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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Question de langue

    Il s’agit d’exprimer un superlatif qui peut être considéré soit comme relatif (les plus proches, locution adjectivale,  sous-entendu dans un cercle limité évoqué par le contexte) soit comme absolu (le plus proche, locution adverbiale sans sous-entendu limitatif).
    Les deux formes sont correctes grammaticalement, la seconde marquant un cran supplémentaire dans l’intensité.
    En complément, vous pouvez lire cette note de l’Académie française ou ce billet détaillé qui rappelle que la nuance est de moins en moins observée…

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Général

    Le pronom en a pour fonction  classique de renvoyer à un antécédent dit explicite, clairement exprimé : Des exemples, j’en veux !
    Mais il peut aussi renvoyer à un antécédent implicite, non exprimé voire non exprimable. C’est un trait grammatical spécifique du français, un pur gallicisme pour les linguistes. Cela se produit au sein de locutions ou expressions, souvent familières ou figées, dans lesquelles le pronom n’est presque plus analysable.
    Vous trouverez dans la section II de l’article du CNRTL (définition de en² ) une liste de plusieurs dizaines de ces locutions. La forme en finir (de + verbe, avec + nom, parfois sans complément) n’y est pas rappelée mais elle relève de cette liste.

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Question de langue

    L’Académie française s’est penchée sur ce mot (voir ICI), création lexicale plaisante promue par les Québécois qui font une obsession de la traduction littérale des tournures anglo-américaines.
    On peut s’en abstenir et préférer le traditionnel « séance de créativité », outil de nombreuses méthodes et plus idiomatique en France…

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Accords

    Votre phrase est correcte mais le verbe hériter a en effet deux constructions possibles selon les compléments qui l’accompagnent :
    elle a hérité de ses parents [C.O.I.] ;
    elle a hérité d’une maison [C.O.I.] ;
    elle a hérité une maison [C.O.D.] de ses parents [C.O.I.] ou elle a hérité d’une maison de ses parents (s’il y avait d’autres maisons dont elle n’a pas hérité).
    Dit autrement, il s’agit d’un cas (rare) où la construction peut varier selon le nombre de compléments. Sans  Lucie, votre phrase se dirait : « J’admire les talents manuels dont Suzanne a hérité. »

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  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Général

    C’est une forme populaire dans laquelle marre est adverbe et signifie assez. Elle est mal codifiée grammaticalement mais les emplois courants sont :
    – soit « j’en ai marre » sans complément ;
    – soit « j’en ai marre de » avec un complément X.
    Dans les deux cas le en ne représente rien directement.
    En théorie, on devrait pouvoir former « le X dont j’en ai marre » mais force est de reconnaitre qu’on l’entend ou lit très rarement, sans doute parce qu’il semble y avoir redondance entre dont et en qui désignerait le même complément.
    Il est difficile d’en dire plus, certaines formes populaires (parfois anciennes) n’étant pas analysables (cf. je n’en peux plus, en écraser, en mettre plein la vue, en prendre pour son grade, etc.).

    Cette réponse a été acceptée par sebgvt. le 24 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 avril 2024 dans Question de langue

    Question bien connue des géographes et des typographes…
    Dans pôle Nord, le mot « nord » est le nom propre du point précis en question, c’est un toponyme pour le passage de l’axe de rotation de la Terre. Il n’est qu’à peu près équivalent au pôle magnétique arctique ou septentrional (simples adjectifs) de la planète qui, lui,  est légèrement mobile au fil du temps.
    Dans Atlantique nord, « nord » est un adjectif à valeur indicative (le nom propre est déjà porté par Atlantique). On parle aussi de l’Atlantique austral (sud) ou central.

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  • Grand maître Demandé le 18 avril 2024 dans Accords

    Depuis 1990, l’Académie française préconise d’harmoniser l’accord des noms composés selon le même principe :
    « Règle B1. Les noms composés, avec trait d’union, formés à l’origine soit d’une forme verbale et d’un nom, soit d’une préposition et d’un nom, perçus comme des mots simples, prennent la marque du pluriel au second élément, seulement et toujours lorsqu’ils sont au pluriel (ex. : un essuie-main, des essuie-mains, un cure-ongle, des cure-ongles, un garde-meuble, des garde-meubles – qu’il s’agisse de personnes ou de choses -, un après-midi, des après-midis). »
    Même si les formes anciennes restent acceptables, il n’est pas déraisonnable de suivre cette règle qui a le mérite de la simplicité et de la cohérence et est enseignée dans les écoles.
    NB Anciennement, le mot garde avait pour caractéristique d’être soit un nom (un gardien) soit une forme verbale (de garder). Cette nuance n’a plus lieu d’être, il est désormais toujours considéré comme un verbe. Donc : des garde-chiourmes.

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  • Grand maître Demandé le 18 avril 2024 dans Question de langue

    Il y a eu – hélas – une évolution sémantique du mot mitiger (et de ses dérivés).
    Vous trouverez dans cet excellent billet une analyse détaillée de cette dérive sans doute imputable à une mauvaise perception de l’étymologie :  la racine latine mitis (doux, moelleux) a fini par être confondue avec celle de mélange (mixare d’où mixte, mixture, etc.).
    À l’origine, un robinet mitigeur n’est pas particulièrement destiné à mélanger mais à adoucir la température d’une eau trop chaude ou trop froide. Mais à la longue, le résultat a fini par se confondre avec la cause…
    Si l’on veut rester rigoureux, il faut donc utiliser d’autres mots plus précis pour décrire la situation concernée, et il n’en manque pas : des avis partagés, une météo contrastée, un sentiment nuancé, une réaction pondérée, etc.

    Cette réponse a été acceptée par alfosse. le 18 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2024 dans Accords

    Sans doute plus adroit : « Le pays est enlisé dans l’une des crises les plus complexes et les plus anciennes sévissant actuellement dans le monde. »

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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2024 dans Général

    À moins d’avoir défini un usage personnel et répétitif pour un ouvrage particulier, il n’y a pas d’emploi typographique reconnu pour la « barre de fraction » (/) en début de phrase dans un texte classique. Elle sert essentiellement à marquer… une fraction (¼ ou 1/4), en linguistique et pour quelques sujets techniques..
    On peut toujours la choisir comme puce pour des listes mais ce n’est ni courant ni très esthétique…
    Quel sens lui donnez-vous ?

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