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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Général

    Votre segment de texte est insuffisant pour répondre, tant pour les majuscules que pour l’italique. On ne sait pas de quoi il s’agit précisément. Hors contexte, aucune distinction typographique ne semble justifiée, tout est commun :
    – s’il existe un concept artistique « Renaissance africaine », je ne le connais pas mais il est peut-être expliqué dans l’ouvrage. Sans cela, minuscule ;
    – le mot monument est commun, donc pas de majuscule ;
    – aucune œuvre spécifique n’est citée, donc pas d’italique.

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  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Général

    Il est souvent vain de chercher dans les « dictionnaires » des réponses aux questions de typographie, discipline spécifique pour ce qui se traite selon les contextes d’écriture.
    La norme concernant les surnoms (personnes, lieux, époques, etc.) est simple : toute appellation récurrente par un mot ou par un groupe de mots d’une réalité identifiée sous un autre nom prend la majuscule. La notoriété n’est pas la question, ce qui compte c’est que cette appellation se substitue régulièrement au « nom propre » et qu’elle est identifiée comme telle.
    Si l’Enfer des enfers est le surnom de votre phare, alors on majuscule (ici le premier substantif de l’appellation).

    PS Le fait de majusculer tous les noms d’un surnom me semble plutôt un tic des historiens (grands consommateurs de majuscules) que des typographes. Il n’y a aucune raison particulière pour cela puisque c’est la première majuscule qui identifie le début du nom propre. 

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Accords

    La conjonction de coordination ni remplace ou dans les phrases exprimées négativement. Comme le ou , elle est naturellement (par défaut) inclusive et donc suivie du pluriel lorsqu’il y a deux sujets :
    « Des lieux ou des actions le freinaient » devient donc « Ni (aucun) lieu ni action ne le freinaient ».
    Comme avec ou, on ne conserve un singulier que si les sujets s’excluent mutuellement :
    « L’un ou l’autre terminera premier » devient « Ni l’un ni l’autre ne terminera premier ».

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Accords

    Il semble assez clair que c’est « le fait de faire trente pas » qui représente un effort, plus que les pas eux-mêmes. La formule est métonymique et l’accord peut se faire des deux manières mais je pencherais pour le singulier.
    Autres formes plus explicites : 
    « Faire trente pas pour un objet oublié représente un gros effort. »
    « Trente pas pour un objet oublié, cela représente un gros effort. »

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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Question de langue

    Le français est une langue analytique dans laquelle on n’hésite pas à répéter les mots qui contribuent à une bonne syntaxe, parfois au prix d’une impression de « lourdeur ». C’est en particulier le cas des prépositions comme dans votre exemple.
    Il peut néanmoins arriver que l’on fasse l’économie de la répétition dans des écrits informels ou pour marquer la solidarité entre deux éléments. « J’en parle à Pierre et Paul » (solidairement) est légèrement différents de « J’en parle à Pierre et à Paul » (séparément).
    Donc, plutôt : « Il se rendait compte qu’il pénétrait dans un bureau et dans un musée. »

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2025 dans Question de langue

    Vous pouvez sans souci supprimer « le fait » et « en train de » qui sont superflus :
    Que ceux-ci mettent en doute que je ne pâtisse pas du froid, […]

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2025 dans Accords

    Vous avez bien résumé la question. Vous avez « bon ».
    On aurait de même « un animal aux airs de cheval » et « un animal aux airs chevalins ».

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2025 dans Accords

    Votre question concernant ce que les spécialistes appellent une anastrophe (inversion syntaxique), j’ai pris contact avec maitre Yoda.
    Il m’a confirmé qu’il n’y avait pas lieu d’accorder et qu’il allait ajouter un précepte à sa charte.
    Comme il a de l’humour, il a d’ailleurs aussi dit qu’il ne comprenait pas pour quelle raison seuls les Français continuaient d’accorder un participe en fonction de sa place dans la phrase. Mais c’est un autre sujet…

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Question de langue

    La langue courante ne fait pas de distinction entre les deux prépositions (en et à) pour le sens le plus courant de « cessation définitive de toute activité professionnelle » si celui-ci est clairement sous-entendu. C’est l’article défini la (> à la retraite) qui était supposé indiquer cette spécificité mais la nuance s’est perdue. Certains stylistes défendent néanmoins encore cette construction (voir ICI).
    Mais on emploiera en s’il s’agit d’un autre type de retraite, notamment de retrait de la vie publique : « Je suis en retraite au prieuré pour tout le mois d’aout. »

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Question de langue

    Les différents temps de conjugaison ont, entre autres, pour vocation d’exprimer les rapports temporels entre différentes propositions. Certaines combinaisons sont parfois aberrantes mais le présent de l’indicatif s’accommode assez bien de tous les autres temps :
    « Chaque être humain perçoit tard que des années (ont eu) (avaient) (eurent) (ont) (auront) la saveur du miel. »

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