Au revoir, Vieille Branche » ?
    Par ailleurs, les apostrophes (c’est le nom consacré) se séparent bien des autres éléments (ici bonjour) par une virgule.

    NB  Dans des écrits anciens (cela ne se fait plus de nos jours me semble-t-il), on pourra trouver Madame ou Monsieur (avec majuscule et sans complément) dans la bouche de domestiques parlant de leurs patrons. Cela avait alors une valeur absolue (remplaçant le nom propre).

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