18998
points
Questions
26
Réponses
2316
-
Ce qui agace non pas les puristes mais les les simples gens soucieux de parler correctement, c’est le « tic verbal » qu’est cette locution, souvent superflue. Elle n’est pas la seule, il y en a des dizaines que l’on entend à tout bout de champ, fruits du psittacisme propre à notre époque. Finalement, elles passent pour mieux laisser la place à d’autres… qui ne seront pas mieux.
Inutile donc, à mon sens, de disserter longuement là-dessus. La langue française ne manque pas de tournures pour exprimer précisément ce que l’on pense, en particulier à l’écrit. Cultivons la diversité !- 355 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
J’ai l’impression qu’il y a confusion entre aspérité et âpreté, mots proches et de la même racine mais d’utilisation différente :
– une aspérité s’applique plutôt au domaine sensoriel (une surface par exemple) ou au sens figuré à un objet immatériel (un caractère, un style). Il peut s’utiliser au pluriel.
– l’âpreté est la nature de ce qui est âpre, dur, pénible. Il s’emploie au singulier.
Donc : « Les grommellements populaires gagnent en âpreté. »- 279 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Certes l’adjectif inspirant m’a aussi un peu irrité à sa popularisation (fin des années 1990 si l’on analyse les formes adjectivales visibles). Il existait à l’état littéraire bien avant : Éveille-toi, ma harpe! et que ta mélodie / Descende avec la paix dans mon âme engourdie. / Ne me refuse pas tes accords inspirants. (Baour-Lormian, Ossian,1827)
Puis je me suis dit qu’il était finalement bien formé, classique et pas plus dérangeant que engageant ou perturbant. La difficulté à trouver un synonyme ancien pertinent prouve bien qu’il a sa place dans la langue.- 649 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
Le Larousse n’est pas toujours le mieux placé pour les questions de typographie et cède souvent à des modes qui passent.
Il n’y a pas de raison d’affubler olympiade d’une majuscule, c’est un nom commun banal. Par ailleurs, les jeunes lexicographes semblent oublier ce que leurs parents défendaient naguère, à savoir qu’une olympiade est la période de quatre ans séparant deux « jeux » et non les jeux eux-mêmes. Chez les Grecs anciens, c’était même une unité de décompte du temps plus utilisée que l’année. Mais « tout fout l’camp, ma pôv’dame »…- 591 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Il n’y a pas de raison typographique de majusculer dame, sauf en tête de phrase bien entendu. Le terme était très courant au Moyen Âge. Il en va de même aujourd’hui : « Bonjour, madame, bonsoir monsieur. »
Je précise, une fois de plus, que la majuscule typographique n’a aucun rôle de respect, de déférence ou d’un autre sentiment similaire. Cette idée farfelue, trop répandue, fait beaucoup de dégâts inutiles et crée des malentendus.- 304 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
La typographie de la signalétique (ou de la publicité, ou d’un autre support public) n’est pas celle des ouvrages publiés. Cette dernière est codifiée à l’usage de la lecture d’un texte rédigé et suit ses propres règles.
Pour la signalétique (voir aussi les panneaux à l’entrée des villes), l’usage des majuscules et capitales est libre et les traits d’union disparaissent souvent. Certaines abréviations apparaissent (Sᵗ pour saint par exemple).
Pour votre exemple spécifique, dans une publication :
– pas d’ajout intempestif (Maréchal, prénom) si vous retranscrivez le nom de la voie ;
– pas de suppression de la particule de qui prend la majuscule si elle est en tête du patronyme ;
– pas de trait d’union mais espace insécable entre la particule et le reste du nom (cas typique avec La Fontaine) ;
– traits d’union ailleurs.
Exemple » J’habite depuis un an au numéro quarante-quatre de l’avenue De Lattre-de-Tassigny. »- 429 vues
- 9 réponses
- 0 votes
-
Il ne s’agit pas ici d’une « vérité générale » (du type L’Homme est un loup pour l’Homme) mais plutôt d’une « consigne générale ».
Cela étant, le présent de l’indicatif s’y emploie de la même manière, pour dégager la phrase des contingences temporelles ou matérielles. On laisse entendre que cela est valable partout et à toute époque.- 321 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Dans le domaine publicitaire, il est courant de voir « Spécial + Évènement » (anniversaire, Noël, etc.).
Mais il est plus rare de voir le mot après ou alors il est séparé graphiquement de ce qui suit :
Offre
Spécial Fête des mèresDe toute façon, ce n’est plus de la rédaction, c’est de la mise en pages publicitaire.
- 728 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Au sens strict, ce sont plutôt le(s) résultat(s) des examens que les examens eux-mêmes qui se révèlent positifs ou négatifs.
Cela est valable qu’il s’agisse du baccalauréat ou d’une analyse médicale.- 295 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Pour un certain nombre de verbes de mouvement, les deux auxiliaires peuvent s’employer selon que l’on exprime plutôt le déroulement (avoir) ou l’état qui en résulte (être) : « il a grandi rapidement, il est bien grandi désormais » ou « trois ans ont passé (sont passés) depuis l’accident ».
Force est de constater que l’auxiliaire être cède souvent à notre époque la place à avoir, la première conjugaison devenant peu à peu un archaïsme sans être pour autant une erreur.
NB L’ancienne comptine bien connue J’ai descendu dans mon jardin / Pour y cueillir du romarin… est un bon marqueur de cette évolution des auxiliaires. Là, c’est dans l’autre direction…- 1516 vues
- 4 réponses
- 1 votes