Le profil de Chambaron
Grand maître
20750
points

Questions
26

Réponses
2544

  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2024 dans Accords

    Selon la conjugaison normalisée, l’impératif de la deuxième personne du singulier de reprendre est « reprends ! » De plus, votre exemple comporte deux phrases indépendantes et la majuscule s’impose pour commencer la seconde :
    « Ma fille, ton frère serait-il blessé ? Reprends ton souffle ! »

    • 299 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 15 juillet 2024 dans Général

    Dans une incise, le second tiret demi-cadratin (ou cadratin) se sépare du dernier mot par une espace insécable (raccourci clavier Alt0160). En conséquence, soit il reste avec ce mot sur la même ligne, soit il bascule avec lui sur la ligne suivante.
    Pour mémoire, si cette incise achève la phrase, le second tiret est remplacé par un point.
    Schéma stylisé des trois cas :
    xxxxxxx, xxxx xxx – xxxx xxxx –
    xxxx xxx, xxxx xxxxxx xxx xxxx
    xxx, xxxxx xxxx, xxxx – xx xxxx
    xxxx – xx xxx xxx xxx, xxxx xxx
    xxx xxxx – xxxxx xxxx.

    Cette réponse a été acceptée par smashi. le 15 juillet 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 307 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Accords

    Votre raisonnement se tient parfaitement mais votre correcteur automatique n’a pas dû intégrer ce cas de figure plus complexe.
    Les noms changeant clairement de sens entre singulier et pluriel doivent conserver cette spécificité avec aucun. En français contemporain, on ne peut mettre sur un même plan une étude (ponctuelle) et des études (cycle de formation).  Comme pour vacance(s), lunette(s), ordure(s), prolongation(s) et quelques autres vous êtes donc fondé à mettre le pluriel.

    PS Vous trouverez ici un large assortiment d’attestations de cette pratique à toutes les époques.

    • 350 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Accords

    Votre doute est compréhensible mais il ne s’agit pas ici d’une forme adverbiale de vif.  Si c’était le cas, elle pourrait se déplacer, comme le « vrai » adverbe vivement : « Il avait vivement brulé ses enfants. » Il s’agit bien de l’adjectif vif (vivant) qui s’accorde avec le nom. Ce n’est pas une forme figée, juste un peu ancienne.

    • 764 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 14 juillet 2024 dans Accords

    Dans ce cas précis, le verbe se sentir, avec le sens de « avoir conscience de l’état physique ou moral dans lequel on se trouve », est dit pronominal autonome. Le pronom fait partie intégrante du verbe et ne s’analyse pas grammaticalement (ni C.O.D. ni C.O.I.).
    L’accord du participe se fait donc avec le sujet : « Je me suis sentie prête à affronter le danger. » « Les enfants se sont sentis malades après le repas. » L’adjectif qui suit est attribut du sujet.
    NB Si le verbe sentir est construit avec un complément direct ou une infinitive, le cas est différent. Le pronom s’analyse alors comme C.O.I. (pour « ressentir en soi ») et le participe ne s’accorde pas : « Elle s’est senti (la capacité) de traverser la rivière. » (voir série d’exemples).

    • 766 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 13 juillet 2024 dans Général

    Par suite d’une mauvaise gestion étymologique (assimilation à une onomatopée), ululer et ululement ont été longtemps écrits aussi avec un h initial classé comme aspiré. Ils sont pourtant directement dérivés du latin ululo et ululatio relatifs aux cris d’animaux sauvages.
    Appliquée spécifiquement aux oiseaux de nuit, la racine a ensuite donné la hulotte (aspiré) en français mais owl en anglais et Eule en allemand (désignant la chouette, sans h ).
    L’Académie française et les dictionnaires modernes ont reconduit ces deux graphies qui sont donc considérées comme « correctes » de nos jours. C’est ainsi que les erreurs deviennent des normes.
    À noter que le même problème existe avec hurler (le hurlement ou l’hurlement ), lui aussi formé à partir de cette racine mais utilisé pour les mammifères sauvages (cf . aussi le verbe huer et le chat-huant). Le mot ancien uller (ou usler) ne comportait pas de h.
    Si vous privilégiez l’étymologie, choisissez donc plutôt l’ululement et l’hurlement

    • 350 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Accords

    En bon français, cela correspondrait à monobloc et multibloc.  Ces mots semblent faire partie du jargon technique des climatiseurs et s’accordent normalement dès lors qu’on les considère comme francisés.
    À noter que multisplit ne prend pas de s au singulier (comme tous les mots composés avec la racine-préfixe multi-).

    • 259 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 11 juillet 2024 dans Question de langue

    Une alternative reste fondamentalement un choix, une paire de solutions et il vaut mieux conserver ce sens à l’écrit ou dans la langue soutenue (voir l’article de l’Académie à ce sujet).
    Pour qualifier un seul des termes de cette alternative, il est plus avisé d’employer selon le contexte solution, possibilité, option, moyen, plan, approche, etc. Ce n’est pas le « choix » qui manque !
    NB À l’oral ou dans la langue journalistique, cette nuance semble oubliée depuis longtemps. À noter que ce n’est pas un « pléonasme » mais une extension de  sens abusive sous influence de l’anglais. En français, une alternative est aussi le synonyme d’alternance qui l’a remplacée (Des alternatives de chaleur et de froid). On retrouve ce sens de succession d’états opposés dans le courant alternatif.

    • 458 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Accords

    L’âge  est une abstraction qui se met difficilement au pluriel même pour plusieurs personnes : des gens d’un grand âge, des enfants en bas âge, des adolescents atteignant l’âge légal, etc.
    Donc : « Quel âge ont vos enfants ? » On se doute bien que chacun a le sien…

    • 4657 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 10 juillet 2024 dans Question de langue

    L’usage de à pour introduire une période peut sembler correct « théoriquement » mais il ne correspond pas à l’usage courant avec le mot antiquité. En fait, je n’ai pas trouvé d’attestation de ce type, notamment pour des titres d’ouvrages.  Il y en a peut-être d’isolées, mais contre des centaines avec les prépositions pendant et durant.
    Je ne sais expliquer pourquoi, c’est le mystère des usages.





    • 497 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes