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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Accords

    Je ne vois pas tellement d’options : les kilomètres n’ont rien de droit, c’est leur disposition qui est « en ligne droite », « en droite ligne » (sans bifurquer).
    Il s’agit donc d’une locution adverbiale invariable :  « Roulez x kilomètres tout droit vers Marseille et vous verrez immanquablement la porte d’Aix. »

    PS La langue familière utilise couramment le mot kilomètre par métonymie de distance d’une longueur d’un kilomètre. Certes, mais cela ne cautionne pas pour autant de lui appliquer n’importe quel qualificatif sinon on aboutit à des formulations obscures.

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Question de langue

    C’est bien la seconde solution qui est la bonne. On est convié « à quelque chose » et le pronom y représente ce complément.
    « Les anniversaires, je n’y étais jamais convié. »

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Accords

    Vous utilisez ici un nom commun, comme pour la pièce du jeu d’échecs. Donc minuscule initiale et accord du nom : Les vingt reines Élisabeth II en plastique.
    Si vous voulez vraiment faire ressortir le titre ou l’appellation (dans une collection par exemple), utilisez des guillemets : Les vingt « Reine Élisabeth II » en plastique. 
    NB Le prénom francisé est « Élisabeth » avec un accent et la lettre s, correspondant à l’anglais Elizabeth.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Question de langue

    On a « envie de quelque chose » et il faut donc bien utiliser la préposition de qui se trouve dans dont.
    Donc :  « Je ne vais pas choisir en fonction d’une tierce personne, je déciderai ce dont j’ai réellement envie. »
    Vous pouvez aussi opter pour une autre forme, plus insistante :
    « Je ne vais pas choisir en fonction d’une tierce personne, je déciderai ce que j’ai réellement envie de décider. »

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Question de langue

    Dans le sens de « se donner pour, prétendre être, avoir tel ou tel caractère », le verbe se vouloir appelle un attribut : il se veut généreux mais n’est qu’intéressé. 
    La construction donnée dans votre exemple est étrange et ne correspond pas à l’usage habituel. Il faut sans doute reformuler, peut-être sous la forme : « Le présent titre vise à (ambitionne de, a pour prétention de) qualifier juridiquement ces accords. »

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Accords

    À partir du moment où par métonymie vous parlez d’un « cours moyen » pour un « élève de cours moyen » (idem pour élémentaire), il faut en tirer les conséquences et accorder normalement au pluriel. C’est en infraction au sens (il n’y a qu’un niveau) mais il faut bien choisir. Graphiquement, une autre solution est d’employer des guillemets qui isolent le raccourci et dispensent de l’accord (Les « cours moyen première année ») ou d’utiliser l’abréviation scolaire (Les CM1).

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Question de langue

    Dans les deux cas, les verbes détonner ou détoner (et leurs dérivés) s’appliquent normalement peu à des personnes. Ils s’emploient habituellement pour leur sens propre et pour des produits ou choses qui soit « ne sont pas dans le ton » soit « émettent un bruit bref mais puissant ».
    Libre à chacun d’en faire un usage figuré non conventionnel mais il y a déjà des synonymes plus adaptés.

    NB Ces doublets ont été artificiellement fabriqués à partir du même verbe latin de-tonare et rien n’explique vraiment le doublement ou non du n. Toute la famille est d’ailleurs concernée, avec des doublements aléatoires de cette consonne qui font les beaux jours des organisateurs de dictées.

    Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 23 mars 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2025 dans Général

    L’absence du pronom de rappel ou de reprise dans une phrase interrogative est un sujet d’achoppement assez régulier, sur ce site comme chez les grammairiens ou commentateurs de langue.
    La position de l’Académie citée par Marcel1 (il est de meilleure langue de ne reprendre après combien) est totalement  arbitraire même si elle est teintée de tolérance. Le problème est qu’elle finit par entrainer dans son sillage toutes les questions et que le pronom de rappel disparait partout. Par contamination, on ne le trouve donc plus après Comment ?, Quand ? Où ?, etc., ce qui est incorrect mais devient courant, en particulier dans les médias qui influencent fortement la langue parlée. La dénommée Académie française ne s’est d’ailleurs pas exprimée sur cette question mais vous pouvez lire ici ce qu’en dit J.-Y. Hervieu dans la rubrique littéraire du Nouvel Observateur (avec Pourquoi ?).
    En conclusion, on est en droit d’estimer que la suppression de ce pronom, loin d’être « de meilleure langue » est un polluant de la syntaxe. Les phrases interrogatives finissent par trop ressembler à des phrases affirmatives, surtout à l’écrit où seul le point d’interrogation final (parfois très éloigné) marque la différence.
    Donc, de préférence : « Combien d’heures s’étaient-elles écoulées ? »

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2025 dans Général

    Dans votre exemple (avec un adjectif attribut), le rajout de être est clairement inutile : dites-vous « je m’en trouve mieux » ou  » je m’en trouve être mieux » ?
    L’exemple donné avec un nom (survivant) dans une réponse  n’est pas adapté ici car le verbe « se trouver » a un autre sens : « il se trouve être (=qu’il est) le dernier survivant » comporte une idée de hasard sans rapport avec le sens de « il s’en trouve plus riche » (il se révèle l’être de ce fait).
    D’une manière générale, le verbe trouver est employé dans les deux cas dans un sens essentiellement pronominal spécifique (non réfléchi et sans complément d’objet). 

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2025 dans Accords

    L’adjectif logiciel étant bien plus récent que le nom, sa définition semble encore assez floue. Si, comme vous le dites vous-même, il s’agit de « valider un logiciel », alors écrivez-le en toutes lettres : « Rapport de validation du logiciel ». Ce n’est pas la validation qui est elle-même logicielle, pas plus que le rapport.
    La tendance moderne à l’omission généralisée des prépositions est souvent source de confusions voire de contresens.

    PS sur les « adjectifs relationnels » : c’est le même mécanisme qui amène à qualifier « d’éleveurs bovins » de simples « éleveurs de bovins » ou des cardiologues de « médecins cardiaques » à qui l’on souhaite une longue vie. Les abus sont courants. À chacun de juger de la qualité du français ainsi pratiqué. 
    En lecture, un article détaillé sur cette question.
     

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