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Si le sens global est évident, la métonymie peut ici faire hésiter sur l’accord : ce sont aussi bien les frais de retour qui sont réglés d’avance que l’étiquette qui matérialise cela. La confusion remonte aux origines mêmes du timbre postal : à sa création, il était payé à réception, par le destinataire qui pouvait refuser le pli. De nos jours, ce qu’on appelle le « port dû » existe encore.
Comme souvent, c’est la place de l’adjectif qui peut trancher :
– Je viens de vous envoyer une étiquette de retour prépayé.
– Je viens de vous envoyer une étiquette prépayée pour le retour. [cette formule me semble la plus claire]- 374 vues
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Comme vous le dites, moine de Shaolin serait plus convenable. Il est un peu abusif de faire « sauter » la préposition, ce qui crée la confusion. Il n’y a pas (encore) de mouvement religieux spécifique qui justifierait d’en faire un adjectif ou nom commun comme ce fut le cas en France avec les chartreux (issus de la Grande Chartreuse en Isère).
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Dans en solde(s), le nom (masculin) indique le fait de solder, de vendre au rabais pour équilibrer les comptes en fin de saison.
Le singulier est donc préférable mais le pluriel se rencontre couramment sans qu’il puisse être qualifié de fautif.- 981 vues
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Cette expression s’est écrite des deux manières depuis son apparition (au XVIIe siècle). De nos jours, la graphie avec élision (tout ouïe) est largement prédominante même si les deux sont acceptables.
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S’il n’y a qu’un jour d’ouverture hebdomadaire, vous employez le singulier : « Le musée est ouvert le mardi. » (sous entendu « de chaque semaine »). Le pluriel n’est pas ici usuel.
S’il y a plusieurs jours : « Le musée est ouvert les mardi, jeudi et vendredi. » (sous entendu « de chaque semaine »)- 856 vues
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Lorsqu’il n’est pas déjà imposé par un article défini, le genre grammatical des toponymes est affaire d’usage. On constate donc des variations, qu’il s’agisse de villes, de pays, de régions. Il faut donc se référer aux sources les plus crédibles, locales lorsqu’elles sont francophones, officielles ou reconnues de référence.
Pour ce qui est de Mayotte, il semble y avoir consensus sur le féminin, adopté par le département, Le Monde ou Wikipédia par exemple.
Par ailleurs, les publications nombreuses au moment de la départementalisation ont clairement fait apparaitre la mention « Mayotte est devenue » le 101e département français (contre très peu de mentions au masculin).- 262 vues
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Voilà un usage du mot solo que je n’avais encore jamais vu. Après les mères solos, on lui fait décidément dire tout et n’importe quoi…
Cela étant, sur le strict plan grammatical, il s’agit ici d’un adjectif qui s’accorde en nombre avec le nom qu’il qualifie.- 368 vues
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Le segment entre virgules « , comme la destruction culturelle des peuples autochtones qui les entretenaient, » est une incise amovible qui ne modifie en rien la structure ou la syntaxe de la phrase. L’accord se fait donc uniquement avec le groupe sujet (la plantation de palmiers à huile) qui est au singulier.
Il en irait de même avec des incises entre parenthèses ou entre tirets.- 235 vues
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C’est une question à poser à l’auteur ou, mieux, à son relecteur-correcteur… S’il s’agit de la France de Napoléon III, la période est normalisée comme « Second Empire » et je ne vois pas de raison d’y avoir dérogé sinon une fâcheuse négligence.
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Les mots ardoise, mousse, lichen désignent aussi bien une matière (accord au singulier)que des objets faits de ces matières (accord au pluriel).
Les deux sont donc acceptables grammaticalement même si l’usage privilégie en général le singulier à défaut de complément induisant le pluriel (ex. « …. sa toiture d’ardoises soigneusement taillées et ajustées », « de mousses de différentes couleurs »).- 327 vues
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