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Le mot rémanent est ici un peu inadapté : il qualifie plutôt un effet qui dure avec une intensité quasi constante dans la durée (magnétisme, effet optique) et est d’un usage technique peu probant dans cet exemple. On parlera de chaleur résiduelle ou accumulée la source une fois interrompue. Elle se dissipe en fait assez rapidement et je ne suis pas sûr qu’elle assure une « cuisson » au sens strict..
La forme serait donc Laissez finir de cuire avec la chaleur résiduelle.- 205 vues
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Le terme élite est bien entendu connoté, mais positivement et ce depuis ses origines : par sa racine latine, il appartient au même groupe que élire, élégant, sélection, collège, florilège, légion, etc.
Il s’applique donc à tout groupe « choisi » pour accomplir une mission spécifique (cf. les troupes d’élite). Sur un plan social (de la vie en société), le concept est assez « élastique » mais recouvre les groupes disposant de la reconnaissance de la collectivité quel que soit le domaine : politique, économique, scientifique, religieux, éducatif, etc. Cela ne préjuge évidemment en rien de la qualité de la sélection, invariablement remise en cause…- 207 vues
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En France (à la différence notamment des pays anglo-saxons), il n’y a pas à ma connaissance d’appellation de ce type dans le système éducatif public. On ne la trouve que dans l’enseignement confessionnel privé catholique ou protestant et la religion concernée est le christianisme.
Ce qui s’en rapproche le plus est une spécialisation du professorat en « disciplines religieuses » (voir par exemple un descriptif détaillé ICI).
Grammaticalement, c’est le singulier qui s’impose comme pour professeur de philosophie, de morale ou d’autres disciplines existant sous un nom singulier.- 215 vues
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Question fort pertinente ! Je tiens une base de données linguistique dont une colonne liste ces mots (287 à ce jour), voisine de celle de ceux qui ne se trouvent qu’au pluriel (190) ou changent de sens avec le genre (220). Aucune des trois catégories n’a hélas de nom spécifique à ma connaissance, ce que je regrette.
Les Québécois ne semblent pas plus avancés que moi, même s’ils ont publié une petite liste… sans nom spécifique (voir ICI).- 180 vues
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Ce mot anachronique, malgré sa formation à partir de racines grecques, ne date que du XIXe siècle et s’emploie en effet rarement avec une préposition pour introduire une comparaison.
On peut éventuellement imaginer par rapport à mais de semble totalement inadéquat (en tout cas, je n’en ai pas trouvé d’emploi crédible).- 190 vues
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Il y a encore quelques règles de concordance des temps et c’est bien l’imparfait du subjonctif qui s’impose ici (…quelles que fussent…).
Il y a bien quelques cas de désaffection pour ce temps du subjonctif, mais ici il n’a rien de « ringard »…- 284 vues
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Ce mot relativement récent (généralisé au début des années 1890) a été validé par l’Académie en 1932 avec la graphie combatif bien qu’appartenant à la famille de battre. On trouvait pourtant couramment combattif (voir ICI). Depuis, l’Académie a redressé la barre en reconnaissant une anomalie et recommande désormais d’utiliser deux t, conseil de bon gout pour ceux qui aiment la cohérence.
Dans la même famille : combattivité, mais pas courbature ni courbatu qui relèvent d’une autre racine.
Quant à bataille, le mot s’écrivait battualia en latin tardif mais la graphie avec un seul t date de l’ancien français (avant 1300) et une modification n’a jamais été envisagée…- 1171 vues
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Mais pourquoi donc ce type d’accord* fait-il poser autant de questions sur ce site ? À chaque fois, on va répondre « les deux sont possibles grammaticalement et sans différence* de sens » mais cela semble ne jamais rassurer les questionneurs qui paraissent tétanisés par ce choix cornélien.
Je fais donc encore et toujours la même réponse : quand le pluriel n’apporte ni information* particulière ni conformité* grammaticale, laissez le singulier ! Ce principe simple économise des dizaines de migraines quotidiennes…
> Lettre(s), chaine(s), bulletin(s) d’info ou d’information, par défaut.NB J’ai indexé par * les mots de mon bref message qui auraient aussi pu se mettre au pluriel en s’inventant des raisons. Cela changeait-il quoi que ce soit ?
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- Je ne sais pas trop ce qu’est une « fiche personnage » mais déduire n’est sans doute pas le verbe le plus approprié. Si on doit enlever quelque chose d’un descriptif immatériel , ce sera plutôt supprimer, ôter, biffer ou rayer avec la préposition de. Si le verbe rend plutôt l’action sur un support matériel (papier, cartonnette), les mêmes verbes avec la préposition sur.
- On gagne des points, pas un nombre : accord au pluriel donc.
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Ce n’est pas simple en effet ! S’il y a antonomase, le nom propre est devenu nom commun, normalement avec perte de la majuscule (ce n’est pas toujours le cas mais ça le devrait) et marquage éventuel du pluriel. Cela se fait par l’identification d’un trait particulier de la personne ou du personnage, ce qui permet d’employer le mot hors d’un contexte spécifique : des harpagons (avarice), des rastignacs (ambitieux), des adonis (beauté), des mécènes (protecteurs des arts), des cassandres (prophètes), des casanovas (séducteurs), etc.
Il n’y a pas antonomase si le nom propre est employé par pure comparaison dans des circonstances précises, historiques le plus souvent. Il s’agit alors d’une métonymie de l’expression « des gens de l’envergure de X ». Si je dis « il nous manque des Balzac », je ne fais pas allusion à un attribut spécifique mais à la dimension culturelle de l’écrivain et éditeur qu’il était.- 277 vues
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