18998
points
Questions
26
Réponses
2316
-
Si vous voulez dire que « toutes les attestions sont échues », alors écrivez « les attestations sont toutes échues ».
Il n’y a d’ailleurs pas d’autre sens possible car tout ne peut ici avoir le sens d’entièrement. Une attestation est échue ou non, sans degré intermédiaire.- 283 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
La ponctuation en général est affaire de contexte et on devrait plus parler de principes que de « règles » qui supposent une application systématique.
Dans le cas spécifique des conjonctions de coordination, la virgule doit se faire discrète puisque, par nature, ‘elle « casse » la liaison volontaire établie par la bien nommée coordination. Par défaut, il n’y en a donc pas et c’est pour créer une rupture inattendue qu’on en introduit une.
L’article de Termium (organe québécois mais anglo-saxon par son inspiration typographique) cité par Tara rappelle ces cas mais force est de constater que notre époque multiplie les occasions d’introduire des virgules et de nombreux textes sont de nos jours « surponctués » par rapport à la tradition française. Les références nombreuses à la longueur des éléments coordonnés montre que l’œil moderne est moins aguerri aux phrases longues que celui de nos ancêtres. À quand une réédition de Proust avec des petits bouts de phrase juxtaposés ?
NB Par nature, les incises échappent à cette analyse. Les virgules (comme des parenthèses ou des tirets) appartiennent à l’incise elle-même et non au texte environnant.- 348 vues
- 2 réponses
- 1 votes
-
Il n’y a pas lieu de mettre des traits d’union dans les exemples que vous donnez. Dans les deux cas, en est une préposition qui n’a pas à être liée au verbe.
Poursuis à la page 24. Va sur la case 12.Cette réponse a été acceptée par Lucie78. le 22 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
- 257 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Chacun des trois sujets est au singulier et ils ne sont pas coordonnés mais simplement juxtaposés avec des virgules. On peut donc très bien envisager que le verbe est accordé avec un seul des trois indépendamment des autres, donc au singulier.
Ce type d’accord est considéré comme littéraire mais se rencontre chez les meilleurs écrivains, surtout au XIXe siècle
Cela étant, un ouvrage paru il y a quelques années prétendait mettre en exergue une centaine de « fautes » présumées commises par de grands auteurs. Certes nul n’est infaillible mais la moitié des exemples donnés faisaient fi des choix délibérés des auteurs, d’habitudes qui ont évolué ou de simples erreurs imputables aux éditeurs et souvent corrigées par la suite en cas de réédition.
Le relecteur-correcteur que je suis connait bien la question.
PS Si les organes (notamment la fondation Claude Monet) qui publient les citations de référence avaient vu là une erreur, ils l’auraient redressée. Les originaux manuscrits ne concernent que les spécialistes et rares sont ceux qui vont explorer ces documents.Cette réponse a été acceptée par VirginieR. le 15 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
- 337 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Internet fournit toujours toutes les options dans tous les domaines. C’est une source d’informations, pas un critère de choix en soi.
Je vous propose de lire l’article détaillé d’Orthotypographie de Jean-Pierre Lacroux, ouvrage de référence de nombreux correcteurs.
À la lueur des principes exposés, la solution « musée de l’Illusion » est à privilégier.Cette réponse a été acceptée par Maeva. le 16 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
- 267 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Dans votre phrase, « le plus » est une locution adverbiale qui marque un superlatif absolu et n’a rien à voir avec le sujet. On écrirait aussi : « C’est là que nous nous sentons le plus en sécurité » (et non les plus en sécurité).
L’adjectif attribut s’accorde normalement : « Quoi qu’il en soit, quand papa n’était pas là, il convenait d’être le plus discrète possible. » (Justine Lévy, Le rendez-vous, éditions Plon)
On dirait en revanche « c’est lorsqu’ils se tournaient vers moi que je me sentais la plus utile des secrétaires » car la tournure est alors comparative.Pour une autre formulation, voir les explications de l’Académie française.
- 476 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
J’ai l’impression d’entendre une femme qui a déjà beaucoup vécu.
C’est simplement la conjugaison du verbe vivre au passé composé.- 380 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Y a-t-il lieu d’avoir une hésitation ? Je ne vois pas comment cheval peut rester au singulier dans ce cas précis. S’il y a plusieurs images du même cheval, la tournure ne convient pas (des images du cheval, d’un cheval, de ce cheval, etc.).
- 309 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
En l’absence de déterminant (article notamment) et de raison évidente qui imposerait le pluriel, c’est le singulier qui devrait être privilégié car c’est le « nombre » par défaut, même si le pluriel n’est pas grammaticalement incorrect.
Vu le nombre de tergiversations inutiles que créent ces accords de complément, il est bon de se fixer une discipline pour les centaines de cas où l’on hésite. Ce site regorge de questions identiques sur ce thème alors que la réponse semble évidente. Sans doute ne nous apprend-on pas (ou plus) à « faire simple », certains ayant érigé l’écriture en champ de bataille permanent et en créant ce que les linguistes appellent l’insécurité linguistique.- 866 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Dans ce cas, le verbe vivre est transitif (vivre une expérience, de bons moments, etc.). On accorde donc le participe de manière classique avec le C.O.D. antéposé.
L’accord ne se fait pas si ce qui précède est complément circonstanciel (durée, souvent quantifiée) : Les trois années que j’ai vécu en prison. Le verbe est alors employé intransitivement.- 430 vues
- 2 réponses
- 0 votes