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La question est, sans doute bien involontairement, polémique et elle fait l’objet de débats entre professionnels de la langue.
La règle d’accord du participe passé avec le COD antéposé est en effet contestée par la majorité des linguistes et grammairiens qui n’y voient qu’un archaïsme arbitraire propre au système français (cela n’existe dans aucune autre langue, même en italien qui lui a pourtant donné naissance il y a plusieurs siècles).
Comme elle est contre-intuitive, elle a une tendance à disparaitre à l’oral même si elle continue de causer des migraines à l’écrit. Sur ce site, environ un quart de toutes les questions se rapporte à ce seul sujet !
L’écart se creuse donc entre oral et écrit, en attendant que cette norme, somme toute inutile, ne soit définitivement abandonnée. Seule la pratique en décidera…- 317 vues
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Vous trouverez (comme toujours) des contre-exemples, mais il n’y a pas lieu de majusculer les appellations religieuses — pas plus que les autres titres de civilité d’ailleurs.
Cela est valable que le nom soit employé dans le texte courant (Le frère Athanase a joué un vilain tour au père Théodule) ou en style direct (Dites-moi, sœur Anne, ne voyez-vous rien venir ?)
Cela vaut pour toutes les religions et tous les niveaux, du novice au pape.- 554 vues
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En typographie classique (éditoriale), rien de particulier n’est prévu, ni pour les vins ni pour les pâtisseries dont le nom est francisé. Ce sont des noms communs, même si leur appellation dérive d’un nom propre, notamment celui de leur lieu d’origine. C’est d’ailleurs le cas pour l’ensemble des produits alimentaires bruts ou cuisinés.
Ex. : Un saint-honoré, un paris-brest, un côtes-du-rhône, un gigondas,
Si le mot est étranger et non encore francisé (caractères non latins, lettres non accentuées, prononciation non française, etc.), l’usage est de l’écrire en italique : « On a dégusté un Moselwein bien frais. »
L’autre particularité est l’usage de la majuscule pour un produit de marque, dans la mesure où cette marque est encore protégée par son propriétaire : un Château Pétrus, un Clos Vougeot.- 301 vues
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Un adjectif se place toujours au plus près du nom qu’il qualifie afin d’éviter une éventuelle confusion.
Vous avez donc le choix entre :
« Bénéficiez de 15 % de remise exceptionnelle sur votre location » [accord avec remise]
et
« Bénéficiez de 15 % exceptionnels de remise sur votre location ». [accord avec pourcents]- 491 vues
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L’espace insécable n’est pas nécessaire si les nombres (et ce qui suit) sont écrits en lettres. En revanche, dès qu’on utilise des chiffres (romains, arabo-persans), il est préférable de ne pas séparer ledit nombre du mot qui suit. Cela est même une contrainte forte en cas de symbole d’unité (m, kg, Ω, %, h pour heure, etc.).
NB Si on dispose de la ressource, utiliser de préférence une insécable « fine ».- 290 vues
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On n’élide un-une que s’il s’agit de l’article indéfini : d’une ile à l’autre.
Il n’y a jamais d’élision devant les numéraux un, huit et onze* : cela prendra de une à trois heures, il faudra de huit à dix personnes, le onze de France.* Avec l’exception de bouillon d’onze heures et train d’onze heures, expressions désuètes plaisantes reprenant le parler populaire.
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En français (à la différence de l’anglais notamment), le pluriel commence à deux.
« Le livre coute seulement 1,99 euro. »
Donc « 1,5 verre » pour un verre et demi.Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 17 février 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Votre question est un peu biaisée par la forme négative.
Le contraire de la phrase « vous proposez des tarifs et des conditions claires » est en effet « vous ne proposez ni tarifs ni conditions claires ».
Cela mis à part, l’accord de proximité est très ancien dans la langue française et se présente sous différentes formes : « Toutes les Françaises et les Français » en est un autre exemple.
Il ne faut donc pas faire de fixation sur l’accord au masculin dans un groupe de mots mixtes. C’est une convention d’écriture utile mais qui ne doit pas occulter les pratiques courantes qui privilégient souvent l’accord avec le nom le plus proche. Le sens de la phrase n’y perd en général rien, la conjonction de coordination (et, ou, ni) mettant ces noms « dans un même sac ».- 433 vues
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La place d’un adverbe ou d’une locution adverbiale est souvent mobile. C’est le cas ici et les deux formes sont correctes et équivalentes.
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Ici le verbe, s’apercevoir, est employé avec un pronom soudé, de manière dite autonome ou essentiellement pronominale. Il n’a plus de rapport avec le verbe transitif direct apercevoir et le pronom n’a pas de fonction grammaticale (ni COD ni COI), il fait partie intégrante du verbe.
Dans ce cas le participe s’accorde avec le sujet sans considération pour les compléments (cf. elle s’envole, elle s’est envolée).
Donc : « Elle s’en est aperçue dès leur rencontre. »- 1252 vues
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