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La plupart des mots composés avec le préfixe e- (pour électronique, en général) ne sont pas francisés ou alors très mal. Le e se prononçant /i/ à l’anglaise et le mot cigarette étant le même en anglais, l’ensemble est clairement ressenti comme un mot encore étranger ce qui inhibe les habitudes françaises de liaison et d’élision. La solution à l’écrit est peut-être de traiter le mot comme étranger et de le graphier en italique : « sa e-cigarette » (sinon, « son e-cigarette »).
Importer de manière brute des termes étrangers se fait en quelques jours, les intégrer proprement à une langue existante prend des années…. si cela se fait jamais.- 445 vues
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Apparemment (sur la base des reproductions publiques), c’est une coquille qui s’est diffusée faute de contrôle. Comme il s’agit de la correspondance privée de Breton, on ne sait à qui imputer l’erreur.
Dieu merci, on trouve la forme correcte dans beaucoup de copies, comme ici, dans un large extrait cité par les premiers concernés, au musée de Saint-Cirq-Lapopie.
Il faut toujours vérifier les citations que l’on fait, les erreurs sont hélas légion et se répandent plus vite que la mauvaise herbe…- 303 vues
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À la différence des 1re (me, nous) et 2e (te, vous) personnes, les pronoms personnels de la 3e personne sont différents selon leur fonction : le-la ou lui-leur selon leur rôle dans la phrase : lui et leur sont des contractions de « à il-à elle » et « à ils-à elles-à eux ».
Il faut donc savoir si la construction demande un complément direct ou indirect, ce que vous pouvez retrouver avec un nom complet : « elle laisse Jacques reprendre son souffle » entraine « elle le laisse reprendre son souffle ».
De la même manière on aurait : « elle donne à Jacques un cadeau » entrainerait « elle lui donne un cadeau ».Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 20 mars 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Je ne suis pas sûr de comprendre le sens exact de la phrase mais il me semble que l’indicatif est la solution la plus spontanée : L’avenir vaut la peine de batailler, même s’il est meilleur sans cette personne (la personne n’est plus là) ou sera meilleur (la personne va disparaitre).
Le conditionnel peut se concevoir si ladite personne est encore là : L’avenir vaut la peine de batailler, même s’il serait meilleur sans cette personne. (c’est un souhait)
NB La locution même si est concessive et n’a pas les mêmes caractéristiques que si utilisé isolément.- 289 vues
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Sujet intéressant.
Il arrive que la grammaire « moderne » ait du mal à suivre les évolutions de sens de certains mots. Étymologiquement, les nombreux termes de cette famille empruntent en effet leur sens plus à la notion de bon, de vrai qu’à celle d’aléa. En latin, est probabilis ce qui est vraisemblable, plausible (ce qu’on peut tester et prouver, cf. probatoire, preuve). La notion de probabilité est beaucoup plus récente, ce qui a amené à mettre le mot sur le même plan que possible et à l’accompagner du subjonctif.
Pratiquement, vous pouvez donc suivre les conseils donnés dans les autres réponses : indicatif pour le sens historique et orthodoxe, subjonctif pour le sens moderne.- 1945 vues
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Il y a en effet bien trop d’éléments négatifs mais j’en enlèverais plutôt d’autres :
« Il avait changé. Non qu’il n’invitât plus ses amis, il n’en avait jamais eu. Non qu’il sortît moins le soir, les soirées dans les bars le rebutaient. »- 695 vues
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La formule n’a rien de figé et on peut fort bien la personnaliser comme vous le faites, avec un pronom suivi de -même(s).
La forme « réalisation de soi » est en fait la traduction littérale de l’anglais self achievement (ou self fulfillment) qui a préexisté en psychologie et concerne le concept en général, de manière non personnalisée.
À comparer à « estime de soi ».- 282 vues
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1. Pour les couleurs, votre remarque est compréhensible et la langue courante en prend souvent à son aise avec cette règle. Cela étant, il s’agit d’assurer la cohérence de la règle et ce qui passera à l’oral doit être plus rigoureux à l’écrit. D’ailleurs, une photo noir et blanc est-il choquant ?
2. Si l’adjectif bas se rapporte aux deux noms, l’accord se fait normalement au pluriel. Stylistiquement, il est assez rare de coupler l’expression « avoir l’oreille basse » (plutôt pour des chiens, me semble-t-il) avec une autre partie du corps. Mais cela n’engage que moi et je n’ai jamais eu le désagrément de voir mes chats dans un aussi triste état…- 375 vues
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Comme je l’ai déjà expliqué dans ma réponse à votre première question sur ce site, il n’y a pas de raison purement typographique de majusculer les appellations d’interlocuteurs figurant dans le corps du texte*. C’est une malheureuse habitude prise par imprégnation des en-têtes et des formes abrégées (M., Mme, etc.) et encouragée par certains médias ou commentateurs. Il y en a même pour prêter à la majuscule des vertus honorifiques ou de déférence !
Comme correcteur, j’ai redressé des centaines d’ouvrages qui pullulaient d’Inspecteur et de Commissaire, de Général ou de Caporal. Formé par Jean-Pierre Colignon (qui a animé les derniers cours formalisés pour le métier de correcteur) et utilisant chaque jour Orthotypographie de Lacroux, je n’ai pas varié.
Vous pouvez choisir de majusculer à la pelle, mais vos textes en seront farcis s’il y a beaucoup de dialogues et personne ne s’en sentira grandi pour autant.* Vous trouverez dans l’article de Lacroux les quelques cas très particuliers d’usage de la majuscule.
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1. Le nous dit de majesté ou de modestie est d’un usage très restreint. De nos jours, en dehors d’écrits universitaires où il perdure, on n’en voit que peu la trace.
Dans votre exemple, il s’agit plutôt d’un simple nous collectif (au nom de tout le monde) qui appelle le pluriel.
2. Grammaticalement, les deux sont acceptables, le pluriel n’apportant ici aucune information particulière. Autrement dit, « pas de sortie » implique nécessairement « pas de sorties ».- 452 vues
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