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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2024 dans Accords

    Il arrive en effet, essentiellement dans l’usage littéraire, que le pronom on s’applique à une personne précise évoquée précédemment. C’est donc le contexte qui permet cette figure difficilement utilisable dans la langue courante : « Il passait son temps à expliquer à Justine les subtilités de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Mais elle semblait n’y rien comprendre. Comment pouvait-on être aussi sotte ? » L’accord se fait normalement, avec la (les) personne(s) représentée(s).

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2024 dans Conjugaison

    Effectivement, l’Académie française préconise désormais la graphie dissout(e) et absout(e) pour les participes passés de dissoudre et absoudre.
    Voir ICI la règle F2 des rectifications de 1990. Elle l’a fait dans la catégorie « suppression d’anomalies », la forme masculine en -sous de ces participes étant incohérente avec le féminin e n-soute.
    Comme pour toutes les autres modifications regroupées en 1990, c’est désormais la forme de référence (enseignement, ouvrages), même si l’ancienne graphie reste acceptée pour permettre la transition entre générations.
    NB À ma connaissance, il n’y a pas de mot affecté par les rectifications de 1990 aux épreuves de la certification, cela afin d’éviter les litiges. Cela n’empêche apparemment pas leur apparition dans des exercices d’entrainement (après tout, ils existent bel et bien ailleurs).
    Je précise aussi que, comme la plupart des relecteurs-correcteurs, j’applique par défaut ces rectifications dans les ouvrages que je révise. Ces graphies, souvent plus logiques, ont donc vocation à devenir la norme avec le temps qui passe. Toutes les éditions du Dictionnaire de l’Académie ont eu cet effet depuis des siècles.

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2024 dans Question de langue

    Cela semble évident à un élève de primaire mais les approximations avec les nombres sont aussi fréquentes qu’avec les lettres.
    Combien de commentateurs confondent-ils une augmentation de 300 % avec un triplement, parlent de quatre fois moins pour le quart, évoquent sans rien y  connaitre  des augmentations « exponentielles » pour faire chic et ne connaissent plus que le « terrain de football » comme unité de superficie ?

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2024 dans Accords

    Le nom chose est ici C.O.D. du verbe faire et non de apprendre. Comparez :
    – C’est la toute première chose que j’ai apprise ;
    – C’est la toute première chose que j’ai appris à faire (= j’ai appris à faire cette chose en premier).
    Dans le second cas, le verbe apprendre est un semi-auxiliaire et ne s’accorde donc pas avec le C.O.D. du verbe à l’infinitif qui suit.
    Voir d’autres exemples dans la question récente ICI.

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  • Grand maître Demandé le 20 mai 2024 dans Question de langue

    Ces deux locutions prépositionnelles sont équivalentes.
    Tout au plus peut-on rappeler que l’usage de l’article défini renvoie normalement à un objet défini par le contexte :
    – les notes en bas de page (généralité) ;
    – les notes en bas de la page (celle que vous lisez en ce moment).

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2024 dans Accords

    Dans le cas d’un nom collectif (groupe, poignée, horde, etc.) ou d’un nombre suivis d’un complément, les accords se font suivant le sens (par syllepse). Force est de reconnaitre que sauf les cas spécifiques pour lesquels c’est le collectif singulier qui doit être mis en avant comme faisant l’action, c’est avec le complément pluriel que l’accord se fait.
    Donc : 56 millions de personnes sont mortes dans le monde et 1,5 million d’individus mouraient (gens est ici inadapté. Attention à la conjugaison de mourir).

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2024 dans Accords

    L’emploi du verbe voir comme semi-auxiliaire est décidément devenu à la mode. On le trouve partout désormais, avec des doutes récurrents sur sa construction et son accord éventuel.
    Comme pour les autres semi-auxiliaires potentiels (pouvoir, devoir, savoir, faire, laisser, etc.), il faut déterminer si le verbe est utilisé dans son sens plein (voir = utiliser le sens de la vision) ou s’il perd une partie de ce sens pour aider à la construction d’un verbe à l’infinitif. Dans ce dernier cas, le participe éventuel ne s’accorde pas.
    Cela peut être simple (il s’est vu remettre un prix et non remis) ou plus délicat à interpréter. Dans votre exemple, il semble que voir a plutôt le sens de laisser ce qui milite pour la fonction de semi-auxiliaire et de verbe à l’infinitif.
    On dirait de la même manière de le faire décortiquer.
    Mais on dirait aussi bien Il avait l’ambition de l’entendre lu par un grand acteur (sens propre) que l’entendre lire (figuré, au sens d’imaginer) .

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2024 dans Conjugaison

    Pour des raisons linguistiques que je n’ai jamais pu percer, les formes superlatives s’accompagnent souvent en français du subjonctif : la plus belle qui soit, le pire qui soit arrivé, etc.  La langue académique recommande aussi cet usage.
    Avec la disparition progressive du superlatif dans la langue courante, l’indicatif est cependant loin d’être incorrect dans de nombreuses formulations, d’autant que la différence est souvent inaudible. Dans ce cas spécifique, le subjonctif n’est plus perçu comme apportant une nuance (il ne s’utilise pas d’ailleurs pour cela dans de nombreuses langues étrangères).
    Dont acte :  « Le meilleur souvenir que j’aie (que nous ayons) de mon grand-père est un sourire. »

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2024 dans Accords

    Ce raisonnement n’est pas incorrect, mais il n’est pas pertinent non plus en général car les cas sont innombrables où l’on peut répondre les deux. Quand il n’y a pas une chose, il n’y en a pas plusieurs non plus.
    En fait, on écrit ce que l’on veut puisque rien (ni la grammaire ni le sens) ne force vraiment à accorder au pluriel. Dans tous ces cas, le singulier est souvent la solution par défaut pour éviter de perdre inutilement du temps.

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  • Grand maître Demandé le 18 mai 2024 dans Accords

    L’accord se fait avec le démonstratif (c’ ) qui est neutre (masculin grammatical) et singulier : les aventures, c’est fait pour être entrepris avec passion !

    Cette réponse a été acceptée par Arcane. le 18 mai 2024 Vous avez gagné 15 points.

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