Le profil de Chambaron
Grand maître
18971
points

Questions
26

Réponses
2312

  • Grand maître Demandé le 22 avril 2024 dans Accords

    Pour résumer la règle en vigueur :
    – nom(s) + tel que + nom(s) : accord de tel avec ce qui précède ;
    – nom(s) + tel + nom(s) : accord de tel avec ce qui suit.
    Donc : « Elle est membre de plusieurs organisations internationales telles que l’organisation internationale des commissions de valeurs .
    Explications détaillées sur le blogue du Projet Voltaire.

    • 298 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 avril 2024 dans Question de langue

    Fondamentalement, non est un adverbe et les adverbes ne lient plus (aux XXe et XXIe siècles en tout cas) aux adjectifs ou participes qui les suivent : cela est peu négociable, cela est très négociable, cela est non négociable, etc. Dans les temps anciens on écrivait « le très-pieux roi de Castille ».
    Le trait d’union apparait lorsqu’on construit un nom composé avec cet adverbe qui devient  alors un élément formant : un non-évènement, le non-bâti (politique foncière), le non-dit, les non-salariés, etc.

    • 258 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 avril 2024 dans Accords

    Question intéressante et peu courante.
    L’accord n’est en effet que la résultante de la construction atypique du verbe voir , qui est surprenante bien qu’ancienne et courante (voir ICI une grand nombre d’emplois). Je joins en fin de réponse un extrait du TLF-CNRTL qui permet de mieux la comprendre.
    On peut donc écrire « Je ne le vois pas faire quelque chose »  (construction directe) ou « Je ne lui vois pas faire quelque chose » (construction indirecte). La seconde forme, en dehors du fait d’imaginer plutôt que de voir « de ses yeux », semble aussi indiquer l’habitude, la répétition.

    ————————
    Extrait du TLF 
    III. − [La perception passe par un autre sens que celui de la vue]
    B. −
    2. Cour. [Voir est utilisé par suite de la primauté de la vue sur les autres sens dans l’expérience hum.]
    a) Constater que.
    Je voudrais lui voir dire du Baudelaire, ou des scènes de Monnier comme L’Exécution (GONCOURTJournal, 1894, p. 603)

    Voir qqc. à qqn.Ce n’est point un caractère à la Louis XI. D’un autre côté, je lui vois les maximes les plus antigénéreuses… Je m’y perds… Se répéterait-il ces maximes, pour servir de digue à ses passions? (StendhalRouge et Noir, 1830, p. 442).
    • 317 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 21 avril 2024 dans Accords

    Dans le cas précis, vous accordez les mots frère et sœur en fonction de leur nombre respectif.
    Cela étant, dans la forme générale courante on se soucie peu du nombre de chacun  si cela ne présente pas d’intérêt particulier : Il est venu avec tous ses frères et sœurs (sinon Il est venu avec son frère et ses sœurs).

    • 1583 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Question de langue

    Il s’agit d’exprimer un superlatif qui peut être considéré soit comme relatif (les plus proches, locution adjectivale,  sous-entendu dans un cercle limité évoqué par le contexte) soit comme absolu (le plus proche, locution adverbiale sans sous-entendu limitatif).
    Les deux formes sont correctes grammaticalement, la seconde marquant un cran supplémentaire dans l’intensité.
    En complément, vous pouvez lire cette note de l’Académie française ou ce billet détaillé qui rappelle que la nuance est de moins en moins observée…

    • 1018 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Général

    Le pronom en a pour fonction  classique de renvoyer à un antécédent dit explicite, clairement exprimé : Des exemples, j’en veux !
    Mais il peut aussi renvoyer à un antécédent implicite, non exprimé voire non exprimable. C’est un trait grammatical spécifique du français, un pur gallicisme pour les linguistes. Cela se produit au sein de locutions ou expressions, souvent familières ou figées, dans lesquelles le pronom n’est presque plus analysable.
    Vous trouverez dans la section II de l’article du CNRTL (définition de en² ) une liste de plusieurs dizaines de ces locutions. La forme en finir (de + verbe, avec + nom, parfois sans complément) n’y est pas rappelée mais elle relève de cette liste.

    • 223 vues
    • 2 réponses
    • 2 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Question de langue

    L’Académie française s’est penchée sur ce mot (voir ICI), création lexicale plaisante promue par les Québécois qui font une obsession de la traduction littérale des tournures anglo-américaines.
    On peut s’en abstenir et préférer le traditionnel « séance de créativité », outil de nombreuses méthodes et plus idiomatique en France…

    • 288 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Accords

    Votre phrase est correcte mais le verbe hériter a en effet deux constructions possibles selon les compléments qui l’accompagnent :
    elle a hérité de ses parents [C.O.I.] ;
    elle a hérité d’une maison [C.O.I.] ;
    elle a hérité une maison [C.O.D.] de ses parents [C.O.I.] ou elle a hérité d’une maison de ses parents (s’il y avait d’autres maisons dont elle n’a pas hérité).
    Dit autrement, il s’agit d’un cas (rare) où la construction peut varier selon le nombre de compléments. Sans  Lucie, votre phrase se dirait : « J’admire les talents manuels dont Suzanne a hérité. »

    • 228 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 19 avril 2024 dans Général

    C’est une forme populaire dans laquelle marre est adverbe et signifie assez. Elle est mal codifiée grammaticalement mais les emplois courants sont :
    – soit « j’en ai marre » sans complément ;
    – soit « j’en ai marre de » avec un complément X.
    Dans les deux cas le en ne représente rien directement.
    En théorie, on devrait pouvoir former « le X dont j’en ai marre » mais force est de reconnaitre qu’on l’entend ou lit très rarement, sans doute parce qu’il semble y avoir redondance entre dont et en qui désignerait le même complément.
    Il est difficile d’en dire plus, certaines formes populaires (parfois anciennes) n’étant pas analysables (cf. je n’en peux plus, en écraser, en mettre plein la vue, en prendre pour son grade, etc.).

    Cette réponse a été acceptée par sebgvt. le 24 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

    • 322 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 avril 2024 dans Question de langue

    Question bien connue des géographes et des typographes…
    Dans pôle Nord, le mot « nord » est le nom propre du point précis en question, c’est un toponyme pour le passage de l’axe de rotation de la Terre. Il n’est qu’à peu près équivalent au pôle magnétique arctique ou septentrional (simples adjectifs) de la planète qui, lui,  est légèrement mobile au fil du temps.
    Dans Atlantique nord, « nord » est un adjectif à valeur indicative (le nom propre est déjà porté par Atlantique). On parle aussi de l’Atlantique austral (sud) ou central.

    • 236 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes